2010-09-22 / 'Energie 2007' |
L'effacement, c'est la guerre, rapporte La Tribune, ce mercredi 22 septembre. On rappelle la chronologie. En juillet 2009, une décision de la CRE émeut le microcosme énergétique et bientôt la France des parasols: Voltalis devrait payer les producteurs, EDF au premier chef, pour l'énergie non injectée dans le réseau. Et la presse de s'indigner qu'on taxe ainsi les économies d'énergie. L'affaire prend un tout moins estival et plus juridique avec un recours de Voltalis au Conseil d'Etat. Puis le gouvernement, tout à ses économies d'énergies, s'est ému", indique le quotidien, incitant les acteurs du drame diffus de l'effacement à s'entendre. Un compromis, ou "accord de place", en vertu duquel "Voltalis était prêt à payer 5 euros par MWh aux fournisseurs" est trouvé début juillet 2010. Las! Refusant ce compromis, EDF et l'Anode "ont déposé des mémoires en défense de la CRE devant le Conseil d'Etat". une audience, en forme de "séance d'enquête" a eu lieu le 17 septembre dernier. Selon un consultant cité par La Tribune, il s'agirait pour EDF de faire "durer la procédure pour se donner le temps de mettre au point son propre boitier Linky". A savoir Tandis que Voltalis continue le déploiement de son Bluepod (ici en Aquitaine avec le bailleur social Aquitanis, par exemple), EDF poursuit son "recrutement" de consommateurs avec le programme Une Bretagne d'avance. |