A l’occasion du FEDERE 2010, Les Echos et La Poste ont publié leur baromètre sur les actions et sur l’opinion de 200 responsables développement durable dans des entreprises de 500 salariés et plus.
Premier constat : pour 52% d’entre eux, la crise financière n’a pas freiné leur projets et actions dans le développement durable. Seulement 16% déclarent que la crise les a freinées, et 31% qu’elle les a au contraire renforcées. Sans surprise, le sommet de Copenhague ne devrait pas avoir d’impact sur les initiatives en matière d’environnement pour 64% d’entre elles. Une réponse logique, puisque le sommet n’a donné aucune feuille de route précise pour les entreprises. En revanche, au plan national, 82% considèrent que le Grenelle les concernent. S’agissant des impacts de leurs actions dans le développement durable, c’est d’abord le fait d’ « améliorer son image » pour 99% d’entre elles, puis « développer l’innovation » (94%), et « être une entreprise dans laquelle on a envie de venir travailler » (93%). D’une manière générale, l’image, l’innovation et la réduction des coûts sont les 3 domaines principaux dans lesquels les entreprises pensent obtenir des résultats.