L'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), réunie mercredi 12 septembre, "soutient l'objectif" de réduction des émissions de C02 proposé par Bruxelles, mais avec "des efforts de tous" les secteurs concernés.
"L'industrie automobile européenne soutient l'objectif de 120 g la Commission
Une approche intégrée
"L'approche intégrée conduit à des résultats à un coût plus efficace", a-t-il dit. "Se concentrer sur la technologie n'est pas la voie", a ajouté devant la presse le patron de Fiat, avec à ses côtés les présidents des constructeurs européens.
Les constructeurs automobiles sont "totalement unis" pour travailler sur cette question, a-t-il affirmé, en soulignant leur "engagement" sur la réduction des émissions de CO2 et leur volonté de "continuer à travailler avec
2009. L
Il a toutefois plaidé pour un délai concernant l'application de la nouvelle réglementation qui pourrait être décidée en
Le président de l'ACEA a insisté sur le fait que ça "n'est pas uniquement une question automobile", a-t-il lancé.
Parmi les autres secteurs concernés par la réduction des émissions de CO2 de l'automobile, il a mentionné l'énergie, les infrastructures, la gestion du trafic, la conduite plus écologique. "D'autres peuvent agir de façon plus rapide et avec un meilleur rapport coût-efficacité", a-t-il assuré. Enfin, Sergio Marchionne a souligné que l'industrie automobile européenne avait "rempli la plupart des objectifs sur lesquels elle s'était engagée" et fourni "une contribution substantielle à la réduction du CO2" qu'il a estimé à "plus de 30% depuis 1995". la Commission. En la Commission Citant une subvention de 500 millions d'euros pour le développement des moteurs "propres", le ministre rappelle que Berlin soutient l'industrie allemande pour l'aider à atteindre ces buts. "Mais j'ajoute aussi que nous devons pouvoir sanctionner si les obligations ne sont pas remplies par l'industrie. Je suis en faveur d'un système de sanctions européen qui exclut toute distorsion de concurrence".
Les constructeurs français et italiens opposés aux allemands
Si l'ACEA parle d'une seule voix, elle ne présente pas un front totalement uni face à
Wolfgang Tiefensee, le ministre allemand des Transports, de son coté, a plaidé pour un traitement différencié en fonction des modèles. "Une réduction durable des émissions de CO2 ne peut être obtenue que si tous les véhicules, de la petite voiture à la limousine de luxe, apportent leur contribution", a-t-il estimé. Sinon, certains constructeurs n'auraient aucune obligation ou presque à faire des efforts tandis que d'autres se verraient confrontés à des directives impossible à atteindre, a-t-il argumenté.
Sergio Marchionne n'a quant à lui, pas souhaité entrer dans le débat sur les modalités d'application de nouvelles normes d'émissions entre les différents constructeurs, avant que les détails de la législation soient connus .
Bruxelles soutenue par Berlin
Si les constructeurs automobiles ne respectent pas l'objectif dictée par