Prévue en trois phases, la construction du nouveau quartier se veut exemplaire à maints égards, notamment d’un point de vue architectural et environnemental. La première phase est en cours d’achèvement: 40 hectares répartis entre logements, bureaux, commerces et équipements, dont 25 hectares dédiés à la nature et 500 arbres nouvellement plantés. L’Union européenne a injecté quatre millions d’euros dans le projet à travers le programme «Concerto», visant à encourager les collectivités territoriales à développer des projets urbains exemplaires en matière d’efficacité énergétique et d’emploi des énergies renouvelables. Ainsi, les 660 logements nouvellement construits sont conçus pour économiser 50% de chauffage, 50% d’électricité et 37% d’eau chaude sanitaire, ainsi que pour permettre la couverture de 80% des besoins énergétiques par les énergies renouvelables (chaufferies collectives à bois, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques intégrés en toiture). Confluence est d’ailleurs le tout premier quartier durable à être labellisé par le WWF en France. Pour y parvenir, il a fallu d’abord former les ouvriers du bâtiment puis, aujourd’hui, les habitants, afin de ne pas dépasser une consommation de 60 kWh par m² et par an, souligne Maxime Valentin, chef de projet Lyon Confluence.
La seconde phase du projet a été confiée aux architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron. Des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, sont à l’ordre du jour.