La ministre de la Recherche Valérie Pécresse a annoncé mercredi la sélection de 13 projets concernant les nanotechnologies et la bio-informatique, qui bénéficieront d'une enveloppe de plus de 25 millions d'euros, dans le cadre des Investissements d'avenir issus du Grand emprunt.
Le projet de diagnostic précoce du cancer de la prostate BiTum (CEA), qui doit combiner diverses techniques d'imagerie, bénéficiera d'un financement de 1,35 million d'euros.
Digidiag, projet de l'Université de Strasbourg visant à diagnostiquer cancers, maladies d'Alzheimer ou auto-immunes grâce à des "laboratoires sur puces", très miniaturisés, se voit attribuer 7,3 millions d'euros.
NanoCTC, destiné à caractériser précisément les cellules tumorales circulantes, IBFC, visant à optimiser les performances des biopiles implantables, ainsi que nUCA (systèmes d'imagerie miniatures) font également partie des projets de nano-biotechnologie retenus.
Autre lauréat, VIBBnano (Université de Bordeaux/CNRS) vise à développer des nanosystèmes biologiques susceptibles de venir réparer des lésions directement au niveau de l'ADN, a précisé le ministère dans un communiqué.
Sept projets de bio-informatique se partageront 10 millions d'euros, parmi lesquels Ancestrome (Université Claude Bernard à Lyon) portant sur l'évolution des espèces dans leur environnement et Brainomics (CEA) visant à accroître les connaissances sur la structure et le fonctionnement du cerveau.
Deux projets de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) destinés à mieux comprendre les maladies animales (MIMHES) et à modéliser les processus olfactifs des papillons afin de créer des nez artificiels pour détecter les pollutions (Phérotaxis) ont également été sélectionnés.
Les trois autres lauréats pour la bio-informatique sont Bacnet et Bip Bip, tous deux portés par l'Institut Pasteur, ainsi que Iceberg (Inria).
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