L'agriculture biologique française se heurte à une tradition productiviste présente dans les syndicaux professionels mais aussi dans l'enseignement. Le crédo des formations agricoles reste la maximisation des rendements. Développer le bio suppose aussi de travailler sur la culture agricole. Or, on ne parvient toujours pas à avoir un cursus d'agriculture bio dans toutes les formations.
Pour changer les choses il faut réoreinter les aides au profit de l'agriclture biologique. Le principe de cultures aidées comme celle du blé est défavorable à l'extension de l'agriculture biologique. 100 ha de blé conventionnel sont subventionnés pour l'ensemble de la surface. La même surface, cultivée en bio, suppose une rotation des terres, c'est à dire que l'ensemble des 100 ha ne seront pas consacrés à la production unique de blé, d'une année sur l'autre. La perte de subvention est de de 25 à 40%.
Pourtant la PAC permet de fournir une aide aux cultures selon des critères agro-environnementaux. Cette aide est financée à hauteur de 50% par l'UE et de 50% par l'état membre. Cette pratique couramment utilisée dans les pays du Nord de l'Europe, l'est très peu en France.
Cette absence de volonté politique crée une distorsion de concurrence qui joue contre les producteurs bio français. Il faut maintenant un engagement et une volonté. Nathalie Kosciusko-Morizet sera certainement une excellente Secrétaire d'Etat qui fera bouger les choses d'une manière raisonnée.
Nathalie Kosciusko-Morizet, initiales N.K-M
http://www.n-k-m.com/article.php?ref=9
Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée Secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Portrait de la jeune députée qui représente la IVème circonscription de l’Essonne sur les bancs de l’hémicycle.
Nathalie Kosciusko-Morizet, avec un nom aussi long, pas toujours facile de se faire connaître.
Le plus souvent on l'identifie sous ses initiales : N.K-M.
Son parcours ? Elle entre à l'école polytechnique. Elle se spécialise en biologie et poursuit sa formation à l'Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts. Une fois diplômée, elle intègre le ministère de l'économie et des finances. Chargée de la fiscalité environnementale et des négociations internationales sur ce sujet, elle se construit une véritable passion pour l'écologie.
La politique ? Un arrière grand-père André Morizet, Sénateur-Maire SFIO de Boulogne-Billancourt, le grand-père, Jacques Kosciusko-Morizet, résistant, gaulliste de la première heure, ancien Ambassadeur de France à Washington, et son père François, Maire de Sèvres... Cette double passion, politique et écologique, va guider son engagement. Elle contribue activement à l'élaboration du discours de Jacques Chirac pendant sa campagne et deviendra conseiller de Jean-Pierre Raffarin dès la nomination du Premier Ministre à Matignon. Elle ne rêve plus que d'une chose : se présenter devant les électeurs. Pourtant elle a déjà multiplié les expériences. Après Bercy, elle avait choisi le privé comme chargée de mission à la direction de la stratégie d'Alstom.
Elue en 2002 avec Pierre-André Wiltzer, nommé Ministre de la Coopération, Nathalie Kosciusko-Morizet siège à l’Assemblée Nationale depuis cette date. Elle installe sa permanence chez elle, à Longpont-sur-Orge.
Au cours de la législature, elle s’est imposée comme l’experte de référence sur l’environnement à l’Assemblée Nationale et au sein de l’UMP.
Elle est apparue comme l’un des députés les plus actifs par le nombre de ses interventions et de ses interpellations au Gouvernement.
Prenant en outre très largement part dans les débats nationaux au cours de ces cinq dernières années, son travail législatif est désormais reconnu par ses pairs.
Elle a obtenu, au dernier jour de la législature, le vote à l’unanimité d’une loi plafonnant les frais financiers imposés indûment par les banques.
NKM a été élue en 2004 au Conseil Régional d'Ile de France et réélue le 17 juin 2007 Député de l'Essonne avec 56% des suffrages.
Le 19 juin 2007, Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée Secrétaire d'Etat à l'Ecologie.