Le laboratoire commun de recherche LINCS (Laboratory for Information, Networking and Communication Sciences) a été inauguré dans les locaux de l’UPMC – INRIA lundi 2 mai. Dédié à la recherche sur l’internet du futur, il a été créé par l’INRIA, l’UPMC, l’Institut Télécom et Alcatel Lucent. Son objectif est de créer "un lieu de rencontre scientifique facilitant la mise en place de synergies plus fortes conduisant à une meilleure production scientifique et à plus d’attractivité".
Inauguré le 2 mai par Valérie Pécresse, le Lincs regroupe 50 chercheurs issus de l’Inria, de l’Institut Télécoms, de l’UPMC et d’Alcatel-Lucent. Leur ambitieux, devenir la référence internationale de la recherche sur l’Internet du futur. Malgré son acronyme anglo-saxon, ce laboratoire de l’Internet du futur réunit quatre partenaires français dont une entreprise privée. L’équipementier télécoms Alcatel-Lucent s’est en effet associé à l’Inria, à l’Institut Télécom et à l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie), pour créer un laboratoire collaboratif public-privé.
Il regroupe physiquement, dans les mêmes locaux, une équipe de 50 chercheurs (dont 15 permanents) dirigés par Daniel Kofman, professeur à Telecom Paristech et en charge du laboratoire Networks for the future de l’Institut Télécom. Ils prolongeront et partageront leurs travaux existants autour du sujet, vaste s’il en est, de l’internet du futur, qui concerne aussi bien l’Internet des objets, les systèmes centrés sur le contenu, que le cloud computing. Une des démonstrations présentées à la ministre a ainsi porté sur l’optimisation des réseaux mobiles très haut débit par le biais d’une modélisation inspirée de la physique statistique. Avec le Lincs, ses travaux, ses publications, les quatre partenaires espèrent attirer l’attention des meilleurs chercheurs internationaux du domaine.
"La thématique des réseaux et services de communication a été identifiée comme étant un élément clef du développement de la société numérique et des emplois de demain, a commenté Jean-Charles Pomerol, président de l’UPMC. Elle nécessite des recherches sur les évolutions de l’Internet et des réseaux de communication et leur fiabilité, sur les services de communication et la création de nouveaux contenus et sur les interfaces avec le monde physique et les nouveaux services à la personne."
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