Il a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net en hausse de 16 % à 1,207 milliard d'euros, légèrement au-dessus des attentes des analystes financiers qui tablaient sur un bénéfice net compris entre 1,08 et 1,197 million d'euros, selon l'agence d'information financière Thomson Financial News. Le chiffre d'affaires s'établit à 10,526 millions d'euros, en hausse de 3 %. La marge de croissance organique est de 5,8 %, au-delà des attentes des analystes, qui envisageaient une marge de croissance ralentie comprise entre 3,8 % et 4,8 %.
Le numéro trois du secteur des produits de grandes consommation maintient son objectif d'une croissance de 3 % à 5 % des ventes d'activités continues et précise qu'il espère atteindre « le haut de la fourchette ».
Alors qu’en Europe les ventes sont restées stables (Allemagne) ou modestes (France), le chiffre d'affaires d’Unilever Etats-Unis a gagné 4,7 %, tirée par les « bonnes performances » du Canada, de l’Argentine et de l’Amérique centrale. Le bénéfice par action s'élève à 0,38 euro, contre 0,34 euro il y a un an.
Le même jour, le groupe a annoncé la suppression de 20 000 emplois dans le monde, soit 11 % de son effectif total. « Nous nous attendons à ce que le programme réduise le nombre d'emplois de 20 000 dans les quatre années à venir », a déclaré Patrick Cescau.
Il mentionne « la fermeture ou la rationalisation substantielle de 50 à 60 sites de production dans le monde » afin de « réduire les coûts et les actifs utilisés ». Il a précisé que les restructurations concernaient surtout l’Europe.
Unilever possède actuellement 300 sites de production. Il espère ainsi réduire de 1,5 milliard d'euros par an les coûts engendrés par le personnel et ces sites jusqu'en 2010.