Cartes d’identité biométriques, fichiers et empreintes génétiques, vidéosurveillance, traçabilité et géolocalisation par les mobiles et les cartes de paiement, exploitation commerciale, politique ou policière des traces qu’on laisse sur le net à son insu ou de son plein gré…
Au delà d’une perception paranoïaque de l’environnement numérique de l’utilisateur face à l’ »ennemi invisible » caché au coeur des réseaux, n’y a t il pas une réflexion plus large à mener sur l’utilisation des données personnelles aux fins de profiling, contrôle social, détournement commercial, voire de manipulation politique, ainsi qu’on a pu constater récemment les effets en Tunisie ou une Egypte. Si l’outil informatique n’est pas le diable lui même, (« Dont be evil » déclare Google comme règle fondamentale), l’utilisation humaine des données et applications peut se révéler beaucoup hasardeuse, voire dans certains cas contraire aux intérêts et droits des personnes contributrices. Le Cercle Asimov et Silicon Sentier souhaite lancer un débat ouvert et contradictoire afin de faire le point, le 16 février prochain de 19h30 à 21h00, lors une table ronde sur la société de surveillance 2.0 : convergence des dispositifs ou fantasmes de paranoïaques ?
Renseignements et inscriptions
Avec :
- Dan Van Raemdonck, docteur en philosophie, vice-président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (et Président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme belge).
- Patrick Bloche, député et maire du XIe arrondissement de Paris.
- Olivier Razac, docteur en philosophie, enseignant-chercheur à l’École nationale d’administration pénitentiaire, auteur de « Histoire politique du barbelé » (Flammarion, coll. Champs Essais).
- Charles Simon, avocat au Barreau de Paris.