Quelques éléments quotidiens d'informations pour construire une terre responsable et durable. Pour la prise en compte de la diversité et de la biodiversité. Des éléments de d'informations sur nos besoins en énergie et l'efficacité énergétique. « Les hommes ont construit trop de murs et pas assez de ponts » Isaac Newton
Créée à l’initiative de François Lemarchand, Président de la Fondation Nature & Découvertes, l’Université de la Terre a été inaugurée en novembre 2005 à l’Unesco. Une vingtaine de débats se tiendront dans les amphithéâtres de l’Unesco à l’occasion de la prochaine édition. "Bâtir une nouvelle société" sera l'axe central de réflexion autour duquel s'organiseront les débats de cette Université de la Terre. http://www.universitedelaterre.com/inscription.php?choix=3#3
L’insularité incite à miser sur l’autonomie énergétique
À peine 7 %. Le taux d’indépendance énergétique de la Bretagne est l’un des plus faibles en France : la consommation de produits pétroliers et d’électricité y est plus importante que sur le reste du territoire alors que la production électrique locale ne répond qu’à 5 % des besoins, essentiellement avec l’usine marémotrice de la Rance. Façonnées par le vent, le soleil et les courants, plusieurs îles visent pourtant l’autonomie énergétique. Croisière en trois escales.
L’île Kemenez, au cœur de l’archipel de Molène, n’est pas raccordée au réseau électrique. En la rachetant à des particuliers en 2003, le Conservatoire du littoral décide d’y implanter « une exploitation agricole économiquement rentable dans une logique de préservation de l’environnement et d’accès à la découverte de l’île », explique-t-il. L’île est ainsi mise à la disposition d’un couple d’agriculteurs. L’Ademe réalise un diagnostic énergétique et propose une solution alliant le solaire et l’éolien. Le dispositif autonome est ainsi constitué d’un générateur photovoltaïque de 6 200 watt crête (puissance électrique maximale pouvant être fournie dans des conditions standards), d’une éolienne de 2 500 watt crête, et de huit capteurs solaires de 2,2 m2 qui chauffent 500 litres d’eau. Depuis deux ans, des chambres d’hôtes peuvent accueillir 6 à 8 personnes à Kemenez.
La presqu’île de Rhuys, avec ses 12 000 habitants, consomme environ 14,4 GW par an. Et aucune énergie n’est produite sur le territoire de la communauté de communes. Et ce alors qu’un moulin turbinant à la force des marées y produisait de la farine jusqu’en 1921. Face à ce constat, les élus locaux ont décidé de prendre les choses en main et de développer les énergies renouvelables, en misant essentiellement sur l’éolien et l’hydrolien. Sept pylônes tournent déjà dans les airs de la commune voisine d’Ambon.
Enfin, une jolie histoire avant le retour sur la terre ferme. Depuis plusieurs années, les populations d’oiseaux diminuaient sur l’île aux Moutons. Les colonies étaient à la fois effrayées par la présence de plaisanciers dans leur zone de nidification et par l’éolienne qui alimentait le phare. L’association Bretagne vivante a commencé par embaucher un gardien afin de contenir les plaisanciers, puis a installé des panneaux solaires afin de remplacer l’éolienne. L’éolienne est désormais couchée pendant la saison de reproduction des oiseaux. Depuis, sternes caugeks et pierregarin ont repris leurs habitudes sur l’île.
Jocelyne Lemaire-Darnaud, une ménagère de plus de cinquante ans, ayant récupéré son temps de cerveau disponible, interroge la Finance sur sa responsabilité face au développement durable. Elle raconte : « Tout a commencé un jour par un appel de ma banque. On me proposait de placer de l’argent sur un livret développement durable. Mais quand j’ai posé la question : développement de quoi ? Et durable pour qui ? On n’a pas su me répondre ! Caméra à l’épaule, Jocelyne décide alors de mener l’enquête dans les coulisses des banques et des fonds d’investissements alternatifs. Ce film documentaire fonctionne sur une alternance de scènes de la vie quotidienne d’une ménagère et d’entretiens avec des institutions, des gens, qui essayent de réfléchir à la schizophrénie dans laquelle nous fait vivre le système financier. Comme le précise la réalisatrice, « nous sommes nombreux à souhaiter un monde plus juste, un modèle de société qui respecte les femmes, les hommes ici et ailleurs. Nous sommes interpellés par les désastres écologiques. Alors il est légitime de s’interroger sur la circulation de l’argent et sur ce que cela produit. » Sortie en salle le 29 septembre ! Le site officiel et la programmation en salles : http://www.financedurable-lefilm.com/
Les Amis de la Terre a publié le 1er février 2010 la traduction française du rapport Un enfer pour le développement : Comment la Banque européenne d'investissement cautionne les paradis fiscaux , réalisé par les réseaux Counter Balance (1) et Eurodad (2). Cette étude révèle que la Banque européenne d'investissement (BEI) investit des milliards d'euros dans des entreprises liées à des centres offshore. Les Amis de la Terre dénoncent cette situation scandaleuse et demandent aux Etats européens de se montrer cohérents avec leurs déclarations contre les paradis fiscaux en exigeant que la Banque de l'Union européenne mette fin à cette pratique et respecte son mandat de développement.
Les Amis de la Terre demandent que la révision de la politique de la BEI en matière de lutte contre les paradis fiscaux soit réalisée de manière ouverte, avec la participation de toutes les parties prenantes, y compris la société civile.
Et on retrouve à nouveau Serge Orru, qui confronte avec Stéphanie Jenouvrier, chercheuse en écologie, sa vision du futur idéal. Selon eux, notre avenir passera avant tout par plus de respect, et pour notre planète, et pour notre prochain... Tout un programme ! Ca Buzz | Le futur idéal de Serge Orru et Stéphanie Jenouvrier
Alors qu'on célèbre aujourd'hui la Journée internationale des Volontaires pour le développement économique et social, Ban Ki-moon a souligné le rôle indispensable qu'ils jouent dans chacun des domaines d'intervention de l'ONU.
Environ 4 milliards de dollars sont investis chaque année dans la microfinance à l’échelle mondiale. Mais alors que les institutions de microfinance doivent s’appuyer sur de solides modèles économiques pour survivre, elles sont confrontées au défi de réaliser des profits tout en créant un changement social durable. Une nouvelle étude de l’OIT guide les praticiens et les donateurs pour les aider à gérer l’équilibre entre sens des affaires et réduction de la pauvreté, en définissant un critère de soutien aux institutions de microfinance.
« Les peuples de la faim interpellent, aujourd'hui, de façon dramatique les peuples de l'opulence. Une action concertée est nécessaire pour le développement intégral de l'homme et le développement solidaire de l'humanité, car le déséquilibre s'accroît. Les conflits se sont élargis aux dimensions du monde. Ainsi commence l'éditotial de François Régis Hutin dans l'édition de ce samedi de Ouest France
La CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) doit concilier impératifs économiques et urgences écologiques . Les signataires de cette convention se sont réunis à La Haye, du 3 au 15 juin 2007, pour lister de nouvelles espèces menacées. Encore faut-il faire respecter par les Etats les mesures de protection décidées dans cette assemblée.
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