Des projets financés par l’Italie pour produire plus et mieux dans cinq pays défavorisés. Dans le cadre de son Fonds fiduciaire pour la sécurité alimentaire, la FAO vient de lancer plusieurs projets visant à impulser un nouvel élan à la production agricole et aux marchés dans cinq pays africains qui comptent parmi les plus pauvres de la planète. Cette initiative est financée à hauteur de 10 millions de dollars par l’Italie.
La cérémonie de signature de ces projets s'est tenue en présence du Directeur général de la Coopération italienne, M. Alain Economides, et de l'Ambassadeur Romualdo Bettini, Chef de la Représentation permanente de l'Italie auprès de la FAO et des autres agences des Nations Unies à Rome.
En 2007, l'Italie est redevenue le plus grand donateur bilatéral de la FAO, sa contribution à la lutte contre l'insécurité alimentaire dans le monde ayant atteint 68 millions de dollars.
Les pays concernés sont la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Sénégal et la Sierra Leone. Outre leur proximité géographique, ces pays ont en commun des niveaux préoccupants de pauvreté et de sous-alimentation. Dans certains cas, plus de 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Reconstruire après des années de troubles civils
Deux de ces pays souffrent encore des conséquences de longues années de troubles civils (11 au Sierra Leone et 14 au Libéria) et entament lentement la tâche ardue de la reconstruction. Toutes les infrastructures essentielles, notamment les écoles, les routes et les hôpitaux, sont en piteux état ou en ruines. A cela s’ajoutent d’autres problèmes comme l’instabilité politique, le poids de la dette et l’horizon bouché au plan de l’éducation.
Au Mali, la cause sous-jacente de la situation difficile dans laquelle se débat le pays réside dans l’affaiblissement général de l’économie. Des récoltes médiocres, des pluies insuffisantes et la désertification croissante ont gravement affecté l’agriculture à 95 % pluviale.
Dans les cinq pays en question, les données démographiques sont frappantes en ce qui a trait à la moyenne d’âge extrêmement basse de la population. Au Mali et au Sénégal, 47 % ont moins de 15 ans; au Sierra Leone, 42 % ont moins de 15 ans et 75 % ont moins de 35 ans.
Collaboration avec les gouvernements nationaux
“Les projets ciblent l’insécurité alimentaire. Ils prennent en compte sa nature complexe et ses causes tout en offrant une variété d’options pour la contrer", selon M. Jose María Sumpsi, Sous-Directeur général de la FAO responsable du Département de coopération technique. “Les priorités ont été identifiées en collaboration avec les gouvernements nationaux.”
Dans les cinq pays, les projets tablent sur l'importance de l’agriculture pour la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Mais ils reconnaissent aussi que l’augmentation de la production ne suffit pas à elle seule. Elle doit aller de pair avec des initiatives visant à améliorer la commercialisation des produits agricoles.
Aussi la formation et l’apprentissage sont-ils des éléments essentiels des projets. Dans des écoles aménagées sur place, les agriculteurs apprendront notamment à stocker et à conserver les produits agricoles afin de ne pas être contraints à écouler la totalité de leur production juste après la récolte.
“Dans les pays où 40 à 50 % de la population adulte n’a jamais fréquenté l’école, les agriculteurs bénéficieront d’un programme portant sur des pratiques agricoles efficaces. Ils apprendront aussi à monter une petite entreprise, à utiliser au mieux les ressources disponibles et à produire des cultures à valeur ajoutée destinées aux marchés”, selon l’expert de la FAO Kevin Gallagher.
Les projets lancés par la FAO doivent également promouvoir la diversification des cultures pour ne pas tomber dans le piège de la monoculture. En Guinée-Bissau, où la noix d’acajou représente 90 % des exportations, la chute récente des cours de ce produit sur les marchés internationaux a gravement nui à l’économie nationale.
La coopération FAO-Italie
Au total, l’Italie s’est engagée à contribuer à hauteur de 100 millions de dollars au Fonds fiduciaire de la FAO pour la sécurité alimentaire dont 75,7 millions de dollars ont déjà été payés. A ce jour, 21 projets de développement agricole ont été exécutés: 14 en Afrique, deux au Moyen-Orient, un en Asie centrale, un autre en Europe orientale et trois dans la région Caraïbes-Pacifique.
Cette nouvelle initiative en Afrique de l’Ouest s’ajoute à d’autres projets FAO-Italie en cours d’exécution en Afrique centrale et orientale (Burundi, Ouganda et Rwanda) ainsi qu’en Afrique australe (Malawi et Zambie).
Les pays concernés sont la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Sénégal et la Sierra Leone. Outre leur proximité géographique, ces pays ont en commun des niveaux préoccupants de pauvreté et de sous-alimentation. Dans certains cas, plus de 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Reconstruire après des années de troubles civils
Deux de ces pays souffrent encore des conséquences de longues années de troubles civils (11 au Sierra Leone et 14 au Libéria) et entament lentement la tâche ardue de la reconstruction. Toutes les infrastructures essentielles, notamment les écoles, les routes et les hôpitaux, sont en piteux état ou en ruines. A cela s’ajoutent d’autres problèmes comme l’instabilité politique, le poids de la dette et l’horizon bouché au plan de l’éducation.
Au Mali, la cause sous-jacente de la situation difficile dans laquelle se débat le pays réside dans l’affaiblissement général de l’économie. Des récoltes médiocres, des pluies insuffisantes et la désertification croissante ont gravement affecté l’agriculture à 95 % pluviale.
Dans les cinq pays en question, les données démographiques sont frappantes en ce qui a trait à la moyenne d’âge extrêmement basse de la population. Au Mali et au Sénégal, 47 % ont moins de 15 ans; au Sierra Leone, 42 % ont moins de 15 ans et 75 % ont moins de 35 ans.
Collaboration avec les gouvernements nationaux
“Les projets ciblent l’insécurité alimentaire. Ils prennent en compte sa nature complexe et ses causes tout en offrant une variété d’options pour la contrer", selon M. Jose María Sumpsi, Sous-Directeur général de la FAO responsable du Département de coopération technique. “Les priorités ont été identifiées en collaboration avec les gouvernements nationaux.”
Dans les cinq pays, les projets tablent sur l'importance de l’agriculture pour la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Mais ils reconnaissent aussi que l’augmentation de la production ne suffit pas à elle seule. Elle doit aller de pair avec des initiatives visant à améliorer la commercialisation des produits agricoles.
Aussi la formation et l’apprentissage sont-ils des éléments essentiels des projets. Dans des écoles aménagées sur place, les agriculteurs apprendront notamment à stocker et à conserver les produits agricoles afin de ne pas être contraints à écouler la totalité de leur production juste après la récolte.
“Dans les pays où 40 à 50 % de la population adulte n’a jamais fréquenté l’école, les agriculteurs bénéficieront d’un programme portant sur des pratiques agricoles efficaces. Ils apprendront aussi à monter une petite entreprise, à utiliser au mieux les ressources disponibles et à produire des cultures à valeur ajoutée destinées aux marchés”, selon l’expert de la FAO Kevin Gallagher.
Les projets lancés par la FAO doivent également promouvoir la diversification des cultures pour ne pas tomber dans le piège de la monoculture. En Guinée-Bissau, où la noix d’acajou représente 90 % des exportations, la chute récente des cours de ce produit sur les marchés internationaux a gravement nui à l’économie nationale.
La coopération FAO-Italie
Au total, l’Italie s’est engagée à contribuer à hauteur de 100 millions de dollars au Fonds fiduciaire de la FAO pour la sécurité alimentaire dont 75,7 millions de dollars ont déjà été payés. A ce jour, 21 projets de développement agricole ont été exécutés: 14 en Afrique, deux au Moyen-Orient, un en Asie centrale, un autre en Europe orientale et trois dans la région Caraïbes-Pacifique.
Cette nouvelle initiative en Afrique de l’Ouest s’ajoute à d’autres projets FAO-Italie en cours d’exécution en Afrique centrale et orientale (Burundi, Ouganda et Rwanda) ainsi qu’en Afrique australe (Malawi et Zambie).
Contact:
Luisa Guarneri
Relations médias, FAO
[email protected]
(+39) 06 570 56350
(+39) 348 870 5979 (portable)
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