La carte des gisements d’hydrocarbures dans le monde ne coïncide pas avec celle des régimes démocratiques. Aussi les groupes pétroliers sont-ils souvent interpellés par la société civile qui les interroge sur leurs méthodes de travail dans des pays difficiles, sur leurs rapports avec les pouvoirs en place, sur les mesures de sécurité visant à protéger leurs installations et sur l’emploi fait par les états hôtes de leurs recettes pétrolières.
Partout où le Groupe est présent, il a pour objectif de réaliser des projets économiques rentables dans le respect des lois locales et internationales applicables, et en conformité avec son propre Code de Conduite. Total n’a pas attendu d’être associé depuis 2002 à l’initiative lancée par le Secrétaire Général de l’ONU, le Global Compact (Pacte Mondial), pour se comporter en citoyen du monde, et l’entreprise souhaite contribuer au développement économique et social et à la protection de l’environnement dans tous les pays où elle se trouve.
Diverses accusations ont été portées contre Total, mettant en cause la légitimité de sa présence au Myanmar et ses manières d’agir. Le site offre un historique de cette présence et décrit les différentes actions menées sur place. Son ambition n’est pas tant de répondre à des critiques injustes que de replacer le débat sur son véritable terrain : une entreprise multinationale responsable peut-elle contribuer de manière positive à l’évolution économique et sociale d'un pays soumis à de fortes tensions internes ? |