Cet avertissement de la BM survient avant la tenue à Heiligendamm (Allemagne) du 6 au 8 juin du sommet des pays du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie).
Les pays riches ne tiennent pas leurs promesses pour l'Afrique, dénonce la Banque mondiale
Ces huit pays s'étaient engagés lors d'un précédent sommet en juin 2005 à Gleneagles (Ecosse) à augmenter leur aide annuelle pour le développement de l'Afrique à 50 milliards de dollars en 2010.
Or les montants accordés aux programmes de développement pour de nombreux pays africains sont restés quasiment inchangés depuis. Les difficultés rencontrées par les négociations engagées au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la libéralisation du commerce mondial ont également empêché l'ouverture des marchés des pays riches aux produits africains, a souligné la BM.
Selon les estimations de la BM, les flux d'aide publique ont baissé de 35,8 milliards de dollars en 2005 à 35,1 milliards en 2006.
"Les chiffres disponibles jusqu'à maintenant montrent qu'à part la réduction de la dette, les pays Africains n'ont pas engrangé les résultats des promesses faites lors du sommet du G8 il y a trois ans à l'occasion de l'année de l'Afrique", a affirmé dans un communiqué John Page, chef-économiste de la Banque mondiale pour l'Afrique.
"De nombreux pays donateurs ont accru leur aide pour l'assistance humanitaire et la réduction de la dette ces quarante dernières années mais cela ne s'est pas traduit par des ressources supplémentaires pour les pays africains afin de rebâtir leurs infrastructures, former des enseignants et combattre le sida et la malaria", a-t-il souligné.
Pourtant, les pays africains ont fait de leur côté d'importants progrès en matière de gestion des affaires publiques et pour créer un environnement plus favorables aux investissements internationaux, a-t-il constaté.
"La question n'est pas tant de savoir si les partenaires africains tiennent leurs promesses que de se demander si les pays riches tiennent les leurs", a-t-il affirmé.
Si le programme de réduction de la dette des pays les plus pauvres progresse plus vite que prévu, l'aide (hors réduction de la dette et aide alimentaire d'urgence) aux pays africains a baissé de 2,1% en termes rééls entre 2004 et 2005, selon M. Page.
"Des pays africains qui affichent de bonnes performances en matière de croissance économique et sont parvenus à établir la stabilité macro-économique grâce à plusieurs années de réforme n'ont reçu en retour que peu, voire pas, d'aide supplémentaire de la part des pays donateurs", déplore la BM.
"Beaucoup de ces pays, malgré leurs performances récentes en matière de croissance, ont besoin d'aide extérieure pour réhabiliter leurs routes, étendre l'électrification et améliorer leurs systèmes d'éducation et de santé", a-t-il souligné. (AFP)
Or les montants accordés aux programmes de développement pour de nombreux pays africains sont restés quasiment inchangés depuis. Les difficultés rencontrées par les négociations engagées au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur la libéralisation du commerce mondial ont également empêché l'ouverture des marchés des pays riches aux produits africains, a souligné la BM.
Selon les estimations de la BM, les flux d'aide publique ont baissé de 35,8 milliards de dollars en 2005 à 35,1 milliards en 2006.
"Les chiffres disponibles jusqu'à maintenant montrent qu'à part la réduction de la dette, les pays Africains n'ont pas engrangé les résultats des promesses faites lors du sommet du G8 il y a trois ans à l'occasion de l'année de l'Afrique", a affirmé dans un communiqué John Page, chef-économiste de la Banque mondiale pour l'Afrique.
"De nombreux pays donateurs ont accru leur aide pour l'assistance humanitaire et la réduction de la dette ces quarante dernières années mais cela ne s'est pas traduit par des ressources supplémentaires pour les pays africains afin de rebâtir leurs infrastructures, former des enseignants et combattre le sida et la malaria", a-t-il souligné.
Pourtant, les pays africains ont fait de leur côté d'importants progrès en matière de gestion des affaires publiques et pour créer un environnement plus favorables aux investissements internationaux, a-t-il constaté.
"La question n'est pas tant de savoir si les partenaires africains tiennent leurs promesses que de se demander si les pays riches tiennent les leurs", a-t-il affirmé.
Si le programme de réduction de la dette des pays les plus pauvres progresse plus vite que prévu, l'aide (hors réduction de la dette et aide alimentaire d'urgence) aux pays africains a baissé de 2,1% en termes rééls entre 2004 et 2005, selon M. Page.
"Des pays africains qui affichent de bonnes performances en matière de croissance économique et sont parvenus à établir la stabilité macro-économique grâce à plusieurs années de réforme n'ont reçu en retour que peu, voire pas, d'aide supplémentaire de la part des pays donateurs", déplore la BM.
"Beaucoup de ces pays, malgré leurs performances récentes en matière de croissance, ont besoin d'aide extérieure pour réhabiliter leurs routes, étendre l'électrification et améliorer leurs systèmes d'éducation et de santé", a-t-il souligné. (AFP)