Badges et vaisselles recyclables et buffet "bio": le Grenelle de l'environnement soigne son empreinte écologique et s'engage à compenser les émissions de gaz à effet de serre liées à l'organisation de l'événement, selon le ministère de l'Ecologie.
Ainsi, les journalistes - 130 dénombrés mercredi - qui remettront leur badge de papier (recyclé) et de plastique aux organisateurs se verront offrir un jeune arbre d'une quarantaine de centimètres de haut, au choix un cèdre, un laurier ou un olivier.
La vaisselle des buffets est en verre et faïence pour éviter le jetable, les nappes sont en coton gratté et recyclé, et le contenu des buffets et collations servis aux participants est certifié "bio", a assuré le ministère.
Du jonc de mer français recouvre et protège les parquets et tapis de la salle de réception qui abrite les travaux, "une matière naturelle et pour laquelle on n'a pas dépensé un gramme de CO2 d'importation, contrairement au coco ou autres fibres exotiques", a fait valoir un porte-parole du ministère.
Selon lui, les émissions de gaz à effet de serre dégagées au cours des deux jours de négociations seront compensées, par des investissements énergétiques propres ou par la plantation d'arbres.
Cependant le "bilan carbone", c'est-à-dire la dépense énergétique et les émissions de CO2 (dioxyde de carbone) dues par exemple au transport des participants et des observateurs ou à l'éclairage des locaux, n'a pas encore été établi, selon cette source. Les tables rondes rassemblent huit représentants des cinq collèges associés au Grenelle de l'environnement (Etat, collectivité locales, associations, syndicats et patronat) et autant d'experts pour les conseiller.