A l’occasion de la Cité de la Réussite, organisée à la Sorbonne les 10 et 11 avril 2010 sur le thème « Tout Réinventer », HSBC France a souhaité brosser un état des lieux de l’opinion à l’égard des banques, sous l’angle du développement durable et en a confié l’étude à TNS Sofres.
- Comment les Français s’imaginent-ils un « monde durable » ?
- Comment les banques peuvent-elles y contribuer ?
- Sur quelles actions souhaiteraient-ils s’engager aux côtés de leur banque ?
L’étude réalisée par TNS Sofres a porté sur un échantillon de 1 000 personnes interrogées entre le 2 et le 16 mars 2010, en France. L’enquête a révélé que 76 % des Français souhaitent que leur banque s’implique pour le développement durable, et qu’ils en attendent tant des informations et du conseil, que des propositions de placements « responsables ».
Muriel Humbertjean, Directeur Général Adjoint de TNS SOFRES, commente l’étude :
« En matière de développement durable, la population assigne aux banques un rôle bien spécifique. Alors qu’ils attendent d’abord des autres entreprises (notamment les énergéticiens et les « pollueurs »), des actions pour l’environnement, les Français souhaitent surtout voir agir les banques sur les enjeux liés à leur cœur de métier : contribution au développement économique sur le long terme, limitation des risques liés à leurs activités, information du client honnête et transparente.
Ces attentes sont probablement renforcées dans le contexte de la crise financière actuelle. Les exigences sont grandes tant sur la transparence, le contrôle interne, la lutte contre le surendettement et la spéculation, qui renvoient à la maîtrise des risques, que sur le financement des PME, condition d’un développement économique durable.
Les Français se montrent prêts à s’engager aux côtés de leur banque, si celle-ci leur propose de s’associer à des initiatives favorables au développement durable : placements dans des entreprises respectueuses de l’environnement ou éthiques; investissements dans les projets de développement dans les pays pauvres, ou systèmes de dons organisés par leur banque.
Une large majorité – et particulièrement les jeunes - se déclare par ailleurs demandeuse de conseils dans leurs agences bancaires, quant à la meilleure manière d’agir pour le développement durable.
Aujourd’hui toutefois, les actions menées par les banques en matière de développement durable restent très largement méconnues et le développement d’initiatives communes avec leurs clients s’en trouve inhibé. Pour jouer leur rôle dans la construction d’un monde durable, les banques doivent aussi faire un effort d’information. La publication de cette étude inédite peut y contribuer. »
Marine de Bazelaire, Directrice du Développement Durable de HSBC France précise :
"Notre responsabilité est d'orienter l'argent de manière à favoriser l'émergence d'une économie plus équitable et plus sobre en carbone. Confortés par les résultats de cette étude, nous allons renforcer la communication envers nos clients sur nos initiatives et nos actions ainsi que sur les moyens que nous mettons à leur disposition pour y participer."
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