Réuni à Paris cette semaine pour préparer le sommet de Québec, le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la Francophonie, qui regroupe les représentants personnels de chefs d'Etats et de gouvernements, a retenu quatre "enjeux": la démocratie et l'Etat de droit, la gouvernance économique, la langue française et l'environnement.
Le nouveau secrétaire d'Etat chargé de la Francophonie, Alain Joyandet, doit évoquer le sujet lors de la visite qui le conduira à compter de lundi à Ottawa, Montréal et Québec.
Réuni à Paris cette semaine pour préparer le sommet de Québec, le Conseil permanent de l'Organisation internationale de la Francophonie, qui regroupe les représentants personnels de chefs d'Etats et de gouvernements, a retenu quatre "enjeux": la démocratie et l'Etat de droit, la gouvernance économique, la langue française et l'environnement, un sujet auquel tient particulièrement le président Sarkozy.
Paris veut toutefois préciser davantage les contours du débat. Vendredi, à la faveur d'une rencontre à Paris avec des journalistes québécois, l'entourage du nouveau ministre (il a été nommé il y a trois semaines) a insisté sur la volonté de Paris de faire du "réchauffement climatique" un thème majeur et central d'un sommet "vivant, informel et en phase avec l'actualité".
"On ne veut pas de périphrases, a expliqué un conseiller. On respecte la position du gouvernement canadien (qui souhaiterait plutôt aborder la thématique de l'environnement à travers l'eau et la forêt), mais on ne veut pas donner le sentiment que c'est un sujet tabou. On souhaite une position claire et consensuelle."
Pendant son voyage au Canada, Alain Joyandet rencontrera les ministres fédéraux des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et du Patrimoine, Maxime Bernier, Beverley Oda et Josée Verner. A Québec, il aura notamment des entretiens avec Jean Charest et la ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay.
Le ministre français devrait aussi profiter de son séjour pour tenter de régler rapidement les "problèmes diplomatiques" soulevés par la volonté de la France d'intégrer TV5 Monde dans l'"audiovisuel extérieur français", à travers le nouveau holding France Monde. Les intentions françaises inquiètent au plus haut point, comme on le sait, les partenaires canadiens, québécois, suisses et belges de la télévision francophone.
A l'évidence, le ministre français n'est pas encore très à l'aise avec le dossier, mais il assure que la France n'a pas l'intention de toucher à la "marque" TV5.
"La volonté de la France, c'est de conserver l'identité de TV5 et ses contenus. On ne touche pas à la marque et à l'organisation générale. Il n'est pas question de se comporter d'une manière unilatérale", a-t-il dit.