En négligeant les utilisateurs finaux, les compteurs intelligents actuels repoussent d’autant l’émergence des réseaux physiques intelligents, pourtant indispensables pour réduire l’empreinte écologique de notre société.
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Balises: compteur électrique évolué, Electricité Réseau Distribution France, ERDF, Michèle BELLON
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Balises: Christine LE BIHAN, Commission de régulation de l'énergie, CRE
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Communiqué de presse du 1er décembre 2010 de la CLCV sur les compteurs "Linky".Extrait du commniqué de presse
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Rédigé à 15H19 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Compteurs électriques intelligents, déploiement, Linky
![]() "Depuis plusieurs mois, la CNIL participe au groupe de travail de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) sur les compteurs électriques "intelligents". Lors de la séance plénière du 14 octobre 2010, notre Commission a élaboré des recommandations permettant de limiter les atteintes à la vie privée et aux libertés de ces dispositifs innovants. En quoi consistent les compteurs électriques "intelligents" ? Les "compteurs intelligents" se différencient des compteurs traditionnels par leur capacité à transmettre de façon électronique les index de consommation à l'opérateur de réseau. Les réseaux intelligents utilisent des moyens informatiques évolués afin d'optimiser la production et l'acheminement de l'électricité grâce à la télétransmission. En plus de l'optimisation de la production, ces systèmes permettent de faciliter la facturation des abonnés. Ils permettent également aux distributeurs de réaliser, de manière automatique, certaines opérations techniques à distance, comme la coupure ou le changement de puissance du compteur. Toutefois, les dispositifs font apparaître de nouvelles exigences de sécurité afin d'éviter qu'un tiers non autorisé malveillant ne coupe l'alimentation électrique d'un particulier à distance. Quelles sont les recommandations de la CNIL ? * pour les mesures de sécurité Certaines des infrastructures relatives à la télésurveillance et l'acquisition de données (systèmes SCADA) qui utilisent Internet pour réaliser des transmissions d'informations sont insuffisamment sécurisées. La Commission recommande donc d'être vigilant sur la sécurisation de ces infrastructures critiques. Les impacts potentiels de ce genre d'attaque peuvent être - comme l'atteste l'exemple récent du virus Stuxnet en Iran qui a perturbé le fonctionnement de centrales, - dramatiques et endommager physiquement des centrales de production électrique. Ceci pourrait entrainer une réaction en chaine sur le réseau électrique et qui engendrerait des coupures de courant à grande échelle. En termes de confidentialité des données, la Commission recommande que les mesures nécessaires soient prises tant au niveau du compteur (puisque les données y sont stockées deux mois) qu'au niveau des serveurs où remontent les données collectées via la télétransmission. Il s'agit d'assurer le chiffrement des données, de mettre en place un système de gestion des habilitations des personnes y ayant accès et une traçabilité des connexions au serveur. * pour le suivi des habitudes de consommation des personnes Les dispositifs intelligents ont fait naître une crainte importante en matière de garantie de la vie privée. En effet, les informations précises obtenues sur la consommation électrique de l'abonné permettent de déduire quelles sont ses habitudes de vie (heure de lever, heure de coucher…) ou même, dans des cas spécifiques, le type d'appareils utilisés. C'est pourquoi, la Commission recommande une adaptation du niveau de détail des données en fonction des différents usages. En effet, si des informations détaillées sont parfois nécessaires pour gérer la gestion du réseau, un relevé journalier est suffisant pour la facturation d'un abonnement standard. * pour l'information des personnes La Commission rappelle aux principaux opérateurs de réseaux qu'une information sur les modalités d'exercice des droits des personnes devra être donnée par le biais du contrat d'abonnement et lors de l'installation des nouveaux compteurs. La CNIL propose que soit remise une plaquette d'information explicative détaillant les nouvelles fonctionnalités de ces compteurs (telles que la télétransmission). Concernant les services optionnels qui seront proposés et qui nécessiteront l'utilisation d'informations précises de consommation, l'usager devra également être informé afin que son consentement soit éclairé. En effet, pour être destinataire des informations liées aux consommations d'énergie, les fournisseurs d'énergie devront impérativement obtenir l'accord des consommateurs." |
Rédigé à 08H34 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) s'est dite "opposée" au déploiement des compteurs électriques "intelligents", censés remplacer les 35 millions de compteurs actuels. Le compteur Linky doit remplacer les boîtiers actuels d'ici à 2020. Actuellement expérimenté dans les régions de Tours et de Lyon, il relève et transmet la consommation électrique pratiquement en temps réel. "Il est inacceptable que les consommateurs supportent le coût financier de compteurs qu'ils n'ont pas demandé, qui ne répondent pas à leur information, dont la fiabilité technique n'est pas certaine et dont le principal atout est de permettre la réalisation de gains de productivité substantiels pour le gestionnaire de réseau" ErDF, dénonce la CLCV dans un communiqué.
Selon le gestionnaire du réseau d'électricité ErDF, le coût de Linky pour les consommateurs ne devrait pas dépasser un à deux euros par mois pendant 10 ans, soit au total 120 à 240 euros. "Linky va bénéficier prioritairement au gestionnaire de réseau de distribution en lui permettant de réaliser de très importants gains de productivité liés à la suppression des interventions des personnels sur le terrain pour les relevés", poursuit l'association. "Il est donc normal que les consommateurs bénéficient des gains de productivité réalisés par ErDF et que ce compteur soit mis à disposition sans frais pour faciliter une régulation de la demande souhaitée par tous", ajoute l'association.
L'association de consommateurs fait part de son assentiment quant au "principe" du déploiement de compteurs évolués mais estime être "loin du compte quant aux objectifs affichés". Compte tenu de l'emplacement des compteurs, les consommateurs ne pourront pas être "informés de leur consommation", observe-t-elle.
De fait, cet argument semble progressivement abandonné par les promoteurs du compteur Linky. Lors d'un voyage de presse en Suède, les dirigeants d'ERDF ont indiqué aux journalistes que ce compteur n'était pas destiné à faire des économies d'énergie. Lors d'une table-ronde organisée par la commission de l'économie du Sénat, Pierre-Marie Abadie (DGEC) a indiqué que les compteurs Linky "n'entraînent pas immédiatement des économies d'énergie".
La CLCV s'interroge sur les conséquences pour les consommateurs de "la possibilité technique d’avoir jusqu’à 7 tarifications différentes de fourniture et 4 tarifications". Comment cela se traduira-t-il en termes de "lisibilité et de (...) comparabilité des tarifs"? Elle pose aussi la question de systèmes concurrents "comme le boitier « Bluepod» (ndlr: Voltalis). Va-t-on laisser se développer des offres faisant double emploi?" Enfin, la question du coût reste floue, la CLCV s'interrogeant aussi sur l'impact d'un "affichage déporté (que Linky réponde à ce pourquoi il doit être installé) de l’ordre de 50 euros".
S'opposant à la généralisation des compteurs Linky, la CLCV demande une évaluation précise du coût mais également "la prise en charge financière des installations par les gestionnaires de réseau et les fournisseurs, principaux bénéficiaires", plaide pour "une expertise sur l’efficacité technique des compteurs" (et leur utilité en termes de maîtrise de la consommation ainsi que leur compatibilité "avec le développement à venir de la production décentralisée d’ENR, avant tout déploiement", sans oublier des "garanties concernant les données personnelles que transmettront ces nouveaux compteurs", dans le droit fil des recommandations de la CNIL. Elle invite également "les syndicats départementaux de l’énergie, autorités concédantes du service public de l’électricité qui perçoivent les taxes locales sur l’électricité, (à se positionner) sur ces questions qui affectent le réseau local de distribution dont ils sont propriétaires, jusqu’au domicile des particuliers".
En savoir plus
> La FNCCR a rédigé une note de position relative au déploiement des compteurs évolués.
> Un décret publié le 2 septembre au Journal officiel "rend obligatoire la mise en œuvre de compteurs «communicants» par les gestionnaires de réseaux électriques et précise le statut des données de comptage". Depuis, le gouvernement a annoncé une prolongation de l'expérimentation jusqu'au 31 mars 2011...
> ... mais le décret n'a pas été modifié. Ce qui a conduit deux syndicats d'énergie, le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre et Loire (SIEIL) et le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication (SIPPEREC), à engager un recours gracieux auprès du Premier Ministre contre ce décret.
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Balises: CLCV, compteur électrique intelligent, Consommation, Logement et Cadre de Vie
Compteurs communicants, pas transparents |
Contre-courant - Écrit par Arnaud Bihel |
Dans les prochaines années, les vieux compteurs électriques seront tous remplacés par des modèles de nouvelle génération : des « compteurs communicants ». Des machines capables de mesurer des données détaillées sur la consommation électrique d'un foyer. Avantageux pour les distributeurs, pas forcément pour les consommateurs. Car derrière ces compteurs, il y a aussi la question des "afficheurs".
Pas un dossier délicat pour la CNIL Le consensus se fait sur un point : le projet ne peut qu'induire des bénéfices environnementaux, en favorisant les économies d'énergie et une meilleure adaptation aux pics de consommation. Mais des points de friction demeurent. Polémique d'abord sur la collecte des données. Tous ces détails sur les habitudes de consommation d'un foyer, récoltés par EDF ou autres opérateurs d'électricité, ne sont-ils pas trop intrusifs ? Il sera en effet possible de connaître les horaire de réveil des habitants d'un appartement, « le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster…) » : la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) dresse ce constat mais ne s'en alarme pas, insistant surtout sur la nécessaire sécurisation des données. Pour le reste, « ce n'est pas le dossier le plus délicat que nous ayons eu à traiter », estime le sénateur Claude Domeizel, commissaire de la CNIL. Lequel, il est vrai, ne cache pas son avis d'élu : « Si seulement ces compteurs pouvaient arriver plus vite dans les foyers !
Loin de l'ambition du Grenelle Pourtant, d'autres estiment que ces compteurs arrivent trop vite, justement. Le gouvernement l'assure : le processus suit son cours, et la généralisation ne pourra être officiellement décidée avant le printemps prochain. Mais aux yeux d'Alain Bazot, président de l'union de consommateurs UFC-Que Choisir, elle est déjà actée, et menée « au pas de charge » (1). Alors même que le projet ne remplit pas les objectifs initiaux du Grenelle de l'environnement. La loi "Grenelle 1" publiée le 3 août 2009 prévoit en effet « la généralisation des compteurs intelligents afin de permettre aux occupants de logements de mieux connaître leur consommation d'énergie en temps réel et ainsi de la maîtriser. » Or le système actuel « s'écarte de cette ambition », souligne Alain Bazot. Car ces boîtiers fournissent bien des informations détaillées à ERDF, la filiale d'EDF distributrice d'électricité, et au fournisseur. Mais le particulier, lui, ne connaîtra pas plus qu'avant les détails de sa consommation. D'autant que, comme ceux de l'ancienne génération, la moitié de ces compteurs (et jusqu'à 80% en zone rurale) seront installés en dehors du domicile.
La nécessaire information en temps réel Or, il est primordial de donner la possibilité aux particulier d'accéder directement aux données s'ils veulent effectivement agir sur leur consommation. Comme le rappelle Virginie Schwartz, de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), plusieurs tests menés à l'étranger témoignent que l'information en temps réel sur sa consommation d'énergie permet au consommateur de réaliser des économies d'énergie de l'ordre de 5 à 15%. Mais avec les compteurs communicants actuels les particuliers devront, pour connaître ces informations en direct, se doter d'un "afficheur", un autre boitier. Conclusion d'Alain Bazo : « Il va falloir payer pour consommer moins ». Le 13 novembre, l'UFC-Que Choisir rappelait ainsi sa position : « Les seuls grands gagnants, ce sont les fournisseurs d’énergie, qui vont pouvoir adapter leurs offres tarifaires, facturer au prix fort les périodes de forte consommation et faire payer le suivi de la consommation en option ! »
Les afficheurs, nouvel enjeu Faut-il développer une offre privée, concurrentielle, sur ces afficheurs ? En donner la maîtrise au fournisseur ? Ou permettre au moins, par le biais des compteurs, un dispositif minimal d'information du consommateur ? Les enjeux de ces « services en aval » ne sont pas anodins, reconnaît Pierre-Marie Abadie, directeur de l'Energie au ministère de l'Ecologie. A ses yeux, avec le simple compteur communicant, « les gains pour le fournisseur restent minimes », d'où l'intérêt de coupler ce matériel à d'autre services, comme des systèmes d'alarme ou de télésurveillance. Derrière ces compteurs communicants s'ouvre donc un nouveau territoire. Et déjà des prospecteurs prêts à s'élancer. Une telle ouverture du marché inquiète Pierre Bivas, fondateur de Voltalis. Sa société diffuse déjà des instruments qui permettent aux compteurs existants de communiquer et moduler la consommation d'électricité. Pour lui, les nouveaux compteurs ne sont donc pas une révolution, mais « une occasion donnée à des sociétés d'ingénierie d'entrer en jeu ». Des sociétés dont l'objectif, rappelle-t-il, est de faire du profit, « pas de faire baisser la facture, ni de protéger la planète ou le consommateur... ».
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Balises: Compteurs communicants, compteurs électriques, consommation électrique, Linky, Pierre Bivas, Voltalis
Le créateur du Nabaztag dit tout sur son nouveau projet |
Sen.se, la nouvelle start-up de Rafi Haladjian, ouvre sa version bêta le 1er décembre. Le créateur du lapin Nabaztag (revendu à Mindscape en octobre 2009 alors que la société était en difficulté), qui s'est écoulé à 180 000 exemplaires, en est à sa 17e création d'entreprise. Cette fois, il s'attaque encore à l'internet des objets. Parmi les objets communicants d'aujourd'hui, on peut citer Zéo, un "coach de sommeil", Philips Direct Life, un gestionnaire de santé , AlertMe, un système domotique qui vous aide à réduire votre consommation d'énergie. Withings, un pèse-personne WiFi connecté à internet...Parmi les objets communicants de demain , on pense aux futurs afficheurs déportés des compteurs intelligents.
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Balises: AlertMe, objets communicants, Philips Direct Life, Withings, Zéo
Cette table ronde, destinée à éclairer les enjeux du compteur électrique évolué avant que le Gouvernement prenne une décision quant à son éventuelle généralisation, réunira des représentants de la CRE, d’ERDF, de la CNIL, de l’ADEME, des associations de consommateurs, de la FNCCR, de Voltalis, d’EDF et de l’administration. Cette table ronde est ouverte à la presse et au public. Le compte rendu de cette table-ronde sera disponible dès le samedi suivant sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/economie.html
Elle sera retransmise en direct sur le site du Sénat et les images de ces auditions seront également disponibles en VOD sur le site du Sénat : http://videos.senat.fr/video/index.html
Contact presse : Ali Si Mohamed 01 42 34 25 11 [email protected]
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Balises: ADEME, associations de consommateurs, CNIL, compteur électrique évolué, CRE, EDF, ERDF, FNCCR, groupe d’études de l’énergie, Ladislas Poniatowski, Voltalis
Compteurs Alors que les compteurs électriques Linky s’apprêtent à entrer dans les foyers, la polémique ne désenfle pas, tant sur leur efficacité que l’éventuel surcoût qui pourrait affecter les ménages. Et pourtant, 35 millions de foyers auront usage de ce fameux boîtier entre 2012 et 2017. L’expérimentation des compteurs intelligents, qui a porté sur 300 000 installations, prendra fin au 31 mars prochain. Mais d’ici-là, serons-nous plus avancés ? Car ces compteurs soulèvent de nombreuses interrogations, dont un possible doublement de la facture électrique, jusqu’à 8 milliards d’euros. Ainsi, l’association UFC-Que Choisir dénonce une expérimentation qui « n’a pas le temps de faire ses preuves », et victime d'un « passage en force du gouvernement ». électriques intelligents : La question reste entière
Dans d’autres pays européens, comme aux Pays-Bas, la mise en place du boîtier a été déprogrammée, du fait d’un risque sur la confidentialité des données. Car, selon Les Echos, « si une directive européenne souhaite que 80 % des clients soient équipés de systèmes intelligents d’ici à 2020, elle souligne que leur mise en place peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l’ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur ». Ce qui fait que si le test de ces machines n’est pas concluant, il n’y a pas d’obligation de s’en pourvoir.
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Balises: Compteurs électriques intelligents
Oyez la véridique histoire du compteur électrique… Elle démarre poétiquement avec une directive européenne : selon cette directive, il faut qu’en 2020 au moins quatre foyers européens sur cinq soient équipés de compteurs com-mu-ni-cants.
Imaginez un compteur relié à un grand ordinateur central, auquel il enverrait en temps réel vos chiffres de consommation : génial, non ? Du coup les agents ERDF (la filiale de distribution d’EDF) n’auraient plus à passer chez vous : quelle économie de transport ! Voilà qui est bon pour la planète ! En plus, affirment les promoteurs de ce nouveau compteur, vous pourrez connaître votre consommation à la minute près. Donc faire moult calculs malins, et vous adapter en conséquence, dîner à 2 heures du matin pour bénéficier du tarif de nuit par exemple… ERDF prétend que sur une facture annuelle de 400 euros vous pourrez économiser 50 euros. Là encore, qui vous dit merci ? La planète. Et c’est parti. Pas moins de 180 000 « compteurs intelligents » baptisés Linky sont en train d’être installés en Touraine et dans le Lyonnais. Et avant même d’attendre le « retour d’expérience », comme on dit, de ce test grandeur nature : Borloo a décrété qu’à partir de janvier prochain tous les vieux compteurs devront être remplacés. Soit 35 millions, à plus de 120 euros pièce, faites le calcul…
Léger hic : ce sont les consommateurs qui paieront. Mais puisque c’est pour leur bien… Autre léger hic : à partir des données fournies par Linky, distributeurs et fournisseurs pourront savoir à quelle heure vous éteignez, vous vous levez, vous prenez une douche, vous vous servez du four, de la bouilloire, du toaster… Le 5 août dernier, la Cnil s’en est inquiétée et a réclamé « des garanties sérieuses sur la sécurisation de ces données et leur confidentialité ». Mais on sait à quel point les recommandations de la Cnil sont respectées. Troisième léger hic : après examen du test en cours, l’Ademe vient de s’apercevoir que Linky sera très utile aux fournisseurs, qui pourront adapter leurs grilles tarifaires et facturer au prix fort les périodes de forte consommation, mais guère à l’usager. Un, la moitié des compteurs sont à l’extérieur des logements, il faudra donc s’acheter un boîtier supplémentaire pour avoir accès aux infos ; deux, Linky « ne restitue pas du tout les données qu’il relève aux consommateurs, donc il ne leur offre aucune garantie d’économie d’énergie » !
On l’aura compris : une fois de plus, l’écologie revue et corrigée à la sauce Grenelle permet, derrière de vertueux discours de façade, de fliquer les usagers, de leur faire les poches et de les rendre encore plus dépendants d’une bureaucratie dernier cri. Point de détail, sur lequel les promoteurs du compteur trop malin n’insistent guère : couper l’électricité des mauvais payeurs pourra désormais se faire à distance, d’un simple clic. Merci Linky !
Le Canard Enchaîné N° 4700 du 24 novembre 2010
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Balises: consommateurs, distributeurs, données, fournisseurs, Linky, économie d’énergie
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Balises: CNIL, compteurs électriques "intelligents", gestion des données
Linky, le compteur électrique qui fâche
Alors que le gouvernement français vise un déploiement national entre 2012 et 2017, associations de consommateurs et fournisseurs d'électricité dénoncent un « passage en force ». Mais pour ErDF le temps presse : Google et IBM entrent dans la course.
Un happy end dont rêve Michèle Bellon, la nouvelle patronne d'ErDF, le gestionnaire du réseau de distribution électrique, en charge du déploiement des compteurs intelligents dans l'Hexagone. Depuis le début de l'expérimentation, en mars, le nouveau compteur Linky a lui aussi défrayé la chronique. A Lyon, certains modèles ont pris feu, apparemment par accident… Surtout, le distributeur n'est pas parvenu à éteindre complètement la polémique sur un doublement possible de la facture, jusqu'à 8 milliards d'euros. Question clef pour le consommateur, qui doit financer le projet via les tarifs.
Face aux critiques, la filiale d'EDF est désarmée. « Nous ne savons plus comment communiquer sur Linky, admet un manager. Nos messages ne passent pas. »
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Balises: compteur électrique, EDF, ERDF, Linky
Les grandes entreprises d'électricité, leurs fournisseurs technologiques et les groupes industriels se sont réunis dans un lobby, la "Smart Energy Demand Coalition", présenté à la conférence européenne du SET (Strategic Energy Technology) Plan. On y retrouve parmi les fondateurs eMeter et VaasaETT, mais aussi Landis+Gyr, EDF, ENEL,Gas Natural Fenosa, le Climate Group, Vodafone, l'université Comillas de Madrid, le European Smart Meter Investment Group, la coalition Offre Demande et Smart Grid, l'alliance de gestion de la demande de pointe, Capgemini, Entelios, Joule AM, Schneider Electric, l'alliance ZigBee, et Silver Spring Networks.
"Les régulateurs de toute l'Europe débattent actuellement et mettent en place les normes relatives aux compteurs et réseaux intelligents, notamment les plate-formes sur lesquelles la réponse à la demande et les programmes d'efficience énergétique seront construits. Cela aidera les consommateurs d'électricité à contribuer au succès du plan 2020 de lutte contre le changement climatique de l'Union Européenne." explique Jessica Stromback. "Notre but est d'offrir une information utile sur les acteurs du marché, leur rôle, leurs besoins et leurs actions".
"Comme l'ont laissé apparaître de nombreux tests de compteurs intelligents en Europe, le développement technologique qui laisserait de côté les programmes auprès du consommateur ne peut procurer de résultats pour le consommateur qui justifie les coûts engagés" explique Chris King. "eMeter a mis en place divers projets en Europe et a travaillé avec le régulateur de pays de l'UE sur les problématiques de compteurs intelligents. Nous mettons particulièrement l'accent sur les résultats liés à une demande d'énergie plus intelligente."
Rédigé à 08H28 dans Compteurs intelligents, Electricité, Europe, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Bruxelles, Smart Energy Demand Coalition
Le nouveau compteur électrique "intelligent" va-t-il permettre à tous les Français de mieux contrôler leur consommation d'énergie ou cette faculté sera-t-elle réservée à quelques consommateurs riches et motivés ? Le débat est vif et encore loin d'être tranché.
Baptisé Linky, ce compteur capable de transmettre des informations à distance doit être installé dans 35 millions de foyers d'ici à 2020. A l'origine, sa mise en place visait à réduire les déplacements d'agents ErDF chargés des relevés de consommation et autres interventions techniques. Le nouveau compteur doit permettre au gestionnaire du réseau électrique d'économiser 35 millions de kilomètres par an en frais de déplacements. "L'efficacité énergétique n'était pas l'objectif prioritaire", rappelle Michèle Bellon, présidente d'ErDF.
Mais depuis 2007, le Grenelle de l'Environnement a fait du compteur "intelligent" un outil de maîtrise de la consommation d'énergie. Une mission qu'il risque cependant d'avoir du mal à remplir, d'après l'Agence de l'Environnement et de Maîtrise de l'Energie (Ademe). L'Ademe a en effet souligné que Linky ne permettait pas de faire des économies d'énergie, sauf à lui adjoindre un "affichage pédagogique en temps réel" de la consommation d'électricité.
Cette analyse est confirmée par l'expérience suédoise, où le groupe allemand Eon a installé un million de compteurs "évolués" sans constater d'impact sur la consommation d'électricité. "Ce n'était pas le but recherché. Il s'agissait d'avoir une facturation plus précise. Mais aujourd'hui le débat évolue sur la réduction de la consommation d'énergie", explique Jan-Erik Olsson, directeur "stratégie et communication" d'Eon Grid à Malmö (Sud-Ouest de la Suède).
En France, le choix a été fait, sous l'égide de la Commission de Régulation de l'Energie, de retenir un compteur aussi simple que possible, financé par le service public d'ErDF, et de laisser les services additionnels sous la responsabilité des fournisseurs d'énergie. C'est donc EDF, GDF Suez, Poweo ou Direct Energie qui pourront fournir à leurs clients des services payants de maîtrise de la consommation d'énergie, voire de la télésurveillance ou un contrôle à distance de certains appareils ménagers (chauffage, lave-linge).
Cette délimitation de la frontière entre service public et marché fait aujourd'hui débat.
L'Ademe, qui estime qu'il est possible de réduire sa consommation de cinq à 15% en disposant d'une meilleure information sur sa consommation, a jugé "souhaitable" que l'écran déporté soit financé par le service public afin d'éviter "que les ménages les plus modestes n'en bénéficient pas".
"Le compteur ne doit pas être réservé aux +bobos+", abonde Bruno Léchevin, directeur général des services du médiateur de l'énergie. "Il doit être un objet d'intérêt général avant d'être un objet de marché", ajoute-t-il.
Le risque est cependant qu'un tel écran d'affichage devienne très vite obsolète, alors que le compteur a vocation à durer 50 ans. ErDF a en outre mis en avant le prix prohibitif d'un tel affichage (50 euros) qui grèverait les finances du projet (120 euros par compteur). De source industrielle, on avance un prix plus proche de 20 euros, voire moins en optant pour un système d'alerte par diodes ou par gyrophare.
L'association de consommateurs UFC Que Choisir demande qu'un test soit mené pour vérifier l'utilité d'un tel afficheur.
Rédigé à 15H03 dans Compteurs intelligents, Consommation, Economie d'énergie, Efficacité Energétique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Ademe, afficheur, Agence de l'Environnement et de Maîtrise de l'Energie, compteur électrique intelligent, consommation d'énergie, Direct Energie, EDF, ErDF, gadget, GDF Suez, Linky, Poweo, relevés de consommation
En négligeant les utilisateurs finaux, les compteurs intelligents actuels repoussent d’autant l’émergence des réseaux physiques intelligents, pourtant indispensables pour réduire l’empreinte écologique de notre société.
Les logements neufs devront disposer de compteurs électriques intelligents (smart meter) dès 2012. La France se met ainsi en conformité avec la directive 2006/32/CE du Parlement européen relative à l'efficacité énergétique dans les utilisations finales. Ces compteurs intègrent un modem CPL qui achemine des informations en temps réel - consommation instantanée, pic de puissance demandée, etc. - vers les concentrateurs de l’entreprise chargée de distribuer l’électricité en France : ERDF. L’objectif de ce déploiement de grande ampleur (35 millions de compteurs) est d’adapter plus finement la production d’électricité à la demande pour éviter d’en produire inutilement. Pour trois raisons. D’une part, on ne sait toujours pas stocker de grandes quantités d’électricité. Ce qui n’est pas consommé est donc perdu. D’autre part, l’électricité est produite essentiellement à partir de sources primaires non renouvelables – uranium, pétrole, charbon, gaz – et carbonées.
Enfin, le prix de ces ressources non renouvelables augmente continuellement, ce qui grève à la fois le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. Le déploiement accéléré de compteurs intelligents semble cohérent et propose une vitrine pour le savoir-faire européen en matière de TIC durables. Sauf que chaque compteur coûte entre 120 et 240 euros, pris en charge par le consommateur final. A ce tarif, on eut aimé pouvoir, à minima, accéder à ce compteur via une interface de programmation pour le rendre réellement intelligent et faire des économies d’énergie : déclencher des appareils ménagers lors des heures creuses ou des alertes en fonction de seuils basés sur l’historique. Mais il n’en est encore rien. Ces compteurs communiquent mais ne sont pas intelligents. Ils sont fermés et n’envoient leurs données qu’aux distributeurs et fournisseurs d’énergie. Ces derniers peuvent ainsi vendre leur "intelligence" sous la forme de services optionnels payants. C’est un véritable hold-up !
Si l’intérêt économique est évident pour les ténors actuels, il ne l’est pas pour le consommateur final. Le modèle économique du smart meter à la française ne tient pas. Pire, il éloigne les consommateurs d’un objectif clairement affiché dans les textes : contribuer à tenir l’objectif européen de réduire de 20 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Les cerveaux de ce rendez-vous manqué ont oublié deux des trois piliers du développement durable : l’homme et son environnement. En ne retenant que la dimension économique (et encore, celle de leur profit) et en se refermant sur leur métier (électricité), ils reculent l’émergence des réseaux physiques de distribution intelligents (smart grid). En effet, on imagine mal les clients – entreprises, collectivités locales et particuliers – accepter de financer autant de compteurs intelligents qu’il y a de flux entrants (eau, gaz, électricité, chauffage, etc.). Surtout s’ils n’en tirent aucun bénéfice !
Par Frédéric Bordage
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Balises: Compteurs intelligents
Les syndicats d’électricité SIEIL et Sipperec réclament au Premier ministre le retrait du décret du 31 août 2010 encadrant l’expérimentation du compteur communicant d’ERDF Linky.
Rien de tel qu’un changement de gouvernement pour remettre les choses à plat. En septembre, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) avait obtenu du ministre de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable Jean-Louis Borloo la révision d’un décret à peine publié écourtant l’expérimentation du projet de compteur communicant Linky d’ERDF en Indre-et-Loire et dans l’agglomération lyonnaise. Les tests devaient à l’origine couvrir l’ensemble de la période hivernale. Pourtant, leur terme avait été fixé au 31 décembre 2010. Bien insuffisant pour en vérifier l’efficacité, avait plaidé la FNCCR. Le ministère avait rectifié le tir par le biais d’un communiqué en les prorogeant « au moins jusqu’au 31 mars 2011 ». Seulement, « le décret n’a (depuis) pas été modifié en ce sens », constatent le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre et Loire (SIEIL) et le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication (Sipperec). Qui demandent désormais au Premier ministre le retrait pur et simple dudit décret et son remplacement par un nouveau texte largement remanié.
A faire suivre
« En l’état actuel de l’expérimentation, Linky permet au distributeur ERDF de mieux gérer le réseau. C’est un point positif mais largement insuffisant », soulignent le SIEIL et le Sipperec, car le « citoyen consommateur » est le grand oublié de l’affaire. Après avoir financé le compteur via sa facture, il devra souscrire des services complémentaires auprès de son fournisseur s’il veut réaliser des économies d’énergie. Autrement dit, il devra « payer deux fois », s’emportent les deux autorités concédantes, en rappelant leur rôle de garantes du service public de la distribution. « Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation », ajoutent-elles. En réclamant une redistribution des cartes. Et, faute d’interlocuteur clairement désigné depuis le remaniement du 14 novembre, elles s’adressent au premier des ministres. Lequel saura faire suivre…
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Balises: autorités concédantes, compteur communicant, compteur communicant, ERDF, Linky, Premier ministre, SIEIL, Sipperec, syndicats d’électricité
The 2010 Global Cleantech 100 review has named Landis+Gyr one of Europe’s Top Ten clean tech companies. The privately held energy management provider was honored for delivering smart grid products and services and for its excepted impact over the coming years. Only independent, for-profit, cleantech companies not listed on any major stock exchange worldwide qualify for assessment. Among the 100 companies reviewed, energy efficiency has bypassed solar as the hottest sub-sector within clean technologies.
Jon Stretch, Executive Vice President Landis+Gyr Europe is gratified to see his company’s “long tradition of innovation and expertise recognized. This nomination encourages and inspires us all to continue working towards the 20-20-20 goals set by the EU. To respond to global challenges and ensure an energy efficient future, we need both a modern business model and the most up-to-date technology, all of which Landis+Gyr has.”
According to the study, Landis+Gyr’s high ranking is also due to the volume and development of its professional collaborations and partnerships with other players in the competitive smart grid space. The study states: “No one will succeed alone in this area; making the right strategic partnerships work will be a key success factor determining the winners and the losers in the shake-out that will eventually come as the race for a smart grid future runs its course over the coming years.”
Among the other findings of the review, of the 100 companies listed, only 11 were founded prior to 2009, with Landis+Gyr being the oldest, having been founded in Zug, Switzerland, in 1896. The average founding date of the 2010 Global Cleanteach 100 companies is 2005. In the category of company size, Landis+Gyr topped the list with almost 5000 employees in 30 countries.
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« Nous avons choisi l'Indre-et-Loire, ajoute Christine Saincy, responsable de ce pilotage chez ErDF, parce que ce département correspondait à ce qu'on recherchait : c'est une zone rurale avec 33 clients au km 2 . Nous y installons d'ici mars 2011 cent mille compteurs et 3.220 concentrateurs dans les sous-stations EDF. Pour l'instant, nous sommes contents. Nous avons eu 21.344 appels téléphoniques sur la hotline que nous avons mise en place spécialement pour Linky. D'après les retours de questionnaires, 93,2 % des clients sont satisfaits. Sur le déploiement des compteurs, pas sur l'usage de Linky », précise la responsable.
Car, dans les faits, les compteurs Linky ne font pas que des heureux. Loin de là. En plus de la Fédération des collectivités concédantes et régie (FNCCR) qui s'est inquiétée des dysfonctionnements du compteur intelligent et demandé une lecture directe de la consommation par les usagers ; de l'Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie (Ademe) qui déplore que « sous sa forme actuelle », Linky ne fasse pas faire d'économie aux abonnés, les clients eux-mêmes se plaignent que le nouveau compteur disjoncte souvent, ne tolérant aucun changement de puissance.
Ces critiques ne font pas peur à la filiale distribution d'EDF : « Tout changement engendre des peurs », explique-t-on du côté d'ErDF. Pour l'instant, le déploiement se poursuit en Touraine. Ce n'est que l'an prochain que l'on connaîtra la décision des pouvoirs publics sur la généralisation de Linky. ErDF, lui, n'en doute pas.
Encore du flou
La nouvelle facture, c'est quoi ? Pour ErDF, le principal atout de Linky est la facture sur consommation réelle. Finies donc les estimations. Alors que payent actuellement les abonnés qui ont vu leur ancien compteur changé pour du Linky ? « En théorie, explique Christine Saincy d'ErDF, ils devraient payer ce qu'ils consomment. Nous sommes en mesure de faire ces relevés mais le traitement de l'information n'est pas encore au point et le fournisseur (EDF) qui établit la facture, ne peut pas encore traiter correctement ces informations. » Les estimations sont encore en vigueur, donc. Pour combien de temps ? Mystère.
Confidentialité. La confidentialité des données personnelles est au coeur des remarques et critiques des associations de consommateurs. ErDF se veut rassurant : « Toutes les données sont cryptées et cela dès le début de l'expérimentation. »
Michèle Bellon connaît bien Tours. Ce n'est qu'une coïncidence. Le choix de l'Indre-et-Loire comme département pilote pour les compteurs Linky s'est fait avant l'arrivée de Michèle Bellon à la tête d'ErDF. Mais cette coïncidence ne peut que plaire à cette ingénieur qui a commencé sa carrière chez EDF à Tours en 1974. « J'ai passé quinze ans à Tours à la direction de l'Équipement, particulièrement au programme nucléaire », se remémore le nouveau patron d'ErDF. « Tours était l'un des cinq grands centres pour le nucléaire. Nous avions vraiment l'impression d'être des pionniers. J'ai des souvenirs formidables. »
120 euros. C'est, selon la direction d'ErDF, le prix en euros d'un compteur Linky. Ce prix approximatif devra ensuite être pris en charge par quelqu'un. Pour le moment, le temps de l'expérimentation, les abonnés ne déboursent rien. Une fois la généralisation décidée, le client devra payer la facture. Comment ? « Tout cela n'est pas encore bien défini, reprend ErDF, mais le consommateur paiera l'installation du nouveau compteur sur sa facture d'électricité via le Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité ou tarif d'acheminement (Turpe). » Ce montant sera lissé sur dix ans. Toujours selon ErDF, ce coût sera compensé par les économies d'énergie réalisées grâce à Linky. Une affirmation loin d'être partagée par les associations de consommateurs. Et si un client refuse son nouveau compteur. « Il ne peut pas refuser. Dans son contrat, il est écrit qu'en cas de nouvelles technologies, le client doit accepter les changements. »
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Balises: Compteurs Linky, ErDF
Pour l'instant, les relevés des compteurs communicants (qui se font bien sûr à distance, sans déplacement d'agent) se font une fois par mois. Le premier de chaque mois. « Une discussion est en cours actuellement au sein des instances de l'État de mettre en place des relevés plus fréquents : toutes les semaines, voire toutes les heures, explique J.-E. Olsson d'E.On. Pour nous, c'est possible mais cela entraîne des coûts supplémentaires pour les clients. »
Dans le pays scandinave, le prix moyen du compteur a été de 200 € « avec l'installation, les systèmes de communication performants nécessaires à la lecture et au relevé des informations et le système central ». Avec un million de compteurs intelligents installés à ce jour, E.On a un savoir-faire certain et a dû gérer les réclamations de ces clients. « Nos abonnés reçoivent douze factures par an mais ils peuvent voir sur internet leur relevé avec leur consommation. » ErDF semblait content de sa visite. Les responsables ont retrouvé le sourire quand les gens d'E.ON ont expliqué qu'au début, « les clients appelaient beaucoup. Les appels ont chuté de 65 % depuis le début du projet ». Ça, c'est en Suède...
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Balises: E.on, ErDF, Michèle Bellon, Suède
Marc Boillot, conseiller du Président d'ERDF, accompagné de Catherine Cros, directrice de la politique industrielle et des achats d'ERDF, se sont rendus à Chasseneuil du Poitou, pour visiter le site de production d'Itron où sont conçus et fabriqués les compteurs Linky.
Itron, leader mondial dans la fourniture de solutions de comptage intelligent, finalise actuellement la livraison des 100.000 compteurs communicants Linky, tous fabriqués sur la nouvelle ligne de production
inaugurée en mai dernier sur son site de Chasseneuil du Poitou. Cette nouvelle ligne représentant un investissement de 8 millions d'euros (dont 6 millions en R&D), a été conçue par Itron pour préparer son site à prendre une part importante du marché des compteurs intelligents en France et en Europe. Précurseur dans la conception et la fabrication de compteurs d'électricité électroniques depuis plus de 30 ans, le site de Chasseneuil du Poitou est désormais l'un des centres d'expertise majeurs du groupe dans le segment du comptage intelligent et réalise 70 % de son chiffre d'affaires à l'international.
Lors de sa visite, Marc Boillot a rappelé l'importance de ce grand projet industriel français que représente le déploiement de 35 millions de compteurs intelligents sur le territoire national et de son impact évident sur le bassin d'emploi en France. << Initié par la directive de l'Union Européenne qui prévoit l'installation de 80% de compteurs intelligents d'ici 2020, le projet Linky est à ce jour le plus important au monde. C'est pourquoi nous souhaitons en faire un projet mobilisateur pour ERDF et pour l'ensemble de nos partenaires, dont Itron, qui y joue un rôle très important >>, a déclaré Marc Boillot, conseiller du Président d'ERDF. << J'ai été frappée par la manière dont le département R&D d'Itron se projette dans le monde des réseaux intelligents (smart grids) en imaginant quelles peuvent être les utilisations du compteur et du concentrateur, et donc en ayant une conception globale de l'optimisation du réseau >>, a ajouté Catherine Cros.
Pour Itron, ce projet est une opportunité unique de renforcer sa stratégie industrielle en France, mais également de valoriser à l'international son expertise dans le comptage intelligent en capitalisant sur le savoir-faire développé au sein des équipes françaises. << La visite d'ERDF témoigne de la satisfaction de notre client quant au travail accompli par les équipes d'Itron à Chasseneuil sur l'ensemble du projet Linky. Nous sommes très fiers d'être un des maillons technologiques de ce formidable projet national qui permettra à tous les consommateurs français de devenir acteurs de la maîtrise de la consommation d'énergie >>, a déclaré Jean-François Brun, directeur général de la ligne Electricité d'Itron. << Nos investissements dans le développement et la fabrication de nouvelles solutions dans le domaine des réseaux intelligents nous permettront de renforcer notre position sur les 90 destinations que nous adressons déjà à l'export. >> http://www.itron.com
Télécharger le dossier de presse d'Itron.
A savoir : La généralisation des compteurs n'est pas actée. Deux syndicats d'énergie, le SIEIL et le SIPPEREC, ont engagé un recours gracieux auprès du Premier Ministre contre le décret du 31 août dernier relatif aux dispositifs de comptage sur les réseaux publics d’électricité
Video: http://multivu.prnewswire.com/mnr/prne/itron/46313/Itron
Rédigé à 08H33 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Jean-François Brun
Télé-relève de compteurs d’eau et d’énergie, domotique, médicalisation à domicile, automatisation industrielle… Wavenis permet gestion à distance & efficacité énergétique pour particuliers et professionnels
Rencontrez l’équipe Coronis sur le salon Pollutec 2010 du 30 nov. au 3 déc. 2010 | Lyon Eurexpo France
Hall H8 Allée A Stand 238
Coronis, société du groupe Elster, est un leader dans le développement de solutions de communication sans fil et concepteur de Wavenis, un standard mondial de la technologie sans fil pour les applications M2M. La société profite de sa présence sur le salon Pollutec à Lyon pour annoncer que la technologie Wavenis a été installée, depuis 2002, sur 5 millions de systèmes dans le monde.
5 millions de nœuds installés pour des utilisations variées
Coronis vise la télé-relève de compteurs d’eau et d’énergie, domotique, la sécurité des biens et des personnes, la médicalisation à domicile, l’automatisation industrielle, la gestion centralisée du bâtiment, le contrôle d’accès, le contrôle et du suivi de la chaîne du froid, mais aussi les applications longues portées pour l’identification, la traçabilité et la localisation des biens et personnes par des systèmes UHF RFID. Ainsi, la technologie Wavenis, au cœur du savoir-faire de Coronis, est installée sous forme de modules déportés ou intégrés sur 5 millions de systèmes dans le monde depuis son lancement.
Le groupe Elster auquel la société appartient, est le principal intégrateur de cette technologie dans le domaine du metering.
La technologie Wavenis, le parfait compromis entre basse consommation & longue portée
Le protocole Wavenis a été lancé en 2002 par les ingénieurs fondateurs de Coronis afin de répondre aux besoins essentiels du marché : parvenir à concevoir des produits ayant une longue durée de vie et des technologies radio qui consomment peu d’énergie. Wavenis doit être également capable de fonctionner dans des environnements difficiles (égouts, caves, etc.) pour un coût global limité. Cette technologie permet ainsi de faire communiquer les équipements ayant de fortes contraintes d'autonomie d'énergie, d'accès, de sécurité et de mobilité, avec peu d'informations à transmettre. De plus, il définit uniquement les couches basses du modèle OSI. Les couches Application restent ouvertes à tous protocoles applicatifs.
Wavenis Open Standard Alliance : une ouverture vers le futur
Cette Alliance a été créée en juin 2008 afin de standardiser la technologie Wavenis. Les membres décideurs de cette alliance sont Cisco, Elster (Coronis), Orange et Veolia. Son but est de rapprocher les différentes alliances du secteur, et de travailler de concert avec elles afin d’accroitre leur présence sur de nouveaux marchés, notamment le secteur de l’habitat.
La standardisation du protocole Wavenis et l’ouverture de ses spécifications, permet une meilleure intégration et une plus grande pérennité de cette technologie, ainsi que la promotion des standards ouverts. Pour plus d’informations sur cette alliance, rendez-vous sur le site : www.wavenis-osa.org
A propos de Coronis - www.coronis.com
A propos d’Elster - www.elster.com
Pour tout autre renseignement
Elster www.elster.com - Rainer Müller-Müffelmann, Corporate Communications Europe/Rest of World
Tel : +49 6134 605 213 - Mail : [email protected]
Coronis www.coronis.com - Messaoudi Nedjma - Coordinatrice Marketing & Communication
Tel : 04 67 22 66 70 - Mail : [email protected]
Rédigé à 19H26 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: automatisation industrielle, Coronis, domotique, efficacité énergétique , Elster, médicalisation à domicile, Télé-relève de compteurs, Wavenis
Smart appliances are an important element in realizing the benefits of smart grid technologies. They have the potential to significantly improve the stability and operational efficiency of the electrical grid with limited impact on the lives of energy users. Because they can manage discrete device components to reduce energy consumption at a moment in time, smart appliances connected to the grid offer extensive load management options. Whether it be the use of renewable sources or load management, smart appliances allow energy consumers to contribute to more efficient management of energy resources while at the same time reducing carbon emissions.
The smart appliance market is on the cusp of transitioning from the development state to commercialization and growth. Appliance manufacturers have been working with utilities and other technology vendors to test and pilot various capabilities enabled by smart appliances. From a technology perspective, market players have demonstrated that it is relatively easy to produce a home appliance that can utilize two-way communications to interact with energy management systems. Yet the market is still grappling with business model issues, questions of user privacy and control, technology standards development, and consumer acceptance.
This Pike Research report examines the current state of the global smart appliance market including an analysis of market drivers and challenges, enabling technologies, regulatory factors, and key industry players. The study features detailed market forecasts of smart appliance unit shipments, revenues, and penetration rates, segmented by appliance product category and key world regions. View full Table of Contents
Rédigé à 18H14 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Communications Technologies, Demand Response Applications, Energy Management, Household Appliances, Key Industry Players, Smart Grid, Standards
Le compteur électrique Linky se déploie sur fond de polémique Près de 180.000 compteurs « intelligents » seront installés avant la fin de l'année, indique ERDF, malgré l'accumulation des critiques contre ce projet. Les promoteurs du projet Linky visant à expérimenter, en Touraine et dans le Lyonnais, quelque 300.000 compteurs électriques « intelligents » - un préalable au remplacement des 35 millions de compteurs électriques traditionnels installés chez les particuliers - n'en finissent pas d'essuyer les plâtres... et les critiques.
Dans une note interne, l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) estimait ainsi voilà quelques jours que ces compteurs pourraient probablement permettre aux clients « de réaliser entre 5 et 15 % d'économies d'énergie à condition que la consommation exprimée en kWh puisse être consultée en temps réel et comparée avec une consommation standard ». Une fonctionnalité sophistiquée requérant des logiciels et des interfaces « hard » encore très loin d'être d'aplomb.
Ces doutes s'ajoutent aux interrogations plus anciennes émises par les collectivités locales, propriétaires en droit des compteurs, et par les associations de consommateurs, UFC-Que choisir en tête, sur le coût global d'un programme, fruit d'une demande explicite des instances européennes soucieuses de promouvoir les « smart grids » (réseaux intelligents), qui a oscillé entre 4 et 8 milliards d'euros. Ardoise qui devrait être intégralement prise en charge par les clients !
Le ministère de l'Écologie a jugé nécessaire, mi-septembre, de publier une mise au point annonçant le prolongement de la phase d'expérimentation jusqu'à la fin mars 2011 afin de prendre en compte la période hivernale, ce qui ne semblait pas avoir été jugé initialement pertinent (sic). Le ministère précisait aussi que le coût de ces compteurs ne « devait pas être supérieur au gain attendu par les consommateurs ».
Chez ERDF, on reste stoïque. Selon Jean-Luc Huet, conseiller spécial auprès de la présidente, « 180.000 compteurs devraient être installés avant la fin 2010 ». Sur cette base, il est « possible d'extrapoler un coût global de généralisation aux 35 millions de compteurs qui devrait être légèrement inférieur à 4,3 milliards d'euros (2 milliards pour le matériel, autant pour la pose et près de 300 millions pour le soft et la partie logiciel) ». Jean-Luc Huet ajoute que le relevé à distance de la consommation - utilisant les technologies GPRS et courant porteur en ligne (CPL) - ainsi que l'activation et le changement de puissance ont aussi été expérimentés avec succès.
En revanche, la liaison jusqu'aux fournisseurs d'électricité, qui seule permettrait d'échanger des données sur les profils de consommation, n'a été testée que sur... 22 machines, admet-il.
Jean-Luc Huet se risque toutefois à proposer un calendrier. Après la fin de la phase d'expérimentation, fin mars 2011, et la publication rapide de l'indispensable avis de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), un nouveau cahier des charges préalable à un appel d'offres sera élaboré. « Les cartes vont être rebattues », prévient-il. Et le consortium mené par Atos, retenu pour l'expérimentation, ne devrait en aucun cas bénéficier d'un sauf-conduit.
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Balises: Commission de régulation de l'énergie, compteurs intelligents, compteurs électriques, CRE, ERDF, Linky, Touraine
Après l’UFC Que Choisir et la Cnil, c’est au tour de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) d'émettre des réserves sur le projet de compteurs électriques intelligents d’ERDF, Linky. Interrogé par l’AFP, Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l’Ademe, estime que Linky "permet d’envisager 5 à 15 % d’économies d’énergie à condition que les informations soient pertinentes, c’est à dire que l’on ne se contente pas d’afficher en temps réel le nombre de kWh consommés mais que l’on puisse, par exemple, avoir un comparatif entre la consommation du ménage concerné et la consommation standard". Mais ce type d’information ne devrait être disponible que moyennant finance, via un service proposé par les fournisseurs d’électricité.
L'Ademe plaide pour un "affichage en temps réel" de la consommation d'électricité, sans surcoût pour les ménages. Le risque serait en effet que les ménages les plus modestes n'en bénéficient pas. Un écran d'affichage "déporté" reviendrait à 50 euros par compteur indique l'Ademe, qui cite une estimation d'ERDF. Cet équipement devrait être financé par le gestionnaire des réseaux électriques ERDF, en charge du projet Linky, selon les élus locaux, et non par les consommateurs.
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Balises: compteur intelligent, Linky, écran d'affichage "déporté"
Smart metering is a not a cure-all for the utilities industry’s woes and there is a strong risk it will not deliver on some of its promises, research analyst Ovum said. In a new report, Ovum said smart meter and smart grid investments help to address a number of issues utilities companies currently face. However it finds there is a possibility smart meters could increase some costs and investment in new technologies is also needed. “The utilities industry is facing some tough challenges and pressure is coming from all sides : concern over CO2 emissions is high, billions need to be invested in infrastructure and resources are becoming scarce”. In addition, the rising cost of fuel forces utilities to drive down operating costs, their workforce is aging rapidly and they are experiencing an increase in payment defaults due to the economic downturn," Stuart Ravens, Ovum principal analyst and author of the report said. “Smart grid and meter investments will go a long way to address these problems, but to extract the full value of smart energy, utilities will require new technologies such as analytics, billing and CRM systems," he added.
Smart grids help to reduce the environmental impact of traditional electricity production by supporting increased volumes of renewable energy and energy storage, with which aging infrastructure was not designed to cope. Smart meters, on the other hand, counter the issue of resource scarcity by influencing customer behaviour through demand-response programs, which take control of appliances and turn them off when demand peaks.
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Balises: Ovum, smart grid investments , smart meter, Smart metering
Pour permettre aux mobinautes de communiquer avec leurs proches et de se tenir au courant de leur environnement, iZone localise sur une carte ses contacts, propose la recherche de lieux et l'accès à de l'actualité locale. iZone propose de combiner réseau social géolocalisé et accès à des informations locales, grâce, là encore, à sa position. L'application, développée par l'université de technologie de Dalian, en Chine, consiste en une carte sur laquelle s'affiche l'ensemble de ses contacts situés à proximité ainsi que, s'ils le souhaitent, les autres membres du réseau. Le système propose également d'effectuer des recherches sur des lieux, et de recevoir des informations liées à son environnement : météo, actualité locale… Techniquement, l'application combine système d'information géographique, outils de localisation et le framework Java spécialisé dans les applications mobiles, J2ME. Ce qui lui permet de collecter et combiner des données d'ordre géographique, informationnels ou liées aux utilisateurs. Et donc ensuite afficher des informations pertinentes en fonction du contexte ou des préférences des membres.
En pratique, l'utilisateur doit s'inscrire et fournir des informations telles que nom, surnom d'utilisateur, mot de passe, email, numéro de téléphone, et ses goûts. Autant de données qui lui permettent de créer sa page. Il accède alors à une interface sur laquelle il peut décider des informations sur lui et auxquelles peuvent accéder ses amis, chatter avec eux, stocker des albums photos, envoyer des emails, etc... Comme sur tout réseau social localisé, il y suit l'emplacement de ses amis lorsqu'ils sont en ligne et dans son périmètre. Et peut entrer en contact avec eux. Un forum local est proposé, sur lequel sont présents les utilisateurs connectés et situés dans un même secteur. Ce, pour faciliter la communication entre les membres, même ceux qui ne sont pas en contact direct.
Un module de recherche propose également d'effectuer des requêtes dans son périmètre pour trouver des restaurants, des hôpitaux ou encore des musées. Mais aussi accéder à des informations spécifiques à son emplacement, notamment liées à la météo. Il peut également lire des informations quotidiennes sur sa ville. Des nouvelles divisées par thématiques : sport, santé, politique etc. Autant d'informations qui peuvent aussi être envoyées en push, en fonction des critères de goûts présélectionnés. Le tout est affiché sur une carte normale, satellite ou hybride. Selon ses concepteurs, il est possible de passer d'un mode à l'autre en un clic. "La touche 1 du mobile bascule la carte affichée en mode normal, la touche 2 en vue satellite et la touche 3 en carte hybride", expliquent les responsables du projet. La touche étoile zoome tandis que le dièse dézoome.
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Balises: iZone
BRUXELLES, November 16, 2010 - Pour souligner le rôle essentiel des utilisateurs d'énergie dans le Smart (SMAR.JK - actualité) Grid, les services publics principaux, les sociétés technologiques, et les groupes du secteur ont lancé la Smart Energy Demand Coalition (SEDC) aujourd'hui lors d'une conférence de presse à la Strategic Energy Technology Plan Conference de l'Union européenne. Les membres de la SEDC comprennent les fondateurs eMeter et VaasaETT, ainsi que Landis+Gyr, EDF (EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) .FR), ENEL (Milan: ENEL.MI - actualité) (ENEL.MI), Gas Natural Fenosa (BMAD: GAS), the Climate Group, Vodafone (London: VOD.L - actualité) (LSE: VOD, Nasdaq (NASDAQ: actualité) : VOD), Universidad Comillas (Madrid), the European Smart Meter Investment Group, the Demand Response et la coalition Smart Grid (DRSG), The Peak Load Management Alliance (PLMA), Capgemini (Euronext (Paris: NL0000290641 - actualité) : CAP), Entelios, Jouleasset, Schneider Electric (Paris: FR0000121972 - actualité) (Euronext: SU), the ZigBee Alliance et Silver Spring Networks.
La SEDC est une association à but non lucratif de l'industrie située à Bruxelles et elle est constituée de services publics, de distributeurs d'électricité et de fournisseurs de service et de technologies en rapport à la réponse à la demande, la réduction de la consommation d'énergie, les comptages intelligents et les réseaux électriques intelligents. La Coalition est disposée à partager son expertise et ses informations avec les participants de l'industrie, ainsi que les organismes de contrôle et les décisionnaires, la presse et les associations de consommateurs en ce qui concerne le déploiement de comptages intelligents et de systèmes de communication cherchant à permettre aux fournisseurs d'énergie d'offrir à leurs clients des taux basés sur les délais avec des remises en période creuse, permettant ainsi aux consommateurs d'économiser sur leurs factures d'électricité en variant leur demande en réponse aux signaux des prix. Des avantages supplémentaires sont offerts par les réseaux électriques intelligents, qui automatisent les transformateurs électriques et les circuits utilisés pour la distribution d'électricité.
L'association sera dirigée par la directrice générale Jessica Stromback, qui est actuellement une associée principale centre global de recherche en matière d'énergie VaasaETT. Chris King, le fondateur de DRSG, un groupe similaire aux États-Unis, et un expert leader de l'industrie qui a effectué plusieurs discours lors d'évènement divers en Europe et qui a également témoigné devant le congrès américain sur la demande d'énergie intelligente et les comptages intelligents, présidera au départ la SEDC.
<< Les organismes de contrôle à travers l'Europe sont actuellement en cours de débats et finalisent les exigences nécessaires pour les déploiements de comptage intelligent et de réseau électrique intelligent, notamment les plateformes sur lesquelles la réponse à la demande et les programmes de réduction de consommation d'énergie seront construits, aidant ainsi à influencer la possibilité des clients de services électriques à contribuer à l'avancement des objectives agressifs de l'U.E. de changement de climat pour 2020, >> a déclaré Mme Stromback. << Notre but est de fournir des informations utiles sur les charges dépendant des prix, la technologie et le programme, les règles et les structures du marché, y compris les informations sur les rôles des participants au marché, les actions et les besoins des clients, les technologies et les programmes spécifiques, le cas échéant. >>
Équilibrer la consommation avec les générations pourrait être considéré comme la formation du coeur de l'intelligence du Smart Grid. Dans une certaine mesure, le succès du réseau électrique << intelligente >> est ainsi dépendant de la capacité qu'ont les services publics à rendre la demande d'énergie << intelligent >>, en utilisant des outils tels que le feedback, la tarification, l'automatisation, etc. Malgré leur position centrale dans un nouveau futur des réseaux électriques intelligents, les programmes centrés sur la demande sont bien derrière les marchés mondiaux.
Des milliards d'euros sont actuellement dépensés pour le développement et le roulement d'une variété de technologies liées au Smart Grid à travers l'Europe. Celles-ci comprennent Smart Metering, la génération du vent, la génération du solaire, les véhicules électriques et les pompes à chaleur, etc. Pourtant en comparaison avec le financement, les initiatives de standardisation, les régulations, la publicité et l'intérêt spécial pour ces technologies, relativement peu d'attention est portée au développement et au soutien des programmes pour la demande qui seront essentiels pour les intégrer avec succès dans le réseau, et qui sont le coeur de << l'intelligence >> du réseau.
<< Comme nous l'avons vu dans de nombreux roulements et pilotes Smart Meter à travers l'Europe, le développement technologique sans développement de programme ne peut pas fournir de bénéfices adéquats pour le client pour justifier les coûts, >> a indiqué Chris King, responsable des réglementations d'eMeter. << eMeter a plusieurs projets en Europe et travaille avec des organismes de contrôle dans les pays de l'U.E. sur le comptage intelligent et les meilleurs pratiques correspondantes. Nous sommes heureux de nous consacrer aux clients et aux bénéfices créés par la demande en énergie intelligente. >>
La SEDC organise une conférence annuelle sur la demande en énergie intelligente pour que tous les participants de l'industrie partagent l'histoire de leurs réussites et l'apprentissage des programmes allant de pilotes à des roulements à grande échelle. La SEDC tient également des réunions réservées aux membres pour les programmes européens et le développement et la planification de politique, le partage trimestriel des informations et les wébinaires de réseau, une base de données étendue de recherche sur la demande et les informations sur les clients, et les communications habituelles, notamment une newsletter bimensuelle de la société et des bulletins spéciaux sur les développements de l'industrie et de la politique.
À propos de SEDC : La Smart Energy Demand Coalition (SEDC) est une association de négoce européenne pour les sociétés qui offrent des produits et des services dans les domaines de réponse à la demande et de réseau électrique intelligent. La SEDC travaille à augmenter la prise de conscience sur la façon dont la réponse à la demande et les technologies des réseaux électriques intelligents peuvent aider à moderniser notre système électrique et offrir aux clients de nouvelles informations et des options pour gérer leur consommation en électricité.
À propos de VaasaETT : VaasaETT, un Global Energy Think Tank (centre global de recherche en matière d'énergie), partage et développe les meilleurs pratiques pour le secteur des services mondiaux d'électricité, de gaz et d'eau à travers notre réseau de milliers de dirigeants, de représentants, de chercheurs et autres experts qui sont pour la plupart que nous connaissons personnellement et en qui nous avons confiance. La valeur est offerte aux partenaires par la synergie des forums interactifs et des projets de recherche en collaboration ou de développement de marchés. Le << Think-Tank >> se couvre une large palette de problématiques telles que les affaires stratégiques, le marché, l'innovation et la régulation, et il est reconnu mondialement pour son expertise dans des domaines tels que la psychologie et le comportement du client, le comptage intelligent et la réponse à la demande.
À propos d'eMeter : eMeter propose des logiciels indispensables pour permettre aux services d'électricité, de gaz et d'eau de réaliser pleinement les promesses du réseau électrique intelligent. Les services publics de premier plan, dans le monde entier, dépendent du logiciel de gestion de ce réseau électrique intelligent proposé par eMeter pour réduire leurs frais d'exploitation, améliorer le service client, et réduire leur consommation d'énergie. Grâce à des déploiements à grande échelle dans l'industrie et à des partenariats stratégiques avec Accenture (NYSE: ACN - actualité) , IBM (NYSE: IBM - actualité) , Logica (London: LOG.L - actualité) , et Siemens (Xetra: 723610 - actualité) , eMeter la société eMeter s'est bâti une réputation d'expertise inégalée qui garantit la réussite de ses clients.
Rédigé à 19H53 dans Compteurs intelligents, Efficacité Energétique, Electricité, Energie, Energies renouvelables, Europe, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Bruxelles, réseau électrique intelligent, Smart Energy Demand Coalition, Smart Grid
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Ireland’s Commission for Energy Regulation (CER) has published a second consultation paper on smart metering aimed at eliciting further feedback on possible functional requirements for a national rollout. This second consultation builds on the responses to an earlier consultation launched in June, and it presents a number of proposals by the CER for adoption as working assumptions relating to the business/data and other requirements for a full smart metering rollout to be used in the cost benefit analysis.
Specifically the consultation covers the following:
The CER proposes that data should be recorded on a half-hourly basis for electricity and probably as a minimum daily for gas. A data portal will be provided through which suppliers can access data for their customers, updated daily, on a push and/or pull basis. The same portal could possibly also be used by consumers to access their data, but whether an in-home display will be mandatory will depend on the results of testing.It is assumed that a single communications infrastructure will be leveraged for both electricity and gas smart metering, and work is on going to investigate the potential synergies with water metering. The proposed scenarios for the wide area network (WAN) communications technology are: DLC (urban) + RF (rural); DLC (urban) + GPRS (rural); and GPRS (all). For the home area network (HAN) communications technology, the two likely scenarios are two separate HAN communication ports on the electricity meter, or a pre-installed embedded HAN chip plus full HAN communications stack.
The CER proposes a four-phase implementation of which phase 1 of discovery, exploration and business case development is under way currently with completion due by the end of Q1 2011. Phase 2 will comprise planning, requirement definition, procurement and selection over a period of up to 2 years. This will be followed by phase 3, comprising the detailed design, system testing and pre-deployment rollout of around 20,000 meters, before moving into the phase 4 2-4 year full deployment phase.
The consultation period ends on January 14, 2011. The responses will inform input into the cost benefit analysis for smart metering in Ireland, which will be completed during Q1 2011.
Rédigé à 16H58 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: smart metering in Ireland
Energy Optimizers Limited (EOL) (http://www.plogg.co.uk/) a lancé une nouvelle version de son compteur électrique existant qui peut être configuré pour héberger des modules alternatifs de radio incorporés et modifiés pour les interfaces personnalisées des utilisateurs. Le plogg (http://www.plogg.co.uk/ploggproducts.html) est une prise combinée à un compteur intelligent et à un enregistreur de données, basés sur la technologie sans fil Ember's EM357 ZigBee et la puce de mesure Teridian's 6511. Il peut être attaché sur n'importe quel appareil ou système électrique qui utilise une prise de courant standard dans les formats de secteur Schuko, français, anglais ou américains. Le plogg stocke les données mesurées d'électricité et communique ces informations sans fil à un PC, une passerelle de connexion Ethernet reliée à Internet ou à un compteur intelligent ZigBee installé.
La trousse à outils de développement du logiciel du plogg a été conçue spécialement pour fournir un soutien pour les intégrateurs et développeurs de systèmes. Des universités présentes dans toute l'Europe utilisent le plogg dans une vaste gamme d'études sur les nouveaux plans pour développer des systèmes de gestion et de réseaux sociaux. Des chercheurs de l'Université de Chypre ont déployé de nouvelles technologies pouvant être connectées à Internet sur le plogg en utilisant l'architecture RESTful et la pile 6LoWPAN stack pour utiliser les infrastructures existantes de réseaux sociaux comme Facebook dans le Smart Home pour donner une expérience sociale partagée. Des recherches menées dans les Universités de Saragosse, Passau et de Kosice, utilisent le plogg comme partie de systèmes vivants assistés dans l'étude à l'échelle de l'Europe, MonAMi. "La disponibilité de l'API a été le facteur essentiel dans notre décision de choisir le Plogg" a déclaré le Dr. Alex Rogers de l'Université de Southampton, "le gestionnaire de PC était utile, mais la disponibilité d'un API de base sur lequel un code de collecte de données personnalisées pouvait être développé a été capitale."
Dans les installations commerciales, l'interopérabilité avec les compteurs intelligents d'autres fabricants, les thermostats programmables, les portails de services d'énergie et les écrans d'affichage dans les locaux sont obtenus avec l'ajout de ZigBee SE, le principal protocole sécurisé pour intégrer les réseaux de la zone de la maison avec des compteurs intelligents.
A propos de Energy Optimizers Limited : Energy Optimizers Limited (http://www.plogg.co.uk/) fabrique des technologies destinées aux réseaux de distribution d'électricité intelligents (Smart Grid) pour le profilage des charges, les réponses aux demandes, la génération distribuée et les marchés renouvelables. Les technologies Smart Grid Technologies comprennent des passerelles de connexion sans fil, des prises pour compteurs intelligents et des contrôles de charge pour les appareils domestiques et commerciaux. Energy Optimizers Limited participe à un certain nombre de recherches et de projets de développement financés par l'Europe. http://www.plogg.co.uk
Autres sources de renseignements : http://seacorn.cs.ucy.ac.cy/papers/...RC2010.pdf
http://users.ecs.soton.ac.uk/acr/energy.php
Rédigé à 14H59 dans Compteurs intelligents, Smart Home | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: compteur intelligent, enregistreur de données, plogg, prise
Rédigé à 08H48 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Compteur Linky, ERDF
Présenté comme « intelligent » et « économe », le nouveau compteur d’électricité, baptisé Linky, qui doit être installé en France à partir de 2012, fait l’objet de nouvelles critiques. Déjà fustigé, entre autres, pour son coût exorbitant (entre 4,2 et 8,4 milliards d’euros, soit 120 à 240 euros par usager sur dix ans !), ce petit boîtier s’avérerait potentiellement plus économe… en emplois qu’en énergie.
C’est une note confidentielle de l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie, révélée par l’AFP, qui l’indique : inutile d’attendre du compteur des économies d’électricité si les ménages ne sont pas informés de leur consommation. Or, justement, Linky ne dispose pas, pour l’heure, d’un « affichage pédagogique en temps réel ».
Ce système, jugé trop coûteux à installer d’emblée, ne sera proposé que dans un second temps par les fournisseurs d’électricité (EDF, GDF Suez, Poweo, etc.), et ce, bien sûr, via un service payant !
Pour l’UFC-Que Choisir, cette étude constitue une nouvelle preuve que « Linky n’a pas été conçu pour réaliser des économies d’énergie, mais est simplement présenté comme tel pour être mieux vendu aux consommateurs ». Linky « est surtout très utile à EDF », ajoute Caroline Keller, de l’UFC. La filiale d’EDF pourra en effet effectuer les relevés de ses compteurs – voire les couper – à distance, économisant ainsi sur le coût de déplacement de ses techniciens, voire sur les emplois de ces derniers...
Autant d’éléments qui ont conduit les élus de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) à réclamer des modifications dudit compteur. Outre ce manque d’informations, Linky serait coupable, selon eux, de « dysfonctionnements au niveau du réglage du disjoncteur », pouvant « provoquer des coupures à répétition ».
Rédigé à 08H38 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: compteur d’électricité, ErDF, FNCCR, Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, Linky
THE MOVE TO THE SMART GRID RESULTS IN A PARADIGM shift regarding metering data. Currently, most utilities create monthly files of meter reads (using manual collection) and submit them to the billing system. With the smart grid, utilities are transformed from distributors of power to brokers of information that handle millions of data transactions every day. For a utility this means that the simple transactions involved in the meter-to-cash function are completely altered. When the numerous other functions are considered, such as outage management and demand response events, the impending scale of the challenge becomes apparent. To illustrate, for every million meters that a smart meter operations team serves, the team can expect to support :
Utilities will be inundated with data not only coming from smart meters, but also intelligent assets on the grid, weather systems, energy traders, customer patterns, social medias, participants throughout the energy community and other sources.
The amount and frequency of this new data will provide utilities with a much clearer view into how the end-customer utilizes their service by revealing their typical behavior and usage patterns. The next evolution in the smart grid is to utilize this influx of data and associate it with key action items that can be applied and communicated to customers to help modify their behaviors.
To minimize costs and maximize benefits, utilities need a long-term, structured plan that provides a clear and coordinated map of where data originates, where it goes, what processing takes place along the way and how every department that touches it extracts its full value
To do this, utilities need to determine their data strategy. This will require a substantial amount of education, research and knowledge development. Having a clear line of sight on what the end purpose for the data is, and what intelligence the utility, the regulator and the customer needs to create real, tangible value, is critical for such a strategy. By having a structured plan, utilities will make the management and storage of data much more focused.
Faced with the prospect of dealing with enormous amounts of data, such a step will ensure that the volume of data and associated costs will be effectively managed
Rédigé à 11H45 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Smart meters
Linky, nouveau compteur électrique communicant déployé par EDF et obligatoire dès 2012 dans les logements neufs, ne plaît pas à tout le monde. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) s'est émue du fait que le boîtier révèle de nombreuses informations sur le mode de vie du foyer. Des données sensibles qui pourraient tomber entre de mauvaises mains. De son côté, l'UFC dénonce la précipitation du gouvernement et le coût pour l'usager.
L'objectif d'EDF est de mieux gérer le réseau électrique français grâce au concept de "smart grid" (réseau intelligent). Les compteurs Linky permettront d'ajuster la production des centrales en fonction de la consommation réelle, et donc de moins polluer. Ils transmettront chaque évolution de la consommation d'un abonné au distributeur d'énergie, toutes les dix à trente minutes, via un réseau dédié. Pour l'usager, le seul véritable avantage est que les relevés de consommation se feront à distance, au lieu de nécessiter un rendez-vous avec un technicien.
Un boîtier trop curieux et trop cher
"La mise en place de ces compteurs électriques intelligents impliquera la collecte d'informations détaillées sur notre consommation électrique, ce qui pose des problèmes de respect de la vie privée", explique la Cnil sur son site. Des informations qui "sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants d'une habitation, comme leur horaire de réveil, le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster...)", s'inquiète le gendarme des données personnelles.
Une interface Web permettra de couper l'électricité à distance et de modifier la puissance de l'abonnement, ce qui ne fait qu'attiser les inquiétudes de la Cnil : "Ces fonctionnalités devront être parfaitement sécurisées pour éviter toute utilisation frauduleuse." En effet, s'il est aussi facile de couper l'électricité à son voisin que de pirater son réseau Wi-Fi, de nombreux usagers auront des surprises !
De son côté, l'UFC-Que choisir a attaqué le compteur Linky sur un autre terrain : son coût et son utilité. Alors que 35 millions de compteurs devront être remplacés en France d'ici 2020, l'association de consommateurs s'étonne que le gouvernement soit "passé en force" en imposant Linky via un décret : les expérimentations sont encore en cours. Le prix du boîtier sera par ailleurs répercuté indirectement sur l'abonnement, soit entre 120 et 240 euros étalés sur plusieurs années. Enfin, les bénéfices pour le consommateur seront conditionnés par l'achat d'un second boîtier, lui permettant de suivre sa propre consommation. Le compteur vert pourrait faire chou blanc...
Guerric Poncet
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Balises: Linky
Dans une note confidentielle dont l'AFP a obtenu copie, l'Ademe estime que le nouveau compteur Linky, s'il veut avoir un impact en terme d'économie d'énergie, devrait au minimum disposer d'un affichage pédagogique en temps réel de la consommation d'électricité, ce qui n'est pas le cas actuellement.
Linky, tout seul, ne fait pas faire des économies d'énergie, explique l'AFP Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables l'Ademe. Mais si on l'utilise pour informer le consommateur, on peut réaliser 5 à 15% d'économies. C'est condition que les informations soient pertinentes, c'est à dire qu'on ne se contente pas d'afficher en temps réel le nombre de kilowattheures consommés mais qu'on puisse, par exemple, avoir un comparatif entre la consommation du ménage concerné et la consommation standard, souligne Jean-Louis Bal. ans sa version actuelle, Linky n'offre pas de telles fonctionnalité, qui ne pourront êre disponibles que dans un second temps, via un service payant propos par les fournisseurs d'électricité(EDF, GDF Suez, Poweo, etc.). Linky est surtout trés utile ErDF
L'Ademe critique cette solution et juge souhaitable que tous les consommateurs bénéficient de cet affichage en temps réel de leur consommation, sans avoir à payer de supplément. Sans quoi, le risque est que les ménages les plus modestes n'en bénéficient pas, souligne-t-elle. Le hic vient cependant du fait que, sur 35 millions de compteurs, environ 17 millions sont installés hors des habitations ... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Rédigé à 09H04 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Doutes sur l’efficacité du nouveau compteur électrique
At Knowledge 2010, eMeter, a leader in Smart Grid management software, announced its partnership with Convergys, a global leader in relationship management, to provide proven real-time rating, billing and data management capabilities to utilities and their customers. The partnership is aimed at evolving current utility billing and customer care systems to enhance the time it takes for utilities and consumers to realize true Smart Grid value while reducing any potential risks which may arise during deployment.
Rédigé à 08H16 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Convergys , eMeter, Smart Grid
![]() Pour ce faire, l'Ademe, dans un rapport non public et que l'AFP s'est procuré, plaide pour un "affichage en temps réel" de la consommation d'électricité, sans surcoût pour les ménages. Le risque serait en effet "que les ménages les plus modestes n'en bénéficient pas". Il faut cependant définir le coût d'un tel dispositif, aujourd'hui non prévu dans Linky (et qui serait proposé par les fournisseurs, vraisemblablement de manière payante) et qui se heurte au fait "que, sur 35 millions de compteurs, environ 17 millions sont installés hors des logements" (cf. notre illustration d'un compteur installé dans une cave). Un écran d'affichage "déporté" reviendrait à 50 euros par compteur indique "l'Ademe, qui cite une estimation d'ErDF". > 50 euros qui s'ajouteraient aux 120 à 240 euros par unité selon les estimations d'ERDF le 8 juin dernier). Depuis, ERDF s'en tient plutôt à une estimation de 120 euros et, interrogé par le Figaro, Philippe de Ladoucette, président de la CRE, affichait un coût inférieur ("Pour le consommateur français, le coût sera inférieur à 1 euro par mois. Ce coût est à mettre en regard des bénéfices attendus pour les consommateurs eux-mêmes et l’ensemble de la collectivité, tels qu’une meilleure qualité de service, des économies d’énergie et une meilleure gestion du système électrique"). Interrogée par l'AFP, Caroline Keller, chargée de mission à l'UFC Que Choisir, considère que "Linky n'a pas été conçu pour réaliser des économies d'énergie mais est présenté comme tel pour être mieux «vendu» aux consommateurs". Le compteur évolué est "surtout très utile à ErDF", car il permettra d'effectuer la relève à distance en économisant "ainsi sur le coût de déplacement de ses techniciens". Au 9 novembre, 181.926 compteurs Linky ont été déployés, indique ERDF. L'expérimentation porte sur 300.000 compteurs. -------- A savoir > "Economies d'énergie: Linky a besoin d'outils complémentaires": notre précédente actu à ce sujet. > Début septembre 2010, la FNCCR avait demandé la publication du rapport de l'Ademe afin d'enrichir le débat en parallèle à l'expérimentation des compteurs Linky (cf. notre communiqué: "Généralisation des « compteurs communicants: trop de questions restent sans réponses, l’expérimentation doit être prolongée"). |
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Balises: affichage déporté, Compteurs, Linky
A propos de Gazprom Marketing and Trading France : |
Rédigé à 00H02 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: compteurs AMR, Gazprom
Les compteurs intelligents, développés depuis quelques mois en France et déjà largement utilisés dans certains pays d'Europe (cf. article du 7 septembre) sont-ils vraiment aussi sûrs qu'on nous le répète ? La CNIL a déjà émis des réserves sur la confidentialité des données recueillies à travers ceux-ci, mais qu'adviendrait-il s'ils devenaient la cible de piratage informatique, visant à une utilisation frauduleuse ou pire à la prise de contrôle de tout le système ? On sait par expérience que les réseaux apparemment les mieux sécurisés ont des failles qui sont autant de points d'entrée pour des hackers à la recherche d'un « exploit ». Le scénario d'une attaque visant à couper l'alimentation électrique d'un pays entier relève-t'il de la science-fiction ?
Lors d'une conférence de mars 2009 sur les nouveaux compteurs d'énergie électrique, le chargé de la conduite expérimentale sur la région lyonnaise des compteurs Linky semblait balayer l'éventualité d'une intrusion d'un revers de main, estimant que les sécurités du système le mettaient à l'abri de tels risques :
Concernant le piratage, effectivement c’est un système informatique, et comme tout système informatique, il est soumis à des aléas, comme les systèmes actuels peuvent être soumis à des attaques. On utilise des systèmes de cryptage et de protection qui aujourd’hui nous permettent d’éviter tout piratage important en la matière. Et les systèmes d’exploitation qui sont en cours de développement répondront bien évidemment au même souci de protection de nos installations. Nous sommes extrêmement attentifs à ce que bien évidemment des intrusions n’interviennent pas sur l’ensemble de nos systèmes informatiques.
Une étude menée par deux chercheurs de Cambridge, spécialistes de la sécurité informatique, Ross Anderson et Shailendra Fuloria, montre au contraire que tout réseau de communication et d'information peut faire l'objet d'intrusions plus ou moins malveillantes, et les compteurs intelligents envoient des données précises, mais peuvent aussi recevoir des ordres à distance :
Du point de vue de l’attaquant – gouvernement hostile, organisation terroriste ou de protection de l’environnement -, le meilleur moyen de s’attaquer à un pays est de lui couper l’électricité. C’est l’équivalent, cyber, d’une attaque nucléaire : quand il n’y a plus d’électricité, tout s’arrête.
En effet, les systèmes SCADA (Supervisery control and data acquisition : supervision, contrôle et acquisition des données), parmi lesquels figurent les compteurs intelligents comme Linky, sont considérés par les spécialistes de la sécurité informatique comme des « maillons faibles », les plus sensibles au piratage informatique. De nombreuses études faites sur le sujet démontraient l'importance des conséquences, que ce soit pour utiliser des données ou pour prendre le contrôle de systèmes informatiques. Source image : internetactu
Ainsi le projet américain Aurora (2007) démontrait qu'un piratage pouvait entrainer l'autodestruction d'un générateur électrique. En 2008, le Club de la Sécurité de l’Information Français (CLUSIF) relevait toute une série d'accidents ou de malveillances comme l'introduction de vers informatiques dans des systèmes :
- 2003 : ver Slammer et site nucléaire (Ohio)
- 2003 : ver Nachi et réseau DAB (billetterie) Diebold
- 2003 : ver SoBig et signalisation ferroviaire (Floride)
- 2005 : ver Zotob, arrêt de 13 usines d'assemblages de véhicules
- 2007 : erreur de commande et contamination accidentelle (hydroxyde de sodium) des eaux de ville, dizaines de victimes, blessures légères (Michigan)
- 2007 : prise de contrôle et perturbation des feux de signalisation
- 2008 : prise de contrôle [d'un train] et déraillement de 4 wagons (Pologne)
Un autre spécialiste de la sécurité SCADA, Jonathan Pollet, a expliqué qu'en une centaine d'audits sur 10 ans, il avait identifié 38 000 problème de sécurité : « les systèmes SCADA sont bien moins sécurisés que les systèmes informatiques ». Notamment la présence sur les ordinateurs de programmes inutiles mais qui pouvaient servir de vecteurs d'attaques :
Ce n’est qu’une question de temps : d’ici peu, nous assisterons à bien plus d’attaques ou d’incidents sur des réseaux SCADA du fait de l’absence de mesures de sécurité, ou de systèmes de défense mal configurés. Il faut nommer des responsables sécurité de ces systèmes. C’est une bombe à retardement.
La société IO Active, dans une étude sur la sécurisation des réseaux intelligents, relève quant à elle dix risques : outre les atteintes à la vie privées déjà évoquées, l'usurpation d'identité, la surveillance, l'espionnage ou la malveillance en font partie, mais aussi le simple bug informatique et tous les problèmes inhérents à tout système informatique de réseau.
Les chercheurs de Cambridge attirent aussi l'attention sur les risques de coupure massive d'électricité, pris insuffisamment en compte par les fournisseurs. Ainsi la Grande-Bretagne a décidé de centraliser toutes les données transmises par les compteurs intelligents avant qu'elles ne soient ensuite renvoyées aux distributeurs. Cela ouvre la voie selon eux au pire scénario en cas de bug ou de piratage.
Un autre chercheur sur les failles de la sécurité informatique, Karsten Nohl, fait une remarque inquiétante :
D’un point de vue matériel, les téléphones portables sont aujourd’hui bien plus sécurisés que la plupart des compteurs intelligents, (alors) qu’ils devraient bénéficier des meilleurs systèmes de protection disponibles. (…) Nous n’avons trouvé aucune des mesures de sécurité que nous serions en droit d’espérer dans un dispositif de ce type, relié à une telle infrastructure critique.
Les composants physiques n'étant pas protégés, on peut les modifier, tout comme on peut modifier la consommation, et la réduire sérieusement par exemple. Il est ainsi parvenu à « planter » et à redémarrer un compteur intelligent. Comme ils sont tous reliés à un réseau, on imagine facilement qu'en cas de piratage, des réactions en chaîne entraineraient une paralysie totale du système.
Des technologies permettant une meilleure sécurité existent, mais elles représentent un surcoût important pour les fournisseurs et « un marché à fort potentiel » pour les industriels, d'où le fait qu'en Europe notamment, chacun défende ses propres intérêts. On sait d'autre part que le financement des coûts du déploiement des compteurs est d'ores et déjà un sujet épineux en France (cf. notre article du 21 septembre 2010), si ERDF doit encore revoir le système de sécurité, la facture risque encore d'augmenter. Et l'encre n'a pas fini de couler…
Sources : Internetactu, Sigerly Villeurbanne, Clusif
Concernant le piratage, effectivement c’est un système informatique, et comme tout système informatique, il est soumis à des aléas, comme les systèmes actuels peuvent être soumis à des attaques. On utilise des systèmes de cryptage et de protection qui aujourd’hui nous permettent d’éviter tout piratage important en la matière. Et les systèmes d’exploitation qui sont en cours de développement répondront bien évidemment au même souci de protection de nos installations. Nous sommes extrêmement attentifs à ce que bien évidemment des intrusions n’interviennent pas sur l’ensemble de nos systèmes informatiques.
Mots-clefs :bug, compteurs intelligents, Linky, piratage informatique, protection des données, SCADA, sécurisation des réseaux intelligents, sécurité
Cette entrée a été rédigée par Claudine, publiée le Mardi, 9 novembre 2010 à 8 h 56 min et classée dans Informatique et Télécoms. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.
Rédigé à 23H51 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Compteurs intelligents, piratage informatique
Le compteur électrique intelligent va-t-il vraiment nous faire faire des économies d'énergie ? 35 millions de compteurs doivent en principe être installés en France dans les prochains mois. Et bien selon l'Agence de Maitrise de l'Energie, l'ADEME, ça ne fera rien gagner du tout au consommateur ! La chronique de Virginie Garin.
Le nouveau compteur "Linky", censé nous faire faire des économies, coûterait plus cher que les compteurs actuels
Rédigé à 23H27 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: compteur Linky
Le compteur d'électricité communicant, qui deviendra la norme en France à partir de 2012 pour adapter le réseau électrique aux défis du développement durable, ne permet pas aux ménages, sous sa forme actuelle, de maîtriser leur consommation d'énergie. C'est la conclusion d'une note confidentielle de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) destinée au ministre de l'écologie, dévoilée par l'AFP, mardi 9 novembre. Ce manquement du compteur à l'un de ses principaux objectifs est dénoncé depuis des mois par des associations de consommateurs. Venant de l'Ademe, la critique prend un nouveau poids.
La relance de cette polémique intervient alors que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) vient, lundi 8 novembre, d'ouvrir un site Internet et de publier un ouvrage (L'Electricité du futur, un défi mondial, éd. Economica, 186 p., 27 euros) dédiés aux smartgrids. Ces " réseaux intelligents " doivent, notamment, intégrer au réseau les multiples sources d'énergies renouvelables, réduire la demande d'électricité, aplanir les pics générateurs de pannes...
Cette révolution implique que producteurs, distributeurs et consommateurs soient informés en temps réel de la consommation d'électricité. C'est le rôle du compteur communicant. La Commission européenne a demandé que 80 % des boîtiers de l'Union soient changés d'ici à 2020. En France, ErDF, filiale d'EDF et gestionnaire du réseau, a été chargée de concevoir l'appareil qui remplacera les 35 millions de compteurs du pays. Baptisé Linky, ce modèle est testé dans les régions de Tours et de Lyon. " Linky permettra de mieux gérer le réseau, mais le compteur ne restitue pas du tout les données qu'il relève aux consommateurs, donc il ne leur offre aucune garantie d'économie d'énergie ", observe Mélanie Schwarz, directrice exécutive des programmes à l'Ademe.
Gestion fine
Les économies réalisées par le consommateur justifient pourtant le choix de lui faire payer l'installation de ces nouveaux compteurs. Selon ErDF, le gain devrait être de 10 % à 15 %, compensant le coût du boîtier, estimé entre 120 et 240 euros. Sans économies d'énergie, l'argumentaire s'écroule. " On fait payer aux particuliers un compteur qui n'a d'avantages que pour ErDF ", résume Caroline Keller, chargée de mission à l'UFC-Que choisir.
Pour Mélanie Schwarz, de l'Ademe, " les ménages ne réduiront leur consommation que si on leur donne des informations utiles en temps réel. Il faudrait pouvoir comparer sa consommation avec des valeurs de références, des moyennes, qui signalent des anomalies... "
Problème : 17 millions de compteurs sont situés à l'extérieur des logements. Or, ErDF n'a pas prévu d'afficheur à l'intérieur. Son installation coûterait 50 euros supplémentaires, soit 850 millions au total, selon l'Ademe. " Il n'est pas normal d'empêcher les revenus modestes de disposer de ces informations ", estime Mme Schwartz.
Pour accéder à une gestion fine de sa consommation, le client devra acheter des boîtiers supplémentaires aux fournisseurs d'électricité. Pour Philippe de Ladoucette, le président de la CRE, " la question est de savoir de quel minimum tout le monde doit bénéficier, donc ce qu'on fait payer au consommateur sans lui donner le choix ". Selon lui, il faut " laisser de la place à la concurrence et à l'innovation " pour les économies d'énergie et " laisser le choix au consommateur d'acheter ou non ces options ".
En mars 2011, la CRE doit établir le bilan de l'expérimentation pour le ministre de l'écologie, qui décidera alors s'il faut généraliser Linky. " L'expérimentation ne vérifie pas s'il y a baisse de la consommation, c'est un test technique qui répond aux besoins d'ErDF ", regrette Caroline Keller, de l'UFC. Contactée par Le Monde, ErDF n'a pas souhaité s'exprimer.
Rédigé à 23H17 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le 29 septembre, le compteur Linky de Jean et Simone Vessella a été détruit par le flammes. Depuis, ils sont relogés dans une résidence pour personnes âgées et attendent que leur situation évolue
Coïncidences ou non, des incidents plus ou moins graves ont été constatés dans le Grand Lyon suite à la pose, à titre expérimental, des nouveaux compteurs Linky. Ces derniers sont déjà l'objet de plusieurs critiques.
« Mon mari a senti une odeur de brûlé et c'est en allant dans le couloir que j'ai vu que le compteur était en feu. Les flammes montaient jusqu'au plafond. » Plus d'un mois après ce matin du 29 septembre, Simone Vessella se dit encore « toute retournée » de ce début d'incendie qui, même s'il a pu être rapidement maîtrisé par les pompiers, a rendu leur appartement inhabitable. Depuis cette date, cette septuagénaire et son mari ont été provisoirement relogés dans une résidence pour personnes âgées et risquent de devoir attendre plusieurs mois pour retrouver leur logement de la montée de l'Eglise, à Caluire.
Quelques jours avant ce feu, le nouveau compteur « intelligent » baptisé Linky, en cours d'installation à titre expérimental dans le Grand Lyon, avait été posé chez eux. « Linky n'est pas en cause », assure Didier Micheau, adjoint au directeur unité Erdf (Electricité réseau distribution France, filiale d'EDF, chargé de la distribution d'électricité dans l'Hexagone) clients-fournisseurs Vallée du Rhône. « Il y a sans doute eu un incident sur le réseau électrique qui l'alimente et cela s'est propagé au compteur. » Ce nouveau compteur ne peut pour l'heure être formellement mis en cause mais, depuis le début de sa mise en place, en mars, chez les particuliers, des désagréments ont été signalés dans les environs de Tours (autre zone pilote du projet) et Lyon. De quoi écorner sévèrement une stratégie de communication mettant l'accent sur le caractère innovant de ces compteurs et les bénéfices que les clients pourront en retirer. D'autant plus que les critiques à l'égard de Linky ne manquent pas (lire ci-dessous).
Les résidants d'un immeuble de la montée Saint-Barthélémy (Lyon 5e) ont ainsi passé la semaine dernière sans eau chaude ni chauffage.
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Les ambassadrices Linky, nommées par ErDF pour aller à la rencontre des clients des 150 communes d'Indre-et-Loire concernées par l'expérimentation du compteur Linky et répondre à leurs questions, se rendront vendredi 12 novembre, entre 8 h et 12 h, sur le marché de Richelieu avec leur camionnette équipée d'un stand et d'un compteur pour démonstrations.
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Balises: ErDF, Indre-et-Loire, Linky, Richelieu
La FNCCR a rédigé une note de position relative au déploiement des compteurs évolués. |
'Energie 2007' |
![]() La FNCCR rappelle qu'il existe encore de nombreuses questions en suspens : impact des compteurs sur la maîtrise de la consommation d'électricité, dysfonctionnements, impact sur la gestion des périodes de pointe, coût du dispositif (y compris dans son évolution future)... Elle plaide pour un socle minimal d’informations mis à disposition de l'ensemble des consommateurs, destiné notamment à leur faciliter la compréhension des offres et par conséquent le dialogue avec les fournisseurs. Ces informations seraient mises à disposition des usagers via le compteur communicant, dans le cadre du service public d’acheminement. La FNCCR estime ainsi que le GRD pourrait proposer au consommateur, en complément du compteur « Linky », un afficheur déporté d’informations minimales, directement utilisable par le consommateur, par exemple dans une pièce de vie (boîtier relié à « Linky », par ondes radio). Pour télécharger la note de la FNCCR: "Les compteurs évolués «communicants»: l’approche des collectivités concédantes". |
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Balises: Compteurs évolués, FNCCR
"Après avoir été convoqué par SMS, on leur a signifié verbalement leur licenciement. Puis on leur a remis une lettre en leur demandant de la signer" explique Cédric Carro de la CGT Energie Touraine*. La lettre remise le 28 octobre était datée du 19. Le motif du licenciement n'y était pas mentionné.
La CGT dénonce l'externalisation de la pose des nouveaux compteurs
Pour réaliser le remplacement des 100 000 compteurs d'Indre-Loire par le nouveau compteur intelligent Linky, ERDF a fait appel à plusieurs sous-traitants dont la société Télima Nancy. Pour atteindre ses objectifs, cette dernière aurait exigé des cadences insoutenables de ses techniciens dont "certains ne sont même pas électriciens". Plus grave, l'un d'entre eux, brulé au 3e degré, aurait été incité à déclarer l'accident du travail en accident domestique.De son côté, ERDF indique "ne pas vouloir commenter ces licenciements qui ne la concernent pas".
*propos recueillis par la Nouvelle République du Centre Ouest
Rédigé à 08H47 dans Compteurs intelligents, Electricité, Emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 07H28 dans Compteurs intelligents, Etudes, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: electric utilities in Europe, Oracle, Smart Grid Rollout report, Smart Meter Opportunities
In the lead-up to making its meter data communication protocol AMIS DLC available to the public in January 2011, Siemens Energy is working together with EMH metering GmbH & Co. KG, Wittenburg, Germany, in the field of smart metering. The aim of the cooperation is to make it possible to connect EMH's smart meters up to Siemens' automated metering and information system AMIS to offer all-round smart-metering solutions going forward. "This cooperation agreement is a further step toward open communication in the context of smart metering," said Richard Hausmann, CEO of the Siemens Company Project Smart Grid Applications.
By opening its previously proprietary Distribution Line Carrier communication protocol (DLC) for public use in January 2011, Siemens is creating an option for connecting meters made by other manufacturers with its smart metering system AMIS. To put this into practice and meet future market demands, Siemens Energy has entered into a cooperation agreement with the meter manufacturer EMH metering. The aim is to integrate this manufacturer's meters into the AMIS system so as to be able to offer an all-round smart metering solution. "Siemens and EMH are two skilled partners with innovative system solutions and products who are ready and willing to assist power providers and grid operators with their smart metering projects," added Richard Hausmann.
The DLC communication protocol developed by Siemens Energy especially for providing smart metering and smart grid solutions can cope with all kinds of changes in the physical communication parameters of a low-voltage distribution network such as signal damping, noise, network disturbances, signal coupling and network configuration changes. In this way, the DLC protocol brings virtually one-hundred-percent availability to this communication technology. It also ensures smooth, trouble-free functioning of smart metering solutions within smart grids. Furthermore, the application offers ample scope for the integration of future smart grid functions and enables the incorporation of an existing network automation structure based on IEC protocols.
Energy-efficient, eco-friendly solutions for setting up smart grids are part of Siemens’ Environmental Portfolio. In fiscal 2009, revenue from the Portfolio totaled about EUR23 billion, making Siemens the world’s largest supplier of eco-friendly technologies. In the same period, the company’s products and solutions enabled customers to reduce their CO2 emissions by 210 million tons. This amount equals the combined annual CO2 emissions of New York, Tokyo, London and Berlin.
The Siemens Energy Sector is the world’s leading supplier of a complete spectrum of products, services and solutions for the generation, transmission and distribution of power and for the extraction, conversion and transport of oil and gas. In fiscal 2009 (ended September 30), the Energy Sector had revenues of approximately EUR25.8 billion and received new orders totaling approximately EUR30 billion and posted a profit of EUR3.3 billion. On September 30, 2009, the Energy Sector had a work force of more than 85,100. Further information is available at: www.siemens.com/energy
EMH metering GmbH & Co KG, headquartered in Wittenburg, Germany, develops, produces and markets electronic electricity meters, accessory products and software and system solutions. With its 260 employees in Wittenburg, EMH metering GmbH & Co. KG provides the full range of home meters, industrial meters and high-precision meters. For more information go to: www.emh-metering.com.
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Balises: collecte de données, compteurs d’électricité, Compteurs intelligents, eau, gaz, Itron, M2M , Machine-To-Machine, Sierra Wireless, Sierra Wireless
By Rick Hornby
Rick Hornby has reviewed and testified on smart grid business cases in several jurisdictions, including the BGE case for the Maryland Consumer Advocate. He wrote this response to our recent story on how to avoid a BGE-style screw up when building a business case
I certainly agree with the importance of a positive business case. However, a convincing business case will not necessarily ensure regulatory approval. Regulators also want to know whether the proposed cost recovery equitably shares the financial risk of the project between utility shareholders and ratepayers.
The BGE case is an excellent example. The regulators required a reasonable cost recovery mechanism in addition to a positive business case. Most expert witnesses who testified in the BGE proceeding, including myself, concluded that BGE had a positive business case. Almost all witnesses agreed that projected benefits would exceed projected costs, even if they disagreed on the amount.
But the key word in the last sentence is “projected.” There is financial risk associated with any smart grid project. No one knows for sure whether actual benefits and costs will match the projections. As with any utility project the question arises as to how the financial risk (and reward) should be shared between utility shareholders and ratepayers.
In its June 21 order, the Maryland Commission did not reject BGE’s application because its business case was not compelling. Instead, the Commission rejected the application because BGE was proposing a cost recovery mechanism that would place most, if not all, of the financial risk on ratepayers. The Commission states its position on page 53:
Nothing in this Order should be construed as a vote of “no-confidence” in smart-grid technology’s ability ultimately to lower energy bills, improve customer service and relieve peak-time pressure on the transmission and distribution infrastructure. Our desire that BGE share the risks associated with such an investment at this juncture is in no way an indication that we believe an investment in AMI ultimately will prove unwise. We simply think it more equitable that BGE and its ratepayers venture into this relatively unknown territory as partners. (emphasis added)
Scott Hempling, Executive Director of the National Regulatory Research Institute (NRRI), stated that the June 21 Order issued by the Maryland Commission “…exemplified effective regulation” for five reasons of which three relate to the equitable sharing of financial risk. (Smart Grid Spending: A Commission’s Pitch-Perfect Response to a Utility’s Seven Errors, Director’s Monthly Essays on Regulatory Quality.)
In July 2010, BGE submitted a revised application. It contained essentially the same business case and minimal changes to the original cost recovery mechanism. In its Aug. 13, 2010 order, the Maryland Commission stated that it would approve BGE’s application, but not because of any change or improvement in the business case. Instead, the Commission conditioned its approval on BGE agreeing to a cost recovery mechanism under which BGE shareholders would bear a portion of the financial risk. In specifying that cost recovery mechanism, the Commission stated on page 49 that “As with any major infrastructure investment, however, BGE’s customers deserve appropriate protection against bearing all of the project’s technological and financial risks.”
BGE subsequently agreed to use the cost recovery mechanism specified by the Commission. (As an aside, decoupling was not an issue since BGE has had a decoupling mechanism in place for several years).
Rick Hornby is a senior consultant with Synapse Energy Economics.
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Les objets connectés à la Toile se compteront en milliards dans les dix prochaines années. Notamment en raison de la croissance de l'industrie des systèmes M2M.
L’Internet des objets a toute les chances de se développer sensiblement dans les années à venir, affirme dans une étude* Analysys Mason. Les analystes prévoient ainsi que d’ici à 2020, pas moins de seize milliards d’appareils seront connectés à la Toile. Par “objets connectés”, le cabinet évoque quatre principaux types d’appareils : les équipements informatiques (téléphones portables non inclus), les objets de divertissement, ainsi que ceux qui sont liés aux médias. Les biens matériels du foyer. Et enfin les systèmes de contrôle à distance - systèmes d’air conditionné, chauffage, etc.
Les premiers (équipements informatiques) comptent aujourd’hui pour 75 % des objets connectés à Internet, pour un consommateur moyen. D’ici à 2020, ce chiffre ne représentera plus que 25 %, selon les prévisions du rapport. Par ailleurs, selon les analystes, différents moteurs vont encourager la croissance du marché de l’Internet des objets. En premier lieu, l'industrie des systèmes dits "machine to machine" (M2M) - c'est-à-dire des systèmes qui communiquent sans intervention humaine directe. Systèmes qui sont de plus en plus intègres dans les appareils du quotidien, notamment dans les véhicules. “La conséquence la plus directe de l’Internet des objets, c’est l’arrivée de quantité de données très importantes”, développe l’auteur du rapport.
“Dans un environnement hypothétique, chaque objet physique peut avoir une réplique virtuelle dans les nuages”, précise-t-il. A noter que les auteurs du rapport reconnaissent que les chiffres qu'ils donnent ne sont qu'une estimation. Mais ils estiment que les objets connectés vont se compter en milliards, dans tous les cas, d’ici la fin de la prochaine décennie. “Dans dix ans, nous considérons que le nombre de ces appareils sera au maximum de 44 milliards, et au minimum de 6 milliards”, note Jim Morrish, responsable de l’étude chez Analysys Mason. Avant de préciser : “cela correspond à une moyenne mondiale de 0,8 à 5,8 objets connectés pour chaque individu, en 2020”.
* “Internet 3.0 : the Internet of Things”
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Rédigé à 17H44 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Itron , OpenWay Demand Response
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