Les quatre éléments

Colloque smart grids de la Mission Ecoter

 
Jeudi 27 janvier 2011 - 9h00 - 16h45 - Caisse des dépôts et consignations
72 avenue Pierre Mendès-France - 75013 Paris - Salle Auditorium - B 013

Les smart grids ou réseaux intelligents au service de la fourniture d'énergie.
Enjeux d'aujourd'hui pour les services publics, les acteurs de l'énergie et pour les administrés
Ouverture par le Ministère en charge de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique

Intervenants : 
Commission de régulation de l'énergie - Toshiba  - Smart Grid Ecosystem - Cisco - ERDF - Intel - Alsace EnergiVie - Etde - Spie - France Télécom-Orange - Fnccr - Sipperec - Conseil général du Bas-Rhin - Electricité de Strasbourg - MAPPP-Minefi

Dans un contexte mondial de « décarbonisation » de l’économie, les politiques publiques concentrent leur effort sur le développement des énergies renouvelables. 115 milliards d’euros seront investis à l’horizon 2020 pour mettre en place une stratégie énergétique durable, garantir la sécurité d’approvisionnement, à des prix compétitifs pour tous et territorialement non discriminants.
L’ampleur des transformations est considérable : les secteurs ne pouvant opérer sans fourniture électrique fiable sont nombreux, les nouveaux usages liés aux TIC croissent de façon exponentielle et les installations électriques vieillissantes justifient une nécessaire adaptation.

L’Union européenne s'est fixé l'objectif de réduire de 20% la consommation énergétique, de 20% les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre la cible de 20% pour les énergies renouvelables (23% dans le Grenelle de l’Environnement), d’ici à 2020 et de parvenir à 0% d’émission de CO² d’ici à 2050 ? Comment y répondre ?
Les appareils de mesure intelligents permettant d’atteindre le consommateur sont une première étape. Comment réaliser et gérer ces changements sans léser ces acteurs, sinon qu’en alliant TIC et fourniture d’énergie grâce aux réseaux intelligents – smart grids ? Et quels sont les enjeux des smart gridspour les collectivités territoriales et les autorités concédantes ?

Télécharger le programme ici

Parution du rapport Smart Grid en Californie : acteurs et enjeux

 
Nous vous informons de la parution d’un rapport intitulé "La smart grid en Californie : acteurs et enjeux", rédigé au sein du Service Scientifique et Technologique du Consulat de France à San Francisco. La Californie, engagée dans la lutte contre le changement climatique, doit moderniser son infrastructure électrique. L’intégration de sources d’énergies renouvelables et le déploiement de véhicules électriques vont amener leur lot de perturbations sur un réseau vieillissant et en mauvais état. Mais c’est aussi pour cet Etat, qui reste un champion de l’efficacité énergétique, une formidable opportunité de remettre les compteurs à zéro en installant une infrastructure capable de flexibilité dans la gestion de toutes ces ressources variables. Pour beaucoup d’entreprises et de startups c’est une occasion unique de se positionner sur un marché gigantesque. Ce rapport s’attache donc à comprendre les particularismes régionaux du déploiement du réseau dit intelligent , la "Smart Grid". Pour une lecture complète du rapport, veuillez suivre le lien 

BetterPlace, un business rentable ?

 

Faisons le calcul avec comme hypothèse seulement 30 000 véhicules électriques vendus (30000 Renault Fluence 100% électriques, BetterPlace en a déjà vendu 70 000).

- Prix du véhicule : environ 26000 $, c'est à dire le même prix que son équivalent diesel (Mégane). C'est très attractif.

- BetterPlace vend des forfaits kilométriques incluant batterie + électricité + accès libre à l’infrastructure :

Batterie : 15 000$ l’unité (moins en réalité pour de gros volumes dans les 3 - 5 ans à venir). 1000 cycles ; 150 000 km : coût kilométrique : 9c$

- La durée de vie des batteries va probablement doubler d'ici 5 ans d'après les experts (dont ceux d'A123System), d'où un passage à 2000 cycles, ce qui va diviser par deux le coût kilomètrique. On passe à 4,5c$
- Le coût du kwh de capacité batterie va également baisser, de probablement 1,5 fois en 5 ans entre 2015 et 2020. On passe à 3 c$ (division par 3 du coût kilomètrique-batterie).

- La revente de la batterie en fin de vie pour des applications stationnaires permet de récupèrer une partie de l'investissement neuf.

Retenons ici un scénario, tout à fait réaliste, 2000 cycles, coût kilomètrique de 4,5c$ pour 2012-2014, revente de la batterie en fin de vie non comprise. Lire : http://www.electron-economy.org/article-la-seconde-vie-des-batteries-lithium-cle-de-la-rentabilite-de-la-voiture-100-electrique-63213983.html

Au bout de 7000 cycles, la batterie lithium phosphate d'A123 System est encore à 80% de sa capacité initiale ! Au bout de 2000 cycles, on est encore à du 90%, ce qui est excellent.  

$$$$$ - BetterPlace, un business rentable ? - Objectif Terre

Airbiquity/Zpryme Study Reveals Ford and the Chevy Volt the Leaders in Electric Vehicle Branding

 
DOWNLOAD ELECTRIC VEHICLE STUDY: HERE
A new web-based survey was conducted of 1,046 men and women in the U.S. that found the electric vehicle (EV) brand that would lead to a purchase consideration was most often Ford (17.8%), followed by Toyota (16.7%), Chevrolet (16.0%), Honda (12.6%), and Nissan (7.1%) while the Chevrolet Volt (53.1%) was the most popular model, followed by the Ford Focus EV (49.1%), Nissan Leaf (30.8%), and Tesla Roadster. The survey findings help confirm that strong marketing initiatives from GM and generations of Ford loyalists were positive factors in boosting EV brand awareness for each automotive giant. The survey is only one component of the industry-first report, The Electric Vehicle Study that was developed by Zpryme with sponsorship from Airbiquity. The study contains four chapters that explore: the consumer, the EV ecosystem, EV market value and segmentation, and EV opportunities. At the core of this study was the collaboration of the most respected resources in the EV world; companies such as: Boston Power, BPL Global, Brammo Motorcycles, CODA Automotive, ECOtality, Itron, Northeast Utilities, PEP Stations, Smart Grid Library, Southern California Edison, and the WiMAX Forum.

Bolloré choisi pour le projet Autolib' à Paris opérationnel fin 2011

 Le groupe Bolloré remporte le contrat Autolib', projet de voitures électriques en libre-service à Paris et en Ile-de-France, sur le modèle du Vélib'. Le projet prévoit l'installation de 1000 stations dont 700 dans la capitale. Une trentaine de villes d'Ile-de-France et le conseil régional sont associés à cette opération. Bolloré l'emporte face au consortium Avis-RATP développement-SNCF-Vinci Park et au groupement VTLIB' (Véolia transport urbain).

Le véhicule proposé, voisin de la Blue Car, présenté au dernier Mondial de l'Automobile, est doté d'une batterie de 30 kWh. Bolloré annonce une autonomie de 250 km en ville et 150 km au delà. La voiture sera par ailleurs équipée d'un GPS, d'une prise USB permettant de connecter un smartphone, de cartes 3G et GSM-EDGE, et d'un système d'appel d'urgence en cas de problème. La voiture, développée avec le designer automobile italien Pininfarina, sera fabriquée en Italie, à l'exception des batteries qui seront produites en France, dans l'usine bretonne de Ergué-Gabéric (Finistère).

Le projet prévoit la mise en service de 3000 voitures d'ici le dernier trimestre 2011. Le groupe Bolloré devrait investir 60 millions d'euros dans l'opération. Le coût pour l'utilisateur sera de 5 euros la première demi-heure auquel il faudra ajouter un abonnement mensuel de 12 euros.

Reste que le pari semble risqué puisque, selon Denis Baupin, l'adjoint au maire de Paris chargé de l'environnement, il faudrait 220 000 abonnés pour 3 000 véhicules pour parvenir à l'équilibre financier, c'est-à-dire à peu près un véhicule pour 75 abonnés. Or, dans tous les systèmes d'auto-partage au monde, on est dans un rapport d'un véhicule pour dix abonnés.

Autre grande inconnue : où les stations Autolib' seront-elles implantées ? Probablement pas en surface par manque de place. Les parkings souterrains affichent aussi bien souvent complets... A terme, si le projet Autolib' réussit, il constituera certainement une incitation pour les parisiens à ne plus utiliser leur voiture pour leurs déplacements de courte durée, car il sera de plus en plus difficile de se garer à Paris et dans les communes environnantes.

Jacques Marouani, ElectroniqueS

Premier bilan des compteurs communicants Linky

 
Après 9 mois d’expérimentation des compteurs communicants Linky, ERDF dresse un état des lieux de leur installation. Mais l’information des clients sur leur consommation n'est pas encore au point.

Des Etats membres à plusieurs vitesses

La mise en place des compteurs communicants comprend quatre étapes. Tous les pays de l’UE ont terminé les études techniques. La plupart des Etats membres, dont la France, sont en phase de tests sur le terrain. Les pays nordiques, tels que la Finlande, le Danemark mais aussi l’Espagne, sont en phase de généralisation de ces compteurs.Enfin, en Suède et en Italie, les compteurs sont en place. 

Loi dite Grenelle 1

directive de 2006 sur l'efficacité énergétique dans les utilisations finales et aux services énergétiques

Directive de 2005 sur la sécurité d'approvisionnement en électricité

3ème paquet législatif électricité

Page internet sur le compteur communicant Linky

Afin de mieux contrôler sa consommation d’électricité, l’UE demande la mise en place de compteurs dits « communicants ». Deux directives de 2005 et 2006 et le troisième paquet énergie précisent que « les clients reçoivent des compteurs individuels qui mesurent avec précision leur consommation effective et qui fournissent des informations sur le moment où l’énergie est utilisée ». Au niveau français, quatre législations encadrent également la modernisation des compteurs. Si les évaluations des tests sont favorables, 80% des clients devront s'équiper de systèmes intelligents d’ici à 2020, indique le troisième paquet énergie. Depuis mars 2010, le distributeur Electricité réseau distribution France (ERDF) expérimente les compteurs communicants « Linky ». 300 000 doivent être installés d’ici mars 2011 en zone urbaine, en région lyonnaise, et en zone rurale, en Indre-et-Loire. 205 000 sont déjà en place, à raison de 5000 installations par semaine. 130 000 compteurs sont relevés toutes les nuits.

« Expérimentation trop courte »

Après mars 2011, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) remettra au ministre de l’Energie, Eric Besson, une première évaluation de cette expérimentation. C’est lui qui prendra la décision de généraliser les compteurs communicants aux 35 millions de compteurs français. Lors d’une conférence, mardi 14 décembre, la présidente du directoire d’ERDF, Michelle Bellon, a affirmé que la mise en place se passait bien, que les délais devraient être respectés et qu’il y avait moins d’1% de réclamation. Cependant, « l’expérimentation est très courte, regrette la spécialiste Energie à l’UFC-Que choisir, Caroline Keller. C’est trop court pour voir le comportement des gens, pour avoir un retour sur l’expérience ».

Pas d'information

« La possibilité pour le consommateur de connaitre sa consommation est la premiere clé pour modifier son comportement », souligne la directrice générale de la CRE, Christine Le Bihan-Graf. Pourtant, si ces compteurs permettent de faire des relevés, ou de changer d’opérateur sans le déplacement d’un technicien, ils n’informent pas les clients de leur consommation. « Dans la loi Grenelle 1, il est indiqué que l’on doit connaitre en temps réel sa consommation, souligne Caroline Keller. Mais le compteur mis en place par ERDF ne le permet pas ». Pourtant, selon l’Ademe, l’utilisation des compteurs pour informer les consommateurs permettraient de réaliser 5 à 15% d’économies d’énergie. Ainsi, pour l'UFC - Que Choisir, ces compteurs auraient dû être complétés par un « afficheur déporté » dans les logements pour suivre la consommation.  Caroline Keller précise que la moitié des compteurs français sont à l’extérieur et qu’il est difficile pour les utilisateurs de suivre la consommation. Pour elle, sans information, les consommateurs ne feront pas plus attention qu'auparavant à leur habitude de consommation. Mais, rappelle la CRE, la compétence du distributeur s’arrête au compteur et ERDF ne pouvait donc pas installer ces afficheurs déportés.

Sensibiliser le public

Selon Michelle Bellon, à l’avenir, les consommateurs pourront suivre leur consommation sur le site Internet d’ERDF, munis d’un code secret, ou par téléphone. « Les consommateurs vont payer deux fois, pour le compteur et pour le service d’information. Cela va créer une fracture entre les consommateurs, entre ceux qui auront une "box", Internet, ou un service domotique associé et les autres. Il n’y aura pas d’égalité de traitement entre les consommateurs », s'inquiète Caroline Keller. Mais ERDF et l'association de consommateurs sont d'accord sur un point: il est important d’expliquer aux clients leurs consommations. D'où la nécessité d'une campagne de sensibilisation de grande ampleur.

CALENDRIER

Mars 2011 : fin de l’expérimentation des compteurs communicants

2012 : Selon un décret publié le 2 septembre 2010, « Toutes nouvelles installations devront être équipées d’un compteur communicant (...) même en l'absence du déploiement des systèmes d'information ou de communication associés »

2018 : Si elle est décidée, la généralisation des compteurs communicants pourrait être réalisée entre 2018 et 2020, selon ERDF.

2020 : Selon le troisième paquet énergie, 80% des clients devront équipés de systèmes intelligents.

2021 : 95% des installations françaises devront être équipées d’un compteur communicant  

Camille-Cerise Gessant

Consommation record d'électricité mardi

 
La France a battu mardi soir son record de consommation d'électricité, en raison de la vague de froid intense qui frappe le pays, selon les données publiées par Réseau de Transport d'Electricité (RTE) sur son site internet.

C'est un record. La consommation française d'électricité en France a atteint 93.752 mégawatts (MW) mardi à 18H45, selon les données publiées par Réseau de Transport d'Electricité (RTE) sur son site internet. Le dernier record historique de consommation d'électricité remontait au 11 février 2010, à 93.080 MW.

En hiver, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d’électricité d’environ 2.300 MW, soit le double de la consommation de la ville de Marseille.

La consommation d'électricité atteint ses plus hauts niveaux le soir en hiver, quand les Français rentrent chez eux et allument simultanément chauffages électriques et autres appareils ménagers

Electricité : Un pacte électrique breton pour éviter le black-out

 
Pour éviter le black-out, la Bretagne, qui ne produit que 8% de l'énergie qu'elle consomme, a lancé ce mardi avec l'Etat un "pacte électrique" pour limiter sa hausse de demande d'électricité, sécuriser son réseau et développer les énergies renouvelables.

"La Bretagne est exposée chaque hiver à un risque de coupure généralisée en cas de vague de froid", a rappelé le ministre chargé de l'Energie, Eric Besson, dans un message vidéo diffusé lors de la signature du pacte à Rennes. La région connaît mardi sa cinquième alerte Ecowatt depuis novembre et il y a "urgence" à sécuriser son approvisionnement électrique, a souligné le président de la région, le socialiste Jean-Yves Le Drian.

Le "pacte électrique breton", conclu notamment avec l'opérateur RTE, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie et l'Agence nationale de l'habitat, prévoit de diviser par deux la croissance de la consommation bretonne d'électricité d'ici 2015, la portant de 2,6% par an (deux fois plus que la moyenne nationale) à moins de 1,4%. Ce dispositif doit permettre une économie virtuelle de consommation de 950 gigawattheure d'ici 2015, "soit l'équivalent de la consommation d'une ville comme Rennes", a souligné Dominique Ramard, conseiller régional délégué à l'énergie. Pour y parvenir, la région table sur un renforcement du programme Ecowatt d'alertes à la consommation électrique durant les pics, sur des économies d'énergie dans les exploitations agricoles et les industries agroalimentaires, ainsi que sur les dispositifs d'effacement diffus (microcoupures en périodes de pointe) de type Voltalis, avec un objectif de 60.000 boîtiers installés d'ici fin 2011. La création d'une ligne haute tension enterrée de 225 000 volts entre Lorient et Saint-Brieuc, et l'implantation d'une nouvelle centrale au gaz naturel près de Brest, d'une puissance de 450 MW, doivent contribuer à sécuriser l'alimentation électrique de la région.

Par ailleurs, la production électrique des énergies renouvelables doit être portée à 3.600 MWH en 2020, contre 845 actuellement, dont 1.800 pour l'éolien terrestre, 1.000 pour l'éolien offshore, 400 pour le photovoltaïque, 120 pour la biomasse et 10 pour les hydroliennes. Le pacte est notamment financé, à hauteur de 24 millions d'euros d'engagements immédiats, par la Région et à hauteur de 50 millions d'euros par l'Etat.

AT&T to Acquire Smart Home Startup Xanboo

 
The telco world is making some progress on the home automation and energy management front. On the heels of the news last week that Motorola will buy up smart home startup 4Home, this week, CEPro is reporting that AT&T has acquired Xanboo, a decade-old firm that was one of the original home automation players and enables home owners to monitor security, energy consumption, and digital media across devices.  AT&T confirmed the deal with CEPro, and told them, “Xanboo’s monitoring services are a natural extension of our high-speed Internet, video and voice offerings and a good fit for our wireless services.” However, there’s no news yet on the financial terms of the deal. AT&T has been using Xanboo’s technology for years, and is listed as an investor on Xanboo’s investor page. Update: AT&T confirmed this deal with us.

Service providers, including telcos and cable operators, have discussed the potential of offering home automation for years, and in the past couple of years have added energy management into that mix. The idea is to leverage their communications networks that already provide video, voice and web service, to offer home security systems that use connected video cameras, and energy management services, which display the energy consumption of connected devices and appliances throughout the home. By offering these extra services, broadband companies are hoping to differentiate themselves and win over new customers (reducing that nasty thing called “churn“). At the same time, they’re partnering with — or in this case acquiring — startups that can tap into that market.

Verizon said this summer that it plans to offer some sort of home automation and energy management service over its fiber network before the end of the year (though, it’s getting close for them, and they said the same thing for 2009). Verizon has partnered with 4Home in the past. Cable company Comcast has backed iControl, a six-year-old company that sells a home energy management products.

AT&T is also active in the smart grid space, selling space on its wireless networks to third parties to connect smart meters and utilities. Could Xanboo play a role in AT&T’s smart grid division? Xanboo says on its web site that it is already working with utilities and sells a connected thermostat, too, so it’s clearly knee-deep in the smart grid home energy market. We’ll bring you updates when we know more.

AT&T a racheté Xanboo, une société créée il y a dix ans, qui, elle aussi, permet de piloter et surveiller l'énergie et la sécurité de son logement ainsi que les appareils vidéo, le tout à distance et sur des appareils portables. Xanboo propose aussi, par exemple, des thermostats raccordés à son réseau, pour piloter son chauffage. AT&T a expliqué qu'il s'agissait d'un complément naturel à ses services de téléphonie mobile. Le géant américain utilisait d'ailleurs la technologie de Xanboo depuis plusieurs années. Et il a fait partie des investisseurs de Xanboo.
Les acteurs des télécoms espèrent visiblement que ce type de service pourra les différencier de leurs concurrents et leur permettra de gagner de nouveaux clients. D'ailleurs, Verizon, autre opérateur de téléphonie américain, a lui aussi déclaré vouloir offrir des services de gestion de l'énergie et du smart home avant la fin de l'année. AT&T est déjà à sa façon un acteur du smart grid puisqu'il loue une partie de sa bande passante pour permettre à des tiers de connecter des compteurs intelligents et les compagnies de distribution électrique.

Motorola Buys Smart Home Startup 4Home

 
Motorola has touted its plans for the so-called smart home for years, and now it’s planning to acquire its way in with a startup that highlights energy management. Late Wednesday, Motorola announced it intends to buy up home automation and energy monitoring startup 4Home via its communications subsidiary Motorola Mobility. Terms of the deal were not disclosed.  4Home’s software enables home owners to access information — from digital media to energy info, home security and health data — across devices, and remotely. 4Home also has a business working with utilities and smart meter installers on home energy management projects. There are a few reasons why the deal is interesting. First off, Motorola chose to grab a company that hasn’t shied away from the home energy market. While a variety of home automation companies have dabbled in energy services, 4Home, like Control4, has made energy a centerpiece.

Motorola will now likely take over those utility and energy sales, and that’s a good sign for the home energy management market. Because let’s face it, the home energy management market — software, services and devices that can help home owners view and cut their energy consumption — isn’t exactly thriving right now. It’s still very early days in terms of utilities launching trials around home energy management, and consumers aren’t yet buying up energy management tools in droves. Motorola getting into the business could help boost those nascent sales. Other service providers, like Verizon, Comcast, and AT&T, have indicated plans to move into the home energy market, but haven’t launched commercial products. At the same time, it will be interesting to see how Motorola runs the smart energy side of the business; will it be aggressive in this area, or move the other way and neglect it ?

Because 4Home hasn’t placed all of its bets on home energy, and has several other important digital home verticals like connecting media and home security, it’s been smart. I would guess many of the startups focusing on energy only, and don’t have other home control functions, will struggle over the next year. As we’ve said before, the smart grid, and home energy management in particular, is the de facto place in greentech to sell your startup. Here’s a tally of the dozens of smart grid startups that have been acquired over the past few years. The list includes deals such as Silver Spring Networks buying Greenbox in 2009 and GridPoint acquiring Lixar SRS in that same year. Telcos, power companies, and smart grid networking firms have all been looking for ways to buy into home energy, and keep throwing money at the market.

Often the terms of these home energy deals aren’t disclosed, and what I’ve heard is that a lot of these acquisitions have been tiny. 4Home was more advanced than both Greenbox and Lixar SRS, so it no doubt went for a higher price than those two. Still, while home energy startups seem to be pretty good for flipping, they might not be bringing in a whole lot of return for investors.

Motorola a annoncé le rachat de la jeune société californienne 4Home, qui a levé des fonds plusieurs fois en 2010 et 2009, au moins 9 millions de dollars, notamment auprès des fonds Pond Venture Partners, Parker Price Venture Capital mais aussi du fonds de l'opérateur télécom Verizon, Verizon Investments.
4Home propose un système domotique complet incluant la gestion de l'énergie (éclairage, chauffage, air conditionné...), ainsi que des appareils électriques et multimédias, le contrôle vidéo des pièces de la maison et des systèmes de sécurité, via une plateforme centrale baptisée ControlPoint, qu'on peut gérer par internet ou sur son smartphone.
Ce système avait remporté, en 2009, le prix de l'innovation du salon de l'électronique de Las Vegas, le CES. 4Home a vu son chiffre d'affaires quadrupler en 2009 et ses effectifs ont doublé, et la société a connu encore une forte hausse en 2010. Le prix du rachat n'a pas été dévoilé, mais d'après les analystes, il ne semble pas être très élevé.
Cela fait longtemps que Motorola annonçait vouloir entrer sur le marché du smart home, mais il n'a pas voulu choisir l'une des sociétés qui se cantonnent uniquement à la gestion de l'énergie. Peut-être la présence de Motorola pourra-t-elle cependant doper ce marché de la gestion de l'énergie pour le grand public, qui, pour l'instant, semble très loin de beaucoup intéresser les consommateurs.

205.000 compteurs communicants Linky installés en France

 
Quelque 205.000 compteurs électriques intelligents ont été installés dans le cadre de l'expérimentation de ces nouveaux boîtiers en Touraine et à Lyon, a indiqué mardi la présidente du gestionnaire du réseau électrique ErDF, Michelle Bellon. Linky ? Ils en parlent !

Ce compteur d'un nouveau type, baptisé Linky, doit remplacer les 35 millions de boîtiers actuels d'ici à 2020. Actuellement expérimenté dans les régions de Tours et de Lyon, il relève et transmet la consommation électrique à distance. "Le système marche très bien, il y a très peu d'incidents, très peu de réclamations", a assuré Mme Bellon au cours d'une conférence de presse. Alors que plusieurs polémiques ont entouré le prix du compteur, Mme Bellon a assuré qu'il allait coûter "de l'ordre de 4 milliards d'euros" et qu'ErDF n'avait "aucune raison de réévaluer ce prix à la hausse".

"On est dans les clous pour le temps de pose" qui représente 50% du prix de l'opération, a assuré Mme Bellon, selon qui il faut 29 minutes en moyenne pour installer un compteur, soit moins que les prévisions d'ErDF (35 mn). ErDF, filiale d'EDF qui gère le réseau basse et moyenne tension, installe actuellement environ 5000 compteurs par semaine et a pour objectif d'en poser 300.000 avant fin mars 2011. "Ce compteur présente beaucoup d'avantages pour le client", a assuré la présidente d'ErDF, citant notamment des factures "régulières" et plus fiables et la réduction du nombre des interventions chez les particuliers. Outre les relevés de consommation, Linky permettra en effet de procéder à des changements d'abonnement ou de fournisseur sans intervention d'un technicien.

Coût du Linky : entre 120 et 240 euros comprenant la boîte (estimée à 35 euros), sa pose chez le client et le système de transmission et de traitement des données. Le tout sera, d'une façon ou d'une autre, à la charge de l'abonné. Pas lors de l'installation, mais via la facture. On parle d'un euro par mois pendant dix ans, voire deux euros, redoute la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Estimée à 4 milliards d'euros, la bascule vers Linky pourrait grimper à 8 milliards. Jean-Luc Huet, de ERDF, reste prudent : «L'expérimentation doit permettre d'évaluer les gains générés par l'installation de Linky, par exemple sur les 35 millions de kilomètres en moins parcourus par nos agents. Le coût par client devrait donc être inférieur à un euro par mois. Tout cela sera confirmé à la fin de l'expérimentation.» Mais il n'y a pas que le boîtier : s'il faut doubler le compteur avec un afficheur que le client consulte chez lui, la facture pourrait grimper. Linky ouvrira aux opérateurs un large marché «de box et de services payants proposés au client soucieux de sa consommation», dénonce Caroline Keller, de l'UFC-Que choisir. Linky est de plus, selon les ménages-cobayes, moins tolérant. Ceux abonnés à une puissance de 6 kilovolts sont obligés de passer à 9 kV, plus coûteux, parce que le Linky disjoncte dès qu'il y a surcharge.

Benchmark des émissions de CO2 des principaux électriciens européens

 

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PwC et Enerpresse révèlent  les résultats de l'étude Facteur Carbone 2010

Le facteur carbone (ou facteur d'émission) est calculé en divisant les émissions totales de CO2 par la production totale d'énergie. Il est exprimé en kg CO2/MWh qui dresse depuis neuf ans un benchmark des émissions de CO2 des principaux électriciens européens. L’année 2009 a été l’année de la crise de la demande. Sous l’effet de la crise économique, perceptible notamment dans l’industrie, la production électrique des 18 sociétés considérées a diminué de près de 6% soit une baisse de 126 TWh par rapport à leur production en 2008. Suivant la même tendance, les émissions associées chutent de plus de 8 points : 705 Mt CO2 ont été émises en 2009, soit 64 Mt CO2 de moins qu’en 2008. La baisse plus significative enregistrée pour les émissions de CO2 se traduit par une diminution du facteur carbone européen : il atteint 346 kg CO2/MWh en 2009, soit une diminution de près de 10 kg CO2/MWh par rapport à l’année 2008 (-2,7%). L’évolution du mix énergétique des électriciens vers une représentation plus forte des énergies renouvelables est un des facteurs de cette baisse.

Selon PWC, la France prend du retard sur l'éolien

 
L'éolien offshore, vers une 3ème voie française en Europe ?

Rapport PwC sur la création d’une filière industrielle française de l’éolien offshore

Selon l’enquête menée par PwC auprès de plus de 60 experts et sociétés de la filière éolienne, le développement de la filière passe par le offshore. En 2035, la puissance éolienne offshore cumulée en Europe dépassera celle de l’éolien onshore¹. Malgré l’avance prise par les industries d'Europe du Nord et notamment allemande sur ce secteur, la France possède tous les atouts pour capter la croissance du marché de l’offshore à condition du lancement rapide de l’appel d’offres prévu par le gouvernement pour 3.000 MW le long des côtes françaises. Une fois le développement de la filière amorcée sur le marché national, il s’agira pour les acteurs français de trouver des relais de croissance sur le marché européen. L'innovation sera un facteur déterminant pour revenir dans la course.

http://www.pwc.fr/eolien-offshore-vers-une-3eme-voie-francaise-en-europe.html

La croissance de la filière éolienne passe par la montée en puissance de l’offshore

A l'avenir, le développement de la filière éolienne passera par l'installation d'éoliennes en mer. En 2035, la puissance éolienne offshore cumulée en Europe dépassera celle de l’éolien onshore. La capacité éolienne offshore installée par an dépassera pour la première fois la capacité onshore à partir de 2027².

« L’offshore réduit les nuisances visuelles et sonores par rapport à l’onshore et bénéficie d’une plus grande efficacité grâce aux vents puissants et réguliers de la mer et à des installations plus étendues que sur terre », indique Olivier Vialle, associé, Groupe Strategy, PwC.

L’éolien offshore est également créateur d’emplois. En 2010, la filière emploie déjà 150 000 personnes en Europe. Mais ces créations d'emplois bénéficient surtout aux pays industriels de l'éolien : 60 000 emplois dédiés en Allemagne, 30 000 en Espagne pour 10 000 emplois en France³

« Au-delà des enjeux industriels et environnementaux, le développement d’une filière industrielle française est porteur de croissance pour les régions côtières,  particulièrement en matière d'emploi », souligne Philippe de Degonzague, associé, responsable du Groupe Strategy.

La France doit lancer de manière urgente la série d'appels d'offres pour l'implantation d'éoliennes en mer, annoncée depuis plusieurs mois, si elle veut pouvoir rattraper son retard technologique dans le domaine, estime lundi PricewaterhouseCoopers (Pwc) dans un rapport.  La France ne possède aucun parc éolien en mer, contrairement à ses voisins comme le Royaume-Uni ou le Danemark, et a comme objectif d'installer 6000 mégawatts offshore d'ici 2020, soit l'équivalent de la puissance de six réacteurs nucléaires. Le gouvernement français a affiché depuis plusieurs mois son intention de lancer une série d'appels d'offres pour implanter 3000 MW d'éoliennes en mer mais le ministère de l'Energie tarde a en annoncer le lancement. «Il est urgent que le premier appel d'offres soit lancé pour pouvoir amorcer la création de la filière offshore française», a dit Philippe Degonzague, associé responsable du pôle Strategy chez Pwc, lors d'une conférence de presse.

Une trentaine de projets éoliens en mer d'une capacité totale de 8000 MW dont plus la moitié dans la Manche est actuellement étudiée mais seuls deux d'entre eux, au large de la Somme et de la Seine-Maritime en sont à un stade avancé, a par ailleurs dit Alexis Chauffert-Yvart, auteur du rapport. Avec ses 3500 kilomètres de côtes et son savoir-faire dans l'éolien terrestre, la France possède pourtant des atouts pour développer cette filière, même si la société de conseil ne voit pas émerger à court terme un fabricant de turbines. Les acteurs de la filière n'ont en effet actuellement pas la maîtrise de la fabrication des éoliennes maritimes et aucune entreprise française n'est parmi les dix premières mondiales, estime PricewaterhouseCoopers.

Les entreprises françaises pourraient cependant profiter de la qualité des infrastructures portuaires françaises pour assembler des éoliennes - parfois hautes de 80 mètres - et les exporter, a expliqué Alexis Chauffert-Yvart. À moyen terme, la France rattrapera son retard par l'innovation, a-t-il encore dit. La France a pour ambition d'installer 25 000 mégawatts (MW) d'éolien à l'horizon 2020, dont 6000 MW en mer, afin de contribuer à l'objectif de 23% d'énergies renouvelables dans la consommation d'électricité d'ici 2020.

Deloitte Acquires the Assets of ClearCarbon Consulting, Inc. and DOMANI Sustainability Consulting

 

Both organizations to be integrated into Deloitte’s sustainability services

NEW YORK, Dec. 13, 2010 — Deloitte today announced it has acquired the assets of ClearCarbon Consulting, Inc. (ClearCarbon) and DOMANI Sustainability Consulting, LLC, (DOMANI) both of which will be integrated into Deloitte’s sustainability services.

With ClearCarbon and DOMANI, Deloitte takes a significant step forward in achieving its goal of being a leading sustainability services provider. The combined sustainability offerings create a new hub of sustainability excellence, highlighting a combination of strategic insights and deep knowledge of complex challenges impacting organizations across all industries and sectors.

"Deloitte has identified the sustainability services market as a key growth area," said Jessica Blume, national managing principal, research and innovation, Deloitte LLP. "As an emerging offering, the acquisitions of ClearCarbon and DOMANI will further strengthen Deloitte’s ability to help clients drive value, mitigate business risk, and drive growth, efficiency and innovation through improved environmental, social and financial performance."

"ClearCarbon and DOMANI bring a suite of capabilities to Deloitte that will complement and enhance our current sustainability offerings," said Chris Park, principal, Deloitte Consulting LLP, and national leader of Deloitte’s sustainability services. "Both organizations bring a strong track record of advising large, complex organizations on a range of sustainability-related issues, helping them unlock value and mitigate risks across their organizations and throughout their supply chains. We welcome our new colleagues and look forward to bringing our enhanced capabilities to our clients."

Deloitte’s sustainability offerings draw on the insights and experience of Deloitte’s four primary business units, and include a broad and deep set of industry-specific services across corporate strategy and operations, mergers and acquisitions, information technology, human capital, corporate tax, internal and
external audit, and enterprise risk management. This approach enables Deloitte to help clients address a range of domestic and global sustainability opportunities and risks related to :

Deloitte Acquires the Assets of ClearCarbon Consulting, Inc. and DOMANI Sustainability Consulting, LLC.

• Energy supply, demand and efficiency
• Water and other resource scarcity
• Carbon and greenhouse gas management
• Demand for increased transparency and assurance of non-financial performance.

"ClearCarbon’s deep experience helping clients gain value from carbon management will further position Deloitte as the go-to advisor on these issues," said Kyle Tanger, director, Deloitte Consulting LLP. "Deloitte's strong strategic advisory capabilities in all areas of sustainability, combined with its global reach, will help our clients gain even greater value from their sustainability initiatives. We are thrilled to be part of this new hub for sustainability excellence." Tanger was chief executive officer at ClearCarbon Consulting.

"DOMANI has spent years helping our clients increase revenue, mitigate risk and reduce operating costs through improved environmental and social performance," said Will Sarni, director, Deloitte Consulting LLP. "Our vision of how companies should embrace sustainability as a core business function is well-aligned with Deloitte’s approach and we’re confident that our experience and capabilities will further benefit our combined client-base." Sarni was chief executive officer of DOMANI Sustainability Consulting.

ClearCarbon and DOMANI will operate on an interim basis as "ClearCarbon by Deloitte" and "DOMANI by Deloitte" respectively, and will further enhance Deloitte’s capabilities in areas such as :

• Sustainability Strategy & Execution
• Energy and Natural Resource Optimization and Management
• Carbon Emissions & Greenhouse Gas Inventory
• Enterprise Water Strategy
• Product Life Cycle Assessment
• Supply Chain Analysis and Supplier Engagement
• Environmental Due Diligence

Smart Grid : ZigBee more cost-effective, efficient than WiFi

 
GE came up released study results of energy efficiency and wireless communication options for smart grid devices. According to the report, ZigBee is at least two times more cost-effective and efficient than WiFi . To realize the benefits of the smart grid, it is critical that the underlying communications technology consume as little power as possible. Because of the widespread use of these communication technologies at the residential level in home area networks and in smart devices, the choice of technologies is critical,” one of the paper's authors David Najewicz said while explaining the background of the study. Najewicz is a manager of external technology programs at GE Appliances.

In the report, GE mentioned WiFi (802.11/n) and ZigBee (802.15.4) as the two technologies that best meet the overall performance and cost requirements for home-area network communications. The technologies were evaluated under typical HAN, smart-device conditions and in a configuration representative of future mass-production implementation. According to the report, on average, the ZigBee system consumed 0.39 watts over a 24-hour period, while the WiFi solution consumed more than twice (2.2 times) as much, a total of 0.87 watts over the same period.

In the report, GE anticipated that there will be 750 million to one billion smart, connected devices in the U.S by 2017. On the basis of this difference in device-level power consumption, GE estimates that consumers will be able to attain 370 MW power saving and $315 million cost saving while opting for ZigBee over WiFi. GE estimated that this power savings is equivalent to about two-thirds the annual output of a large coal plant and would represent a carbon dioxide emissions reduction of 2.17 million tons per year — or the yearly emissions of 380,000 automobiles. “Based on this experimental data, the ZigBee wireless communication technology results in the lowest energy consumption, while meeting the communication performance requirements for smart devices within a home area network. Given that cost-effectiveness and efficiency are key smart grid deliverables, the choice of ZigBee over WiFi should be clear,” the advanced systems engineer for GE Appliances, and co-author of the white paper, noted in the report.

In a separate press release, GE also announced that its nucleus energy manager with Brillion technology will be the first ZigBee-certified home energy gateway for smart grid communications and home energy management. GE’s Brillion suite of home energy solutions is already being deployed in utility pilots. These solutions include Nucleus energy manager; a programmable thermostat; an energy display; a smart phone application currently under development; a web portal; and GE Profile smart appliances.

La France à la pointe de la régulation des marchés énergétiques

 
 
L’autorité des marchés financiers et la Commission de régulation de l’énergie ont signé un accord de coopération. Ce partenariat permettra de plus grands échanges d’information sur les marchés de l'énergie et sur les quotas de CO². Communiqué de presse sur l'accord entre la CRE et l'AMF

• Proposition de réglement concernant l'intégrité et la transparence du marché de l'énergie
• Loi de régulation bancaire et financière

Les autorités de régulation françaises prennent les devants. Deux jours après la présentation, par la Commission européenne, d’une proposition de règlement sur l’intégrité et la transparence des marchés de l’énergie, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la Commission de régulation de l’énergie (CRE) anticipent ces dispositions de meilleure surveillance des marchés. Elles ont signé, vendredi 10 décembre, un accord de coopération relatif à l’échange d’informations au contrôle et à la surveillance des marchés énergétiques. Il permettra une régulation « à double commande » des marchés du gaz et de l’électricité et de leurs produits dérivés, mais également le marché de quotas des gaz à effet de serre. « Le marché dérivé sur les matières premières est important, il ne doit pas rester à l’écart du mouvement général de régulation des marchés financiers », a souligné le président de l’AMF, Jean-Pierre Jouyet. « Il faut une coordination avec les informations sur les marchés physiques et des informations sur les marchés financiers. L’un sans l’autre nous n’arriverons pas à avoir de régulation. Des échanges entre les régulateurs en charge de ces marchés sont nécessaires », a-t-il ajouté.

Cet accord est aussi une des applications de la loi sur la régulation bancaire et financière qui définit la coopération entre les régulateurs sur le marché carbone. « S'il y a un marché sur lequel le "Far West" risque de s'instituer, c'est bien celui du CO2. C’est quelque chose de très financier, de très nouveau, cela peut donner lieu à des dérives, a expliqué le président de l’AMF. Ce marché est né avant que l’on ne trouve les moyens de le réguler. »

Collaboration quotidienne. Concrètement, cet accord permet aux deux autorités de sortir du secret professionnel entre elles. Elles pourront analyser conjointement les disfonctionnements opérationnels des marchés. « Il n’y aura plus de double reporting, a souligné le président de la CRE, Philippe de Ladoucette. Ce que l’on saura d’un coté, on le transmettra à l’autre. Ce sera plus simple à la fois pour nous mais aussi pour les opérateurs à qui on ne demandera pas deux fois la même chose. » La CRE et l’AMF n’auront pas d’équipe commune mais un correspondant sera désigné dans chaque structure pour répondre aux demandes de son homologue, des réunions trimestrielles seront organisées et « il y a aura des échanges quasi quotidiens », soulignent les instances. Cependant, les effectifs restent limités. Selon M. Jouyet, par manque de moyens, seuls trois ou quatre collaborateurs des deux instances travailleront sur le marché du carbone.

Leader en Europe. Cet accord est le premier de ce type en Europe. « Par cet accord, nous espérons inspirer les travaux européens et internationaux », a précisé M. Jouyet. La Commission européenne s’est d’ailleurs engagée à publier une communication sur la régulation des marchés de matières premières au printemps 2011. « C’est tout à fait nouveau en Europe et pour une fois, la France est exemplaire, nous sommes en avance. Nous donnons le "la". La Commission européenne s’est alignée sur cette idée de faire travailler ensemble sur la régulation de l’énergie et financière. On va certainement aller vers coopération entre l’Acer (Agence de coopération des régulateurs de l'énergie, ndlr) et son homologue financier (l'Autorité européenne de régulation des marchés financiers, l'Esma, ndlr) », a ajouté M. de Ladoucette. Le président de l'AMF souhaiterait également un plus grand partenariat entre les services du commissaire au Marché intérieur et ceux du commissaire à l’Energie mais également entre la nouvelle agence de supervision financière européenne et les services de la Commission chargés de l’environnement, qui gèrent le marché des quotas de CO2.

CALENDRIER

Printemps 2011 : Publication par la Commission européenne d’une communication sur la régulation des marchés de matières premières.

Au plus tard en 2012 : Entrée en vigueur du règlement sur l’intégrité et la transparence des marchés de l’énergie, après son adoption par le Conseil et le Parlement européen. 

SmartGrains, lauréat du prix Cleantech Republic 2010

 
Après analyse des 70 dossiers de candidature reçus cette année, le jury a désigné ses favoris. Le Grand Prix 2010 est ainsi attribué à SmartGrains, dont les capteurs sans fil permettront aux automobilistes en ville de trouver une place de stationnement plus rapidement, avec, à la clé, des réductions sensibles d’émissions de CO2. A chercher une place pour se garer, les conducteurs gaspillent temps, argent et énergie en pure perte, tandis que la collectivité subit l’émission de millions de tonnes de CO2 inutiles. Les capteurs sans fil de l’entreprise détectent les véhicules, puis communiquent entre eux par ondes radio pour relayer en temps réel l’emplacement de places de stationnement disponibles aux automobilistes. La solution ParkSense repose sur l’état de l’art des communications radio ultra-basse consommation, dont un protocole propriétaire mis au point en collaboration avec l’INRIA, le CNAM et le CNRS.

Smart Grid : Actility lauréat coup de coeur du Prix Cleantech Republic de la jeune entreprise éco-innovante 2010

 

Cleantech Republic a organisé en partenariat avec Oséo, Veolia Environnement, Les Echos, Ubifrance et Ecomobilité Partenaires, le prix de la jeune entreprise Eco-innovante récompense des jeunes entreprises françaises oeuvrant dans le secteur des cleantechs (éco-innovations), c'est-à-dire dont l'activité consiste soit à inventer de nouvelles technologies, soit à concevoir des services innovants qui contribuent à une réduction des atteintes environnementales ou correspondent à des objectifs de durabilité. Après avoir examiné 70 dossiers de candidature, le jury composé d'experts, de journalistes et de professionnels du secteur des cleantechs, le prix Coup de Coeur est revenu à Actility. (www.cleantechrepublic.com)

Actility développe ThingPark une plateforme de communication M2M (Machine to machine) nouvelle génération adaptée au déploiement massif d'applications critiques. Sur cette infrastructure, la société met en oeuvre un ensemble d'applications visant à optimiser la gestion de la demande d'énergie électrique dans le cadre du smartgrid, afin de réduire les pointes de consommation, de diminuer la quantité de CO2 émise, et de limiter les investissements nécessaires dans les réseaux de distribution électruiques pour satisfaire l'augmentation de la consommation. L’entreprise va fournir la première place de marché « à la Apple – Itune » permettant aux opérateurs télécoms d’ouvrir leur box internet aux applications Smart Grid et Machine-to-Machine. Ce qui passe par le développement de la première plate-forme conforme aux standards ETSI. La plate-forme sera hébergée, offrant ainsi un déploiement plus rapide, un cout opérationnel réduit et une barrière financière à l’entrée plus faible pour nos clients.

Actility a été fondée en 2010 par Olivier Hersent, acteur reconnu de l'industrie de l'IT. La société a reçu 3 millions d'euros d'investissement de Truffle Capital lors d'un premier tour, afin de financer la mise en oeuvre de la plateforme ThingPark, qui devrait être opérationnelle en 2011. L'équipe d'Actility est à l'origine de la voix sur IP en Europe sur des box Internet dont la gestion de l'ensemble de la LiveBox d'Orange. (www.actility.com)