L'Assemblée générale va examiner les avancées réalisées dans la mise en oeuvre de la Stratégie mondiale contre le terrorisme, un document unique adopté à l'unanimité par les États Membres en septembre 2006. « Le terrorisme représente une des plus graves menaces à la paix et à la sécurité internationales. Il n'a pas de frontières et il nous touche tous », a déclaré ce matin le président Srgjan Kerim, lors de la séance officieuse en plénière.
Mais l'Assemblée générale a suivi les recommandations des dirigeants mondiaux et a adopté une approche complète et collective afin de contrer le terrorisme à l'échelle nationale, régionale et internationale, a-t-il rappelé.
Le document contient en effet une cinquantaine de points regroupés en quatre chapitres, qui représentent les quatre piliers de la stratégie.
L'année dernière, les 192 États Membres se sont engagés à prendre des mesures pour « traiter les problèmes qui sont à la source du terrorisme » et « empêcher et combattre le terrorisme ». Ils se sont aussi engagés à prendre des mesures pour « accroître leur capacité de lutte contre le terrorisme et renforcer le rôle du système des Nations Unies dans ce domaine » et pour « assurer le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit en tant que fondement essentiel de cette lutte » (dépêche du 08.09.2006).
Si l'examen de la mise en oeuvre doit avoir lieu l'année prochaine, le président de l'Assemblée générale a cependant voulu réunir les États Membres à mi-parcours afin de soutenir les efforts entrepris et pouvoir connaître les avancées réalisées dans les pays.
Srgjan Kerim, qui a mis l'accent sur les partenariats avec le système de l'ONU, le secteur privé et la société civile, souhaite en effet que les Etats fassent partager leurs meilleures pratiques, les initiatives et actions entreprises, ainsi que les éventuelles lacunes observées.
Tout en soulignant le caractère « historique » de cette démarche mondiale, il a remercié les États pour leur coopération avec l'Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme, qui regroupe 24 entités différentes de l'ONU.