Table ronde sur le compteur électrique évolué.
M. Alain BAZOT (UFC-Que Choisir?)
« 22 novembre 2010 - 28 novembre 2010 | Accueil | 6 décembre 2010 - 12 décembre 2010 »
Table ronde sur le compteur électrique évolué.
M. Alain BAZOT (UFC-Que Choisir?)
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Pierre-Marie ABADIE (Directeur de l'énergie au Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement) a tenu a souligner que le "compteur Linky était est communicant et pas intelligent". Et a rappelé les deux éléments structurants du dispositif (connaître le courbe de charge du consommateur, disposer d’un compteur communicant dans les deux sens) ainsi que deux contraintes (robustesse et interopérabilité). Les compteurs Linky "n'entraînent pas immédiatement des économies d'énergie", a-t-il précisé. La France a fait un choix: le compteur doit appartenir au réseau de distribution. "C'est un bon choix". A l’inverse, en Allemagne, où le "compteur est captif du fournisseur", ce compteur ne sera pas très interopérable. La contrepartie du choix français est de dissocier le système de comptage (distribution) des services (fourniture). La généralisation, précise-t-il, doit être actée par arrêté interministériel. Il s’agit d’un "investissement de 3 à 4 milliards d’euros". Des questions sont encore en suspens. Quelle doit être la stratégie de déploiement de ces compteurs? Au fil de l'eau, par blocs, par régions? Comment gérer les deux ou trois générations de compteurs communicants? Une autre question se pose, celle de l'effacement: comment reporter la consommation dans les périodes creuses? La loi NOME, en son article 2, prévoit des marchés de capacité avec une valorisation économique de l'effacement.
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Balises: des transports et du logement), du développement durable, Pierre-Marie ABADIE (Directeur de l'énergie au Ministère de l'écologie
Virginie SCHWARZ (Directrice exécutive des programmes, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)) a souligné que le débat autour du projet le débat s'est concentré sur les économies d'énergie. Mais, rappelle-t-elle, avec une avec "une information décalée par rapport au moment de la consommation", il n’est guère possible d'influer sur les comportements du consommateur en temps réel. "La plupart d'entre nous ne sont pas rivés à leur écran d’ordinateur toute la journée". En termes d’économies d’énergie, observant ce qui se passe à l’étranger, elle indique que les résultats sont variables d'un pays à l'autre, que les résultats varient aussi selon que l'information est "plus ou moins compréhensible par le client". Enfin, il ne faut pas négliger le fait qu’il peut y avoir une réduction des consommations dans les premiers mois mais un retour à la normale ensuite. L’Ademe estime qu’un afficheur déporté pourrait être testé dans le cadre de l'expérimentation Linky en cours. Et si cela s’avérait positif, il faudrait s’interroger sur le modèle de déploiement d’un tel afficheur, entre une offre privée concurrentielle et un dispositif minimal permettant de maîtriser les usages.
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Balises: ADEME, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, compteur électrique évolué, Virginie SCHWARZ
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Balises: compteur électrique évolué, Electricité Réseau Distribution France, ERDF, Michèle BELLON
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Balises: Christine LE BIHAN, Commission de régulation de l'énergie, CRE
Conférence sur les EcoQuartiers du 8 Novembre, diaporamas des interventions de la journée :
« Quelle méthode pour la mise en oeuvre d’EcoQuartiers en milieu rural et urbain ? » de Christian Charignon, agence d’architecture Tekhnê. 10-11-08_chirstian_charignon
Introduction de François Bellouard, responsable du Service développement durable à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL Bourgogne), 101020_françois_bellouard
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Balises: écoquartier
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Balises: Benoist Apparu, écoquartiers
Prévue en trois phases, la construction du nouveau quartier se veut exemplaire à maints égards, notamment d’un point de vue architectural et environnemental. La première phase est en cours d’achèvement: 40 hectares répartis entre logements, bureaux, commerces et équipements, dont 25 hectares dédiés à la nature et 500 arbres nouvellement plantés. L’Union européenne a injecté quatre millions d’euros dans le projet à travers le programme «Concerto», visant à encourager les collectivités territoriales à développer des projets urbains exemplaires en matière d’efficacité énergétique et d’emploi des énergies renouvelables. Ainsi, les 660 logements nouvellement construits sont conçus pour économiser 50% de chauffage, 50% d’électricité et 37% d’eau chaude sanitaire, ainsi que pour permettre la couverture de 80% des besoins énergétiques par les énergies renouvelables (chaufferies collectives à bois, panneaux solaires thermiques et photovoltaïques intégrés en toiture). Confluence est d’ailleurs le tout premier quartier durable à être labellisé par le WWF en France. Pour y parvenir, il a fallu d’abord former les ouvriers du bâtiment puis, aujourd’hui, les habitants, afin de ne pas dépasser une consommation de 60 kWh par m² et par an, souligne Maxime Valentin, chef de projet Lyon Confluence.
La seconde phase du projet a été confiée aux architectes-urbanistes suisses Herzog & de Meuron. Des bâtiments à énergie positive, c’est-à-dire produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, sont à l’ordre du jour.
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Balises: La Confluence, presqu’île lyonnaise, WWF, éco-quartier
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Communiqué de presse du 1er décembre 2010 de la CLCV sur les compteurs "Linky".Extrait du commniqué de presse
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Balises: Compteurs électriques intelligents, déploiement, Linky
Le projet démonstrateur Smart Grid (projet de réseau intelligent) d’Alstom a été sélectionné par Steven Chu, Secrétaire américain à l’énergie, comme l’un des cinq projets (sur 40 propositions) qui vont recevoir un financement fédéral de 6 millions de dollars en vue d’optimiser le réseau électrique des États-Unis à l’aide de technologies Smart Grid. Cette initiative du Ministère de l’énergie, qui s’insère dans le cadre de la politique énergétique du président Obama lancée en 2009, a pour objectif de développer ces technologies afin d’améliorer l’efficacité énergétique, la fiabilité et l’empreinte carbone des réseaux.
Ce projet démonstrateur d’Alstom a été conçu afin d’intégrer efficacement les ressources énergétiques distribuées* dans le réseau électrique. Il vise à aider le Ministère de l’énergie à atteindre ses objectifs en matière de réseaux intelligents d’ici 2030 : une réduction de 20 % des pics de consommation d'électricité aux Etats-Unis ; une disponibilité de 100 % pour satisfaire à tout moment la charge critique (et un éventail additionnel de services de fiabilité pour les autres types de charges) ; une amélioration de 40 % de l’efficacité du système et une augmentation à hauteur de 20 % de la part de la capacité électrique issue de ressources énergétiques distribuées et renouvelables aux Etats-Unis (200 GW).
Le projet de démonstration s’appuiera sur le Système de gestion de la distribution intégrée (IDMS) e-terradistribution d’Alstom Grid améliorant considérablement la fiabilité et l’efficacité du réseau de distribution électrique tout en réduisant les coupures pour les utilisateurs finaux. Alstom Grid développera des modèles avancés et des outils analytiques pour intégrer plusieurs types de ressources énergétiques distribuées (éolien, solaire, véhicules électriques, stockage de l’énergie), tout en surveillant les informations fournies par plusieurs interfaces distribuées telles que les compteurs intelligents, les capteurs avancés et les systèmes de télécommunications du réseau de distribution.
Ce projet sera mis en œuvre en collaboration avec les partenaires d’Alstom Grid, qu’il s’agisse des services publics, de laboratoires ou d’universités, tels que Duke Energy, Pacific Northwest National Laboratory, l’Université de Washington et l’Université du Connecticut.
« Alstom Grid est heureux de l’opportunité qui lui est offerte de pouvoir rassembler les savoir-faire de ses partenaires et de démontrer les applications pratiques et bénéfices de sa solution IDMS, notamment l’intégration des ressources énergétiques distribuées, le stockage de l’énergie, la recharge des véhicules électriques et la réponse à la demande, du réseau de distribution électrique », explique Jean-Michel Cornille, Senior Vice-President Automation chez Alstom Grid. « A travers ce projet, nous sommes fiers de participer à l’initiative américaine en matière de réseaux intelligents et de contribuer à concrétiser la transformation du réseau électrique américain dans des prochaines années. »
Notes de l’éditeur : Ressources énergétiques distribuées (DER, Distributed Energy Resources) sources d’énergie produite à petite échelle, incluant l’ajustement à la demande d’électricité (demand response), les énergies renouvelables telles que les éoliennes ou les panneaux solaires, les systèmes de stockage d’électricité et les systèmes de recharge de véhicules électriques, à proximité de l’utilisateur final.
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Balises: Alstom, Ministère américain de l’Energie, projet démonstrateur Smart Grid, États-Unis
Gérard Collomb s'est rendu sur le stand du NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization, agence gouvernementale japonaise) le mardi 30 novembre à 16h30. Pour lui, cela a été l'occasion de rencontrer M. WASAKA, un des trois directeurs exécutifs du NEDO, M. IIDA Directeur Europe, ainsi que l'ensemble de l'équipe NEDO sur Pollutec. Et de présenter cette expérimentation des Smart Grids qui aura lieu avec leur collaboration au Confluent.
Le 18 octobre dernier, lors de la visite de la délégation officielle de Lyon à Tokyo, une collaboration inédite s'est concrétisée entre le Grand Lyon et le NEDO. Un protocole d'accord en trois volets a été signé faisant du projet urbain Lyon-Confluence, une plateforme expérimentale unique en Europe.
Cet accord envisage une expérimentation d'ampleur de cinq ans organisée sur trois thèmes : gestion dynamique des bâtiments, gestion de la charge d'une flotte de véhicules électriques à partir de l'énergie photovoltaïque, et gestion énergétique à l'échelle d'un quartier, soit la création d'un modèle de collectivité énergétique intelligente (smart grid). C'est un concept qui coiffe l'ensemble des étapes prévues (bâtiment démonstrateur, parc de véhicules électriques, compteurs intelligents), le tout connecté au même réseau pour transmettre des informations.
Ce projet s'intègre plus largement dans la coopération franco-japonaise dans ce domaine entre le NEDO et son équivalent française l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). Cet accord a été signé lors de Pollutec le 2 décembre 2008.
Acte 1 : lancer une consultation sur le pôle P, un îlot « démonstrateur » composé de bureaux, commerces et logements d'un peu plus de 8000 m2 situé à l'angle de la place nautique et du cours Charlemagne, avec un cahier des charges environnemental de très haut niveau, qu'aujourd'hui nul n'est capable de produire sur le marché traditionnel. Rappelons que la zone de rénovation urbaine de la Confluence a déjà une forte visibilité en terme de haute qualité environnementale, puisqu'elle est labélisée Concerto, elle est le premier quartier durable WWF et est nominée éco-quartier par le Ministère français de l'Ecologie et du Développement durable.
Acte 2 : une collaboration pour concevoir et gérer en autopartage une flotte de véhicules électriques sur le quartier.
Acte 3 : développer la gestion énergétique à l'échelle d'un quartier, Smart Grid, dans laquelle les Japonais ont une longueur d'avance avec plusieurs sites d'expérimentation « smart grid » au Japon. La ville de Yokohama, jumelée à Lyon, accueille le plus grand démonstrateur avec un programme sur 5 ans qui a débuté cet été.
Historique des relations avec le Nedo : l'ADERLY a rencontré le NEDO lors de la mission écobatiment en octobre 2009 au Japon. En décembre 2009, le NEDO est venu à Paris à l'occasion du salon Pollutec. En effet, le NEDO souhaite disposer d'un démonstrateur en Europe après les Etats-Unis (Nouveau Mexique). Depuis, 5 réunions techniques ont eu lieu et Mme Karine Daugnin-Sauze a reçu une délégation technique du NEDO le 4 juin 2010.
Le NEDO est un organisme japonais doté d'un budget de 2 milliards d'euros et de 1 000 personnes. Il a deux principales missions : le soutien à la compétitivité de l'industrie japonaise et le développement de solutions aux enjeux énergétiques et environnementaux. Il a des bureaux de représentation à Paris pour l'Europe, à New -Dehli, Bangkok, Jakarta, Pékin et à Washington. "
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Balises: Bangkok, Europe, expérimentation Smart Grid, Gérard Collomb, Jakarta, La Confluence, NEDO, New -Dehli, New Energy and Industrial Technology Development Organization, Pékin, Washington
La Commission nationale informatique et libertés a publié, jeudi 2 décembre, ses "recommandations pour la mise en œuvre des compteurs électriques "intelligents". 'Energie 2007' reproduit ci-après l'intégralité de ce document. "Depuis plusieurs mois, la CNIL participe au groupe de travail de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) sur les compteurs électriques "intelligents". Lors de la séance plénière du 14 octobre 2010, notre Commission a élaboré des recommandations permettant de limiter les atteintes à la vie privée et aux libertés de ces dispositifs innovants. En quoi consistent les compteurs électriques "intelligents" ? Les "compteurs intelligents" se différencient des compteurs traditionnels par leur capacité à transmettre de façon électronique les index de consommation à l'opérateur de réseau. Les réseaux intelligents utilisent des moyens informatiques évolués afin d'optimiser la production et l'acheminement de l'électricité grâce à la télétransmission. En plus de l'optimisation de la production, ces systèmes permettent de faciliter la facturation des abonnés. Ils permettent également aux distributeurs de réaliser, de manière automatique, certaines opérations techniques à distance, comme la coupure ou le changement de puissance du compteur. Toutefois, les dispositifs font apparaître de nouvelles exigences de sécurité afin d'éviter qu'un tiers non autorisé malveillant ne coupe l'alimentation électrique d'un particulier à distance. Quelles sont les recommandations de la CNIL ? * pour les mesures de sécurité Certaines des infrastructures relatives à la télésurveillance et l'acquisition de données (systèmes SCADA) qui utilisent Internet pour réaliser des transmissions d'informations sont insuffisamment sécurisées. La Commission recommande donc d'être vigilant sur la sécurisation de ces infrastructures critiques. Les impacts potentiels de ce genre d'attaque peuvent être - comme l'atteste l'exemple récent du virus Stuxnet en Iran qui a perturbé le fonctionnement de centrales, - dramatiques et endommager physiquement des centrales de production électrique. Ceci pourrait entrainer une réaction en chaine sur le réseau électrique et qui engendrerait des coupures de courant à grande échelle. En termes de confidentialité des données, la Commission recommande que les mesures nécessaires soient prises tant au niveau du compteur (puisque les données y sont stockées deux mois) qu'au niveau des serveurs où remontent les données collectées via la télétransmission. Il s'agit d'assurer le chiffrement des données, de mettre en place un système de gestion des habilitations des personnes y ayant accès et une traçabilité des connexions au serveur. * pour le suivi des habitudes de consommation des personnes Les dispositifs intelligents ont fait naître une crainte importante en matière de garantie de la vie privée. En effet, les informations précises obtenues sur la consommation électrique de l'abonné permettent de déduire quelles sont ses habitudes de vie (heure de lever, heure de coucher…) ou même, dans des cas spécifiques, le type d'appareils utilisés. C'est pourquoi, la Commission recommande une adaptation du niveau de détail des données en fonction des différents usages. En effet, si des informations détaillées sont parfois nécessaires pour gérer la gestion du réseau, un relevé journalier est suffisant pour la facturation d'un abonnement standard. * pour l'information des personnes La Commission rappelle aux principaux opérateurs de réseaux qu'une information sur les modalités d'exercice des droits des personnes devra être donnée par le biais du contrat d'abonnement et lors de l'installation des nouveaux compteurs. La CNIL propose que soit remise une plaquette d'information explicative détaillant les nouvelles fonctionnalités de ces compteurs (telles que la télétransmission). Concernant les services optionnels qui seront proposés et qui nécessiteront l'utilisation d'informations précises de consommation, l'usager devra également être informé afin que son consentement soit éclairé. En effet, pour être destinataire des informations liées aux consommations d'énergie, les fournisseurs d'énergie devront impérativement obtenir l'accord des consommateurs." |
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Balises: CRE, marchés de l’électricité et du gaz
Une coopération entre franco-japonaise a été signée le 2 décembre à POLLUTEC pour réaliser sur le quartier Confluence, à Lyon, une expérimentation sur l'eficacité énergétique.
Le NEDO (New Energy and Industrial Technology Development Organization, agence gouvernementale japonaise) et le Grand Lyon ont signé le protocole d'accord mis en place le 18 octobre dernier, lors de la visite de la délégation officielle de Lyon à Tokyo. Le protocole d'accord prévoit autour du projet urbain Lyon-Confluence, une plateforme expérimentale unique en Europe. L’expérimentation sera organisée sur cinq ans trois thèmes : gestion dynamique des bâtiments, gestion de la charge d'une flotte de véhicules électriques à partir de l'énergie photovoltaïque, et gestion énergétique à l'échelle d'un quartier, soit la création d'un modèle de collectivité énergétique intelligente (smart grid). Ce projet s'intègre dans la coopération entre le NEDO et l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).
Une consultation sera lancée sur le pôle P du quartier Confluence, pour créer un îlot « démonstrateur »de bureaux, commerces et logements d'un peu plus de 8000 m2. Cet situé à l'angle de la place nautique et du cours Charlemagne, répondra à un cahier des charges environnemental de très haut niveau auquel aucun intervenant actuel sur le marché n’est en mesure de répondre. Le protocole prévoit une collaboration pour concevoir et gérer en autopartage une flotte de véhicules électriques sur le quartier. Enfin, la coopération prévoit la gestion énergétique à l'échelle d'un quartier, Smart Grid, dans laquelle les Japonais ont une longueur d'avance avec plusieurs sites d'expérimentation « smart grid » au Japon. Depuis l’été 2010 fonctionne pour cinq ans à Yokohama, jumelée à Lyon, le plus grand démonstrateur de réseau intelligent.
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En l’espace de seulement 3 mois, le Parlement a supprimé ce qui était pourtant considérée comme une avancée du Grenelle de l’environnement, à savoir la possibilité pour les parties prenantes d’émettre un avis sur le volet développement durable du rapport annuel des sociétés anonymes à leurs actionnaires.
Comme vient de le signaler l’ORSE (http://www.orse.org/), le Parlement a en effet récemment voté un texte, devenu la loi n° 2010-1249 du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière qui, à son article 32 enterre purement et simplement une mesure votée, quelques mois auparavant, inscrite à l’article 225 de la loi « Grenelle 2 » du 12 juillet 2010 portant engagement national de l’environnement. Très concrètement, l’article 225 de la loi « grenelle 2 » du 12 juillet 2010 avait supprimé le cinquième alinéa de l'article L. 225-102-1 du code de commerce pour le remplacer remplacer par sept alinéas ainsi rédigés : Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici
Rédigé à 08H41 dans Gouvernance, Grenelle de l'environnement, RSE | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Grenelle, Parlement, Responsabilité sociétale et environnementale
A cette période de l'année, une baisse d'un degré de la température entraîne une hausse de la consommation d'électricité d'environ 2.000 MW, soit deux fois environ les besoins de la ville de Marseille. La Bretagne a été placée sous alerte orange en raison du risque de coupures d'électricité dues à la vague de froid qui touche la région, selon le site internet Ecowatt du RTE. Les consommateurs y sont invités à réduire leur consommation d'électricité entre 17h00 et 20h00. La France a un système mal adapté aux pointes de consommation hivernale provoquées en partie par l'importance du chauffage électrique. Les centrales nucléaires qui produisent près de 80% de l'électricité française sont en effet longues à démarrer, produisent en continu et ne sont pas adaptées à une hausse rapide et ponctuelle de la demande. En France, environ un quart des 25 millions de logements sont chauffés à l'électricité contre 5% en Allemagne, une proportion qui passe en France à 70% dans les logements neufs, selon le ministère de l'Energie. La Bretagne est l'une des deux régions françaises les plus vulnérables, avec Provence-Alpes-Côte-d'Azur, en matière d'approvisionnement électrique en raison d'une faible production locale et d'un réseau de transport arrivé à saturation
La consommation française d'électricité pourrait atteindre jeudi un niveau record, en raison de températures inférieures de près de 10°C aux normales saisonnières, dit le Réseau de Transport d'électricité (RTE). La demande pourrait atteindre 94.200 mégawatts (MW) lors de la pointe quotidienne de consommation autour de 19h00 (18h00 GMT), à comparer avec le record de 93.100 MW durant la vague de froid de février dernier.
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Balises: consommation d'électricité, RTE, Réseau de Transport d'électricité
La CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie) s'est dite "opposée" au déploiement des compteurs électriques "intelligents", censés remplacer les 35 millions de compteurs actuels. Le compteur Linky doit remplacer les boîtiers actuels d'ici à 2020. Actuellement expérimenté dans les régions de Tours et de Lyon, il relève et transmet la consommation électrique pratiquement en temps réel. "Il est inacceptable que les consommateurs supportent le coût financier de compteurs qu'ils n'ont pas demandé, qui ne répondent pas à leur information, dont la fiabilité technique n'est pas certaine et dont le principal atout est de permettre la réalisation de gains de productivité substantiels pour le gestionnaire de réseau" ErDF, dénonce la CLCV dans un communiqué.
Selon le gestionnaire du réseau d'électricité ErDF, le coût de Linky pour les consommateurs ne devrait pas dépasser un à deux euros par mois pendant 10 ans, soit au total 120 à 240 euros. "Linky va bénéficier prioritairement au gestionnaire de réseau de distribution en lui permettant de réaliser de très importants gains de productivité liés à la suppression des interventions des personnels sur le terrain pour les relevés", poursuit l'association. "Il est donc normal que les consommateurs bénéficient des gains de productivité réalisés par ErDF et que ce compteur soit mis à disposition sans frais pour faciliter une régulation de la demande souhaitée par tous", ajoute l'association.
L'association de consommateurs fait part de son assentiment quant au "principe" du déploiement de compteurs évolués mais estime être "loin du compte quant aux objectifs affichés". Compte tenu de l'emplacement des compteurs, les consommateurs ne pourront pas être "informés de leur consommation", observe-t-elle.
De fait, cet argument semble progressivement abandonné par les promoteurs du compteur Linky. Lors d'un voyage de presse en Suède, les dirigeants d'ERDF ont indiqué aux journalistes que ce compteur n'était pas destiné à faire des économies d'énergie. Lors d'une table-ronde organisée par la commission de l'économie du Sénat, Pierre-Marie Abadie (DGEC) a indiqué que les compteurs Linky "n'entraînent pas immédiatement des économies d'énergie".
La CLCV s'interroge sur les conséquences pour les consommateurs de "la possibilité technique d’avoir jusqu’à 7 tarifications différentes de fourniture et 4 tarifications". Comment cela se traduira-t-il en termes de "lisibilité et de (...) comparabilité des tarifs"? Elle pose aussi la question de systèmes concurrents "comme le boitier « Bluepod» (ndlr: Voltalis). Va-t-on laisser se développer des offres faisant double emploi?" Enfin, la question du coût reste floue, la CLCV s'interrogeant aussi sur l'impact d'un "affichage déporté (que Linky réponde à ce pourquoi il doit être installé) de l’ordre de 50 euros".
S'opposant à la généralisation des compteurs Linky, la CLCV demande une évaluation précise du coût mais également "la prise en charge financière des installations par les gestionnaires de réseau et les fournisseurs, principaux bénéficiaires", plaide pour "une expertise sur l’efficacité technique des compteurs" (et leur utilité en termes de maîtrise de la consommation ainsi que leur compatibilité "avec le développement à venir de la production décentralisée d’ENR, avant tout déploiement", sans oublier des "garanties concernant les données personnelles que transmettront ces nouveaux compteurs", dans le droit fil des recommandations de la CNIL. Elle invite également "les syndicats départementaux de l’énergie, autorités concédantes du service public de l’électricité qui perçoivent les taxes locales sur l’électricité, (à se positionner) sur ces questions qui affectent le réseau local de distribution dont ils sont propriétaires, jusqu’au domicile des particuliers".
En savoir plus
> La FNCCR a rédigé une note de position relative au déploiement des compteurs évolués.
> Un décret publié le 2 septembre au Journal officiel "rend obligatoire la mise en œuvre de compteurs «communicants» par les gestionnaires de réseaux électriques et précise le statut des données de comptage". Depuis, le gouvernement a annoncé une prolongation de l'expérimentation jusqu'au 31 mars 2011...
> ... mais le décret n'a pas été modifié. Ce qui a conduit deux syndicats d'énergie, le Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre et Loire (SIEIL) et le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication (SIPPEREC), à engager un recours gracieux auprès du Premier Ministre contre ce décret.
Rédigé à 18H46 dans Compteurs intelligents, Consommation | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: CLCV, compteur électrique intelligent, Consommation, Logement et Cadre de Vie
Pour un usage réfléchi de l’électricité : du producteur au consommateur, chacun peut œuvrer pour réduire sa consommation en énergie.
Face aux défis que représentent le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources fossiles dans le monde, rationaliser et optimiser notre usage quotidien de l’énergie devient essentiel.
L’énergie la plus propre, la plus économique, sera celle qu’on saura ne pas consommer au moment où on peut l’éviter, dont on saura différer l’usage prévu. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont, depuis plusieurs années, développé des actions visant à réduire la consommation globale d’énergie en France, actions dites de Maîtrise de la Demande d’Energie (MDE). La MDE, c’est une consommation d’énergie réfléchie et modérée pour assurer notre avenir énergétique à tous : cette démarche concerne notamment l’usage du fioul, du gaz et de l’électricité.
En France, la consommation d’électricité représente aujourd’hui environ 20% de la consommation d’énergie. Cette part augmentera vraisemblablement : la mise en œuvre des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO²) entraînera des transferts d’utilisation d’énergies fossiles (pétrole, gaz…) vers l’électricité.
En hiver, il suffit que la température baisse d'un seul degré pour que la consommation instantanée augmente de 2300 MW. Cela représente l'équivalent de 2 fois la consommation d'une grande ville comme Marseille. Lors de périodes de froid, la consommation en France atteint chaque jour un pic maximum aux alentours de 19h00.
• En savoir plus sur le blog "Au-delà des lignes".
Consommation moyenne d'électricité d'une journée type |
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Producteurs d’électricité, organismes intermédiaires tels que bourses et courtiers, réseaux de transport et de distributution d’électricité, collectivités et institutions, secteur tertiaire et particuliers : nous avons tous un rôle à jouer dans cette recherche de maîtrise de notre usage de l’électricité !
Rédigé à 18H32 dans Economie d'énergie, Electricité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: consommateur, consommation en énergie, maîtrise de la demande d’énergie, Maîtriser la consommation d’électricité, producteur
La France subit actuellement des conditions météorologiques inhabituelles qui sollicitent particulièrement le système électrique. Celui-ci est en effet sensible à la température : à cette période de l’année, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d’électricité d’environ 2 300 MW, soit l’équivalent du double de la consommation de la ville de Marseille. C’est pourquoi un pic de consommation est attendu. La demande instantanée, qui devrait approcher les 93 900 MW ce mercredi soir à 19h et les 94 200 MW demain jeudi 2 décembre à 19h, pourrait ainsi dépasser le niveau historique de 93 100 MW atteint le 11 février 2010.
En raison du développement récent de nouvelles capacités de production, renouvelables ou thermiques, et de la bonne mobilisation des 46 interconnexions transfrontalières, l’équilibre offre-demande reste assuré de façon satisfaisante. A l’heure actuelle, par exemple, les capacités d’importation (en solde des échanges) sont sollicitées à hauteur de 5000 MW et la prévision pour ce soir 19h est de 6200 MW, soit loin du maximum physique de l’ordre de 8000 MW. RTE appelle tous les consommateurs, en particulier ceux habitant le grand Ouest de la France, à veiller à bien maîtriser leur consommation d'électricité, notamment au moment de ces pointes de consommation, entre 17h00 et 20h00.
Ceux-ci sont invités à participer aux dispositifs spécifiques de sensibilisation mis en place par RTE (www.ecowatt-bretagne.fr) pour inciter chacun à modérer sa consommation en période de pointe, entre 17h et 20h en hiver. Quelques gestes simples peuvent contribuer à cet effort : éteindre la lumière et moduler la température dans les pièces inoccupées chauffées à l’électricité, fermer les volets la nuit, utiliser les appareils électroménagers après 20h (lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge...), éteindre les appareils en veille, etc…
Rédigé à 18H24 dans Electricité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: appareils en veille, conditions météorologiques, Conditions météorologiques hivernales, consommation électrique, lave-linge, lave-vaisselle, lumière, sèche-linge, température
La vague de froid qui traverse l’Hexagone fait mécaniquement exploser la consommation d’électricité. La France devrait ainsi battre son record de consommation d'électricité mercredi soir, a annoncé le gestionnaire du réseau d'électricité RTE. Et un nouveau pic est d'ores et déjà annoncé pour jeudi soir. La consommation d'électricité "devrait approcher les 91.600 mégawatts (MW) ce mercredi soir à 19 heures", précise Réseau de transport d'électricité (RTE) dans un communiqué. Le précédent record de consommation, à 93.000 MW, date de l’an dernier. Ces "conditions météorologiques inhabituelles qui sollicitent particulièrement le système électrique" vont forcer RTE à importer de l’électricité. En hiver, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d'électricité d'environ 2.300 MW, soit le double de la consommation de la ville de Marseille.
Cette explosion de la consommation d’électricité constitue un risque pour deux régions particulièrement sensibles aux pics de consommation, la Bretagne et la Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). “Les risques existent particulièrement sur la Bretagne qui ne produit que 8% de l’électricité qu’elle consomme. L’électricité est acheminée de loin et cela signifie donc en alerte rouge que, s’il y a un aléa sur le réseau ou sur un moyen de production, il y a des risques de coupure en Bretagne“, précise Sandrine Morassi, responsable de la communication chez RTE Bretagne. Pour éviter de nouvelles coupures, EDF et RTE recommandent à chacun de limiter sa consommation d’électricité. La consommation d'électricité atteint ses plus hauts niveaux le soir en hiver, quand tous les Français rentrent chez eux et allument simultanément chauffages électriques et autres appareils ménagers (lave-linge, télévision, etc.).
GDF Suez a annoncé mercredi que la consommation française de gaz était en hausse de 35% par rapport à la même période de l'an dernier. Le patron de GDF Suez, Gérard Mestrallet, a cependant précisé qu'il n'y avait "pas de problème" de rupture de l'approvisionnement.
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Balises: Bretagne, consommation d’électricité, coupures d'électricité, Paca
Le centre de surveillance RTE (Réseau de transport d'électricité) Ouest est en alerte rouge. Un pic de consommation historique est attendu ce soir entre 18 h et 20 h. Il pourrait engendrer des coupures de courant. Mais rien n'est certain. Les conditions climatiques observées ce jour en Bretagne font craindre le pire. Le centre de surveillance de RTE a placé la région en alerte rouge depuis hier. Et ce soir, entre 18 h et 20 h, un pic de consommation historique est attendu. Attendu et même craint car ce dernier pourrait engendrer des coupures de courant.
"Ça dépend de beaucoup de paramètres"
Comment expliquer ce risque alors que d'autres régions connaissent régulièrement des vagues de froid ? La Bretagne ne produit que 8% de ce qu'elle consomme. Elle est une "péninsule électrique", qui doit donc importer la majeure partie de sa consommation des autres régions, explique le directeur de RTE Ouest, Didier Beny. Lors des trois précédentes alertes rouges, une en 2008 et deux en 2009, il n'y a pas eu de grande panne. Et ce soir ? Difficile à dire. "Ça dépend de beaucoup de paramètres", explique Caroline Brigant, chargée de communication pour RTE Ouest.
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Balises: RTE, Réseau de transport d'électricité
Compteurs communicants, pas transparents |
Contre-courant - Écrit par Arnaud Bihel |
Dans les prochaines années, les vieux compteurs électriques seront tous remplacés par des modèles de nouvelle génération : des « compteurs communicants ». Des machines capables de mesurer des données détaillées sur la consommation électrique d'un foyer. Avantageux pour les distributeurs, pas forcément pour les consommateurs. Car derrière ces compteurs, il y a aussi la question des "afficheurs". Aujourd'hui, 200 000 compteurs Linky sont installés en France, pour une phase de test qui doit se clôturer en mars 2011. Mais déjà le sort en est jeté : les compteurs communicants devraient être installés dans les 7 ans, dans l'ensemble - ou presque - des 35 millions de foyers français. Et dans un consensus quasi-général, comme en témoignait une table ronde qui s'est tenue au Sénat le 1er décembre. Où les voix discordantes de l'ADEME et surtout de l'UFC-Que Choisir ont eu du mal à se faire entendre.
Pas un dossier délicat pour la CNIL Le consensus se fait sur un point : le projet ne peut qu'induire des bénéfices environnementaux, en favorisant les économies d'énergie et une meilleure adaptation aux pics de consommation. Mais des points de friction demeurent. Polémique d'abord sur la collecte des données. Tous ces détails sur les habitudes de consommation d'un foyer, récoltés par EDF ou autres opérateurs d'électricité, ne sont-ils pas trop intrusifs ? Il sera en effet possible de connaître les horaire de réveil des habitants d'un appartement, « le moment où ils prennent une douche ou bien quand ils utilisent certains appareils (four, bouilloire, toaster…) » : la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) dresse ce constat mais ne s'en alarme pas, insistant surtout sur la nécessaire sécurisation des données. Pour le reste, « ce n'est pas le dossier le plus délicat que nous ayons eu à traiter », estime le sénateur Claude Domeizel, commissaire de la CNIL. Lequel, il est vrai, ne cache pas son avis d'élu : « Si seulement ces compteurs pouvaient arriver plus vite dans les foyers !
Loin de l'ambition du Grenelle Pourtant, d'autres estiment que ces compteurs arrivent trop vite, justement. Le gouvernement l'assure : le processus suit son cours, et la généralisation ne pourra être officiellement décidée avant le printemps prochain. Mais aux yeux d'Alain Bazot, président de l'union de consommateurs UFC-Que Choisir, elle est déjà actée, et menée « au pas de charge » (1). Alors même que le projet ne remplit pas les objectifs initiaux du Grenelle de l'environnement. La loi "Grenelle 1" publiée le 3 août 2009 prévoit en effet « la généralisation des compteurs intelligents afin de permettre aux occupants de logements de mieux connaître leur consommation d'énergie en temps réel et ainsi de la maîtriser. » Or le système actuel « s'écarte de cette ambition », souligne Alain Bazot. Car ces boîtiers fournissent bien des informations détaillées à ERDF, la filiale d'EDF distributrice d'électricité, et au fournisseur. Mais le particulier, lui, ne connaîtra pas plus qu'avant les détails de sa consommation. D'autant que, comme ceux de l'ancienne génération, la moitié de ces compteurs (et jusqu'à 80% en zone rurale) seront installés en dehors du domicile.
La nécessaire information en temps réel Or, il est primordial de donner la possibilité aux particulier d'accéder directement aux données s'ils veulent effectivement agir sur leur consommation. Comme le rappelle Virginie Schwartz, de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), plusieurs tests menés à l'étranger témoignent que l'information en temps réel sur sa consommation d'énergie permet au consommateur de réaliser des économies d'énergie de l'ordre de 5 à 15%. Mais avec les compteurs communicants actuels les particuliers devront, pour connaître ces informations en direct, se doter d'un "afficheur", un autre boitier. Conclusion d'Alain Bazo : « Il va falloir payer pour consommer moins ». Le 13 novembre, l'UFC-Que Choisir rappelait ainsi sa position : « Les seuls grands gagnants, ce sont les fournisseurs d’énergie, qui vont pouvoir adapter leurs offres tarifaires, facturer au prix fort les périodes de forte consommation et faire payer le suivi de la consommation en option ! »
Les afficheurs, nouvel enjeu Faut-il développer une offre privée, concurrentielle, sur ces afficheurs ? En donner la maîtrise au fournisseur ? Ou permettre au moins, par le biais des compteurs, un dispositif minimal d'information du consommateur ? Les enjeux de ces « services en aval » ne sont pas anodins, reconnaît Pierre-Marie Abadie, directeur de l'Energie au ministère de l'Ecologie. A ses yeux, avec le simple compteur communicant, « les gains pour le fournisseur restent minimes », d'où l'intérêt de coupler ce matériel à d'autre services, comme des systèmes d'alarme ou de télésurveillance. Derrière ces compteurs communicants s'ouvre donc un nouveau territoire. Et déjà des prospecteurs prêts à s'élancer. Une telle ouverture du marché inquiète Pierre Bivas, fondateur de Voltalis. Sa société diffuse déjà des instruments qui permettent aux compteurs existants de communiquer et moduler la consommation d'électricité. Pour lui, les nouveaux compteurs ne sont donc pas une révolution, mais « une occasion donnée à des sociétés d'ingénierie d'entrer en jeu ». Des sociétés dont l'objectif, rappelle-t-il, est de faire du profit, « pas de faire baisser la facture, ni de protéger la planète ou le consommateur... ».
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Balises: Compteurs communicants, compteurs électriques, consommation électrique, Linky, Pierre Bivas, Voltalis
Energie 2007 publie quelques extraits de la table-ronde de la commission de l'économie du Sénat consacré aux compteurs électriques évolués. Au cours de cette table-ronde, Bruno Sido a plaidé pour la relance des tarifs EJP (en voie d'extinction) et Tempo (qui n'est plus proposé). Quant à Pierre-Marie Abadie (DGEC), il a indiqué que les compteurs Linky "n'entraînent pas immédiatement des économies d'énergie". ------------- Virginie Schwartz (Ademe) a souligné que le débat autour du projet le débat s'est concentré sur les économies d'énergie. Mais, rappelle-t-elle, avec une avec "une information décalée par rapport au moment de la consommation", il n’est guère possible d'influer sur les comportements du consommateur en temps réel. "La plupart d'entre nous ne sont pas rivés à leur écran d’ordinateur toute la journée". En termes d’économies d’énergie, observant ce qui se passe à l’étranger, elle indique que les résultats sont variables d'un pays à l'autre, que les résultats varient aussi selon que l'information est "plus ou moins compréhensible par le client". Enfin, il ne faut pas négliger le fait qu’il peut y avoir une réduction des consommations dans les premiers mois mais un retour à la normale ensuite. L’Ademe estime qu’un afficheur déporté pourrait être testé dans le cadre de l'expérimentation Linky en cours. Et si cela s’avérait positif, il faudrait s’interroger sur le modèle de déploiement d’un tel afficheur, entre une offre privée concurrentielle et un dispositif minimal permettant de maîtriser les usages. Pierre Bivas (Voltalis) estime que le compteur ne peut pas tout faire. Ce serait une "confusion et (...) une illusion totale" d’en attendre à la fois une offre tarifaire, une offre de services… Il rappelle que le métier des fournisseurs est de vendre de l'énergie et met en garde contre les services qui pourraient se traduire par "une tarification très compliqué. L’exemple des télécom invite à une certaine vigilance". Il estime qu’il doit y avoir une différenciation entre le service public (comptage) et les services proposés dans le cadre de la fourniture. L’enjeu commercial doit aussi être mesuré à l’aune de l’implication des SSII. Pierre Bivas s’étonne de ce que "la CRE, lorsqu’elle fait un site sur les réseaux intelligents affiche en première page un édito de Colette Lewiner (Cap Gemini). Colette Lewiner a publié une tribune libre dans Le Monde (article payant) où elle précise les trois conditions nécessaires au déploiement des réseaux intelligents, la première étant d’augmenter les prix". Et de mettre en garde certains opérateurs (comme EDF) prêts à se jeter dans les bras d'IBM ou d’autres SSII. Est-ce une bonne idée?" les vrais concurrents, ne seraient-ce pas ces SSII "qui voudraient augmenter leur part de valeur ajoutée dans le système"? Il plaide pour une vision stratégique industrielle de moyen terme. Quel rôle assigner à ces SSII internationales dans le service public français? En préambule, Pierre-Marie Abadie (DGEC) a tenu a souligner que le "compteur Linky était est communicant et pas intelligent". Et a rappelé les deux éléments structurants du dispositif (connaître le courbe de charge du consommateur, disposer d’un compteur communicant dans les deux sens) ainsi que deux contraintes (robustesse et interopérabilité). Les compteurs Linky "n'entraînent pas immédiatement des économies d'énergie", a-t-il précisé. La France a fait un choix: le compteur doit appartenir au réseau de distribution. "C'est un bon choix". A l’inverse, en Allemagne, où le "compteur est captif du fournisseur", ce compteur ne sera pas très interopérable. La contrepartie du choix français est de dissocier le système de comptage (distribution) des services (fourniture). La généralisation, précise-t-il, doit être actée par arrêté interministériel. Il s’agit d’un "investissement de 3 à 4 milliards d’euros". Des questions sont encore en suspens. Quelle doit être la stratégie de déploiement de ces compteurs? Au fil de l'eau, par blocs, par régions? Comment gérer les deux ou trois générations de compteurs communicants? Une autre question se pose, celle de l'effacement: comment reporter la consommation dans les périodes creuses? La loi NOME, en son article 2, prévoit des marchés de capacité avec une valorisation économique de l'effacement. Effacement S’agissant de l’effacement, la question appelle une réponse de même ordre que pour la MDE, indique Virginie Schwartz: "résoudre la question des coûts ne suffit pas". Il faut qu’il y ait une facilité d'accès pour le consommateur aux informations pertinentes. "Beaucoup d'opérations de MDE ne se font pas parce qu'elles sont compliquées", insiste-t-elle. Il convient que le consommateurs ait facilement accès aux informations "sans avoir de démarches supplémentaires à faire". S’agissant de la gestion de la pointe électrique, Bruno Sido a plaidé pour la prise en compte des industriels qui ont d'énormes capacités d'effacement. Déplorant qu’il y ait "moins d'effacement aujourd'hui qu'il y a 10 ans (...), ce qui n’est pas normal, il a estimé qu’il fallait relancer les tarifs EJP et Tempo. L'effacement de la pointe passera par là". La capacité d'effacement d'EDF a diminué de 50%. Pierre-Marie Abadie s’est dit disposé à y réfléchir "en toute transparence" à condition que ce tarif soit "bien équilibré dans la durée". |
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Balises: , Ademe, Bruno Sido, Cap Gemini, Colette Lewiner, CRE, EJP, Linky, Pierre Bivas, Pierre-Marie Abadie, Sénat, Tempo, Virginie Schwartz, Voltalis, économies d'énergie
L'association de consommateurs CLCV (consommation logement et cadre de vie) a dénoncé le 30 novembre 2010 un amendement à la loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome) adoptée le 24 novembre 2010 qui risque de faire augmenter les charges locatives. « Désormais, la totalité des factures liées à des +contrats d’achat d’électricité, d’énergie calorifique ou de gaz naturel combustible, distribués par réseaux+ va pouvoir être récupérée auprès des locataires intégralement au titre des charges locatives », indique la CLCV dans un communiqué. « Les bailleurs vont pouvoir récupérer l’intégralité des charges jusqu’à ce jour couvertes par le loyer », regrette Thierry Saniez, délégué général de la CLCV. Selon l’association, les locataires vont ainsi devoir payer deux fois la même chose.
Amendement proposé par USH
Cet amendement, proposé par l’Union sociale pour l’habitat qui regroupe les bailleurs sociaux, va à l’encontre d’un arrêt de la Cour de cassation qui indiquait que seules les fournitures d’énergies et les petites réparations des installations les concernant étaient récupérables dans les charges locatives, rappelle l’association. La CLCV souligne que cet amendement va « constituer un obstacle supplémentaire au développement des réseaux de chaleur particulièrement visés par cette décision », ce qui va « à l’encontre des objectifs du Grenelle de l’environnement ». Par exemple, les travaux d’installation de réseaux de chaleur ou de pompes à chaleur, systèmes de chauffage plus écologiques, pourront être intégralement portés à la charge des locataires qui risquent « de s’opposer au raccordement de leur résidence ou à demander à ce qu’elle ne le soit plus », craint la CLCV.
« Nous ne comprenons pas la logique de cet amendement », déplore M. Saniez pour qui les locataires des logements sociaux seront particulièrement concernés par cette mesure. La CLCV « se réserve le droit d’engager un recours devant les juridictions compétentes pour demander l’annulation de cette disposition ».
L’organisation UFC-Que Choisir avait prévenu à l’occasion de l’adoption définitive de la loi Nome mercredi dernier que son application pourrait entraîner une explosion des tarifs d’électricité.
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Balises: associations, CLCV, consommation logement et cadre de vie, loi Nome fasse, nouvelle organisation du marché de l'électricité, tarifs d’électricité
Consortium to test Cloud computing for smart grids in Europe The Trustworthy Clouds project or TClouds, a new virtual infrastructure project was launched this week. The goal of the project is to prototype an advanced cloud infrastructure that can deliver a new level of secure, private and resilient computing and storage that is cost-efficient, simple and scalable.To demonstrate TClouds, scientists will prototype two scenarios involving critical IT-systems including : A smart energy grid with Portugal's leading energy and solution providers Energias de Portugal and EFACEC : A combination of smart metering and a Web-based real-time status and energy consumption control system enables public utility providers to monitor and efficiently control a public lighting network. TClouds will show how such energy-preserving systems can be migrated to a cloud infrastructure while increasing their resilience, privacy protection and tolerance, from both hackers and hardware failures.
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Balises: TClouds, Trustworthy Clouds project
Landis+Gyr Partnership Expanded by Smart Grid Solution Provider Silver Spring Networks An integrated smart grid solution in Brazil will be provided by Silver Spring Networks in collaboration with Landis+Gyr. An announcement in this regard has been made by the U.S.-based global smart grid solution provider, Silver Spring Networks. Landis+Gyr is a top company in energy management and advanced metering technology. In a press release, Eric Dresselhuys, executive VP and CMO of Silver Spring, said, “We are delighted to add Landis+Gyr to our expanding international ecosystem of Smart Energy providers. This partnership builds on our initial investment, expands choice of IP-enabled meters, and sets the foundation for successful relationships with utility companies in Brazil.”
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Itron Receives Partner Impact Award for Smart Grid Software Innovation
Itron Inc., received the Teradata Partner Impact Award for Innovation in the Independent Software Vendor category. The innovation award was presented to Itron for its co-development of next-generation software solutions that maximize utility customers’ return on smart grid investments. In a press release, Julie Hance, vice president of software solutions for Itron North America, said, “Itron is honored to be chosen by Teradata for a Partner Impact Award. This award exemplifies the collaboration between our two companies and our continued commitment to support our utility customers’ smart grid solutions and their new and expanding data management needs.”
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La loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Électricité) a été votée le 25 novembre dernier en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale, sans modification apportée au texte arrêté par le Sénat. La loi est donc à présent définitivement adoptée. Destinée à favoriser la concurrence entre fournisseurs, elle prévoit notamment une mise à disposition d'une partie de la production nucléaire d'EDF auprès de ses concurrents, à un prix non encore fixé. La loi dans son ensemble ne participe en rien à une transformation vertueuse du secteur énergétique français. Ainsi, aucune avancée n'a été notée quant à l'accès aux énergies renouvelables.
« La loi NOME est une occasion ratée : elle aurait pu permettre de repenser le modèle énergétique français, pour l'orienter vers le développement des énergies renouvelables et la mise en place de solutions d'accompagnement à la maîtrise de la consommation, tout en impliquant les citoyens dans la construction de ce modèle. » regrette Patrick Behm, Président d'Enercoop, un fournisseur d'électricité d'origine 100 % renouvelable créé à l'initiative de 22 acteurs, parmi lesquels Greenpeace, les Amis de la Terre, Biocoop, le Comité de Liaison Énergies Renouvelables et la Nef, pour développer les énergies renouvelables et promouvoir la maîtrise de la consommation.
Un amendement avait pourtant été proposé par Enercoop dans ce sens, demandant que le mécanisme de compensation accordé à EDF pour l'achat de production d'origine renouvelable soit étendu aux fournisseurs qui en font la demande. Ceci afin de créer de nouveaux débouchés pour des énergies que la politique énergétique française se doit de promouvoir en priorité. L'amendement a été rejeté par le Parlement. Plus d'infos...
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Balises: Enercoop, loi NOME, Nouvelle Organisation du Marché de l'Électricité, Sénat, énergies renouvelables
Le créateur du Nabaztag dit tout sur son nouveau projet |
Sen.se, la nouvelle start-up de Rafi Haladjian, ouvre sa version bêta le 1er décembre. Le créateur du lapin Nabaztag (revendu à Mindscape en octobre 2009 alors que la société était en difficulté), qui s'est écoulé à 180 000 exemplaires, en est à sa 17e création d'entreprise. Cette fois, il s'attaque encore à l'internet des objets. Parmi les objets communicants d'aujourd'hui, on peut citer Zéo, un "coach de sommeil", Philips Direct Life, un gestionnaire de santé , AlertMe, un système domotique qui vous aide à réduire votre consommation d'énergie. Withings, un pèse-personne WiFi connecté à internet...Parmi les objets communicants de demain , on pense aux futurs afficheurs déportés des compteurs intelligents.
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Balises: AlertMe, objets communicants, Philips Direct Life, Withings, Zéo
Energy Cities salue l’initiative de la Commission européenne de souligner dans deux documents stratégiques l’importance de la Convention des Maires pour le futur énergétique et territorial de l’Europe. Pour la première fois, un document stratégique sur l’énergie mentionne le rôle des villes et un autre sur la cohésion fait des villes économes en énergie une priorité. Energy Cities se félicite de ces avancées : Une nouvelle preuve de l’importance politique de la Convention des Maires dans laquelle l'Association est pleinement engagée. Télécharger le pdf
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Balises: Commission européenne , Convention des Maires, politiques d’énergie
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Balises: energy, Energy Cities, European , The Covenant of Mayors
L’Europe et les réseaux intelligents : appel à la mobilisation
La dynamique américaine engagée sur les réseaux électriques intelligents est fondamentalement plus forte qu’en Europe. L’Union européenne ne pourrait-elle pas mettre en place une coordination des acteurs de la même ampleur ? Analyse du cabinet Columbus Consulting.
Pour qui connait les us et coutumes américains, l’alignement volontaire et convaincu d’une industrie entière derrière une initiative fédérale constitue un indice probant qu’une transformation majeure est en cours outre-Atlantique. Un domaine connait une telle circonstance : celui qu’il est désormais convenu de désigner par réseaux (électriques) intelligents (ou Smart Grids). Cette union sacrée est motivée par le constat suivant :
pour relever les défis en matière d’énergie et d’environnement, les réseaux électriques sont, à échéance prévisible, une composante incontournable mais qui ne peut en l’état fournir les réponses nécessaires ;
en devenant “intelligents”, les réseaux électriques apporteront une contribution essentielle au traitement de problématiques considérées comme stratégiques pour le pays.
Aucune révolution technologique n’est nécessaire, la gageure réside dans la coordination à longue échéance d’un effort massif impliquant un nombre très important d’acteurs. C’est pourquoi les Américains ont lancé une mobilisation générale sur le mode « Nous irons sur la Lune », à l’image du programme Apollo lancé par le président Kennedy ayant aboutit à l’exploit de juillet 1969.
La loi d’indépendance et sécurité énergétique de 2007 a institutionnalisé le terme Smart Grids, identifié très concrètement les points clés qui permettront d’en obtenir le plein bénéfice, et fixé les responsabilités opérationnelles pour leur traitement.
En mai 2009, les ministres américains de l’Énergie et du Commerce se sont associés pour convoquer les dirigeants des acteurs clés de la chaîne de valeur électrique mais également des industries informatique et des télécom pour s’assurer de leur engagement et leur alignement sur l’effort piloté par l’administration fédérale.
Le dispositif opérationnel de pilotage global est en place, coordonnant les efforts de centaines d’experts qui produisent déjà les premiers résultats concrets, telle la parution en janvier de la première version du document de référence sur l’interopérabilité des éléments constitutifs d’un réseau intelligent.
Par son discours du 28 octobre 2009 dans une centrale solaire de Floride, le président Barack Obama a sensibilisé le citoyen américain au sujet Smart Grids et à la mobilisation nécessaire, faisant un parallèle avec la mise en place du système autoroutier américain sous l’impulsion du président Eisenhower. C’est à cette occasion qu’il a annoncé que 3,4 milliards de dollars tirés du plan de relance seraient consacrés aux réseaux intelligents.
Ce budget, abondé par 4,7 milliards de dollars de financements privés, fait du sujet réseaux intelligents un investissement massif public-privé, motivé pour les uns par des préoccupations stratégiques… et pour les autres par la perspective d’un marché d’équipement projeté à 43 milliards de dollars en 2014 !
Fin janvier, un colloque surles réseaux intelligents était organisé parla Commission de régulation de l’énergie. On a pu vérifier que les constats conceptuels sont identiques des deux côtés de l’Atlantique. En revanche, force est de constater que l’impression de mobilisation est sensiblement différente sur notre rive !
Non pas qu’il ne se passe rien en France ou en Europe (voir le supplément d’Énergie Plus n°438 ) : les signaux tarifaires par courant porteur sont en place depuis plusieurs décennies et nous menons certaines initiatives parmi les plus ambitieuses (projet Linky en France) ; de plus, les industriels européens dominent la scène et nous disposons de pôles d’expertise de pointe.
Mais rien de réellement comparable à ce qui se passe outre-Atlantique en terme de coordination d’ensemble permettant un projet d’infrastructure globale, même si l’on ne peut que saluer certaines initiatives telles les financements gérés par l’Ademe sur le sujet.
Un propos entendu à plusieurs reprises lors du colloque de la CRE est qu’il y a urgence aux États-Unis au motif du mauvais état général de leurs réseaux électriques. On pourrait donc laisser aux Américains la charge d’investir les milliards de dollars nécessaires. Il suffirait, le temps venu, de s’appuyer sur les normes et standards ainsi développés et d’utiliser les équipements conformes.
Deux points peuvent inciter à questionner une telle position :
supposer que nos réseaux soient exempts de faiblesses, les réseaux intelligents sont de toute façon nécessaires pour tenir les objectifs français et européens en matière d’énergie et d’environnement(dont le 3 fois 2o). Étant données les échéances visées et les échelles de temps en matière d’évolution de l’infrastructure électrique, un effort “à l’américaine” ne doit-il pas être mené dès aujourd’hui aussi de notre côté ?
D’où viendront les solutions innovantes et les équipements conformes ? Il faut s’attendre à ce que l’effort massif consenti permette aux États-Unis d’entrer dans une boucle vertueuse “innovation - entrepreneuriat - compétence - emploi”, préparant l’émergence des leaders des Smart Grids. Pourquoi avec les atouts dont nous disposons en Europe et en France ne tenterions nous pas d’en bénéficier également ?
Il n’y a pas de fatalité à ce que, pionniers de la télématique domestique avec le Minitel hier,on ne puisse aujourd’hui qu’applaudir ou frémir devant les Google et autres Amazon en espérant qu’ils veuillent bien installer un centre de données ou une plate forme logistique en France.
Les réseaux intelligents pourraient bien être l’infrastructure majeure à développer en ce siècle. Étant donnés son caractère stratégique et la nécessité de mobilisation et coordination de grande ampleur, les organismes étatiques français et européens ne devraient-ils pas mener la charge à l’instar de leurs homologues américains ? N’y a-t-il pas la matière à une mobilisation exemplaire, privilégiant l’efficacité à la subsidiarité, afin de mener un projet industriel prometteur ? Ce serait là un bel objectif politique, au sens noble du terme.
Nicolas Richet, directeur associé de Colombus Consulting, en charge du secteur ressources naturelles, énergie et développement durable.
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Balises: Colombus Consulting, développement durable, Europe, Nicolas Richet, ressources naturelles, réseaux intelligents, réseaux électriques intelligents, énergie
Rien n’a changé depuis Edison, tout a changé depuis Bell ». La comparaison entre les réseaux électriques et les réseaux télécoms peut paraître singulière. Néanmoins, la convergence des deux mondes offre de nouvelles perspectives aux gestionnaires de réseaux électriques mais aussi à tous les acteurs du marché de l’électricité.
Augmentation de la demande en électricité, développement des énergies renouvelables, diffuses et intermittentes, arrivée des véhicules électriques, autant de défis que le secteur de l’électricité doit aujourd’hui relever. Ces nouveaux usages impactent fortement les réseaux électriques. L’appel de puissance dû à des demandes massives de charge rapide des véhicules électriques à la pointe de 19h nécessiterait à lui seul de doubler le réseau électrique actuel. Ces mutations ajoutées à la demande pressente de restaurer la qualité de fourniture créent un besoin d’investissement en infrastructure énorme. Les réseaux intelligents apparaissent comme un investissement indispensable pour réduire la facture globale à long terme. Pour autant, il ne faut pas arrêter tout investissement sur le réseau physique au profit du système informatique et télécom nécessaire aux smart grids. C’est du dosage judicieux de l’un et de l’autre que dépendra l’optimisation des efforts nécessaires pour disposer d’un système électrique à la hauteur des défis et des attentes.
Une démarche de transformation progressive
La modernisation du système électrique doit s’effectuer progressivement par avancées successives à partir des réseaux existants et au rythme des priorités. Aujourd’hui, les choix européens et français ont amené à se concentrer sur le compteur communicant, brique essentielle des réseaux intelligents. Si le compteur communicant améliore la qualité du service fourni au client avec un traitement plus rapide et à distance des demandes et une facturation basée sur la consommation réelle, il offre également une meilleure visibilité des incidents sur le réseau et des signaux tarifaires permettant de lisser la courbe de charge et de créer des capacités d’effacement.
L’actualité récente montre la nécessité d’expliquer et de concerter avec toutes les parties prenantes : consommateurs professionnels et résidentiels, concédants, régulateur, fournisseurs, gestionnaires de réseaux, etc. pour obtenir l’adhésion et l’implication de tous et faciliter le développement des smart grids.
Un effort structuré pour une filière industrielle forte
Le nombre et la diversité des parties prenantes ainsi que les échelles de temps à considérer font de l’interopérabilité un défi en soi. Quand chaque segment de la chaine électrique (production, transport, distribution, véhicule électrique …) poursuit sa transformation, la structuration de ces efforts est fondamentale pour s’assurer de la capacité des différents systèmes connectés à communiquer. Pour cela, il faut s’inspirer de la dynamique américaine et mettre en place une filière industrielle forte. Une longue expérience du contrôle de la demande, avec notamment les tarifications heures pleines/heures creuses et EJP, des compétences pointues dans les différents domaines et des réseaux en relativement bon état sont les atouts qui permettront à la France et à l’Europe de prendre à son profit la tête de la marche vers les réseaux intelligents.
Par Grégory Jarry, consultant senior Colombus Consulting
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Balises: Bell, Edison, marché de l’électricité., réseaux intelligents, réseaux télécoms, réseaux électriques
Des véhicules électriques à Singapour d'ici 2011
L'unité Véhicules Electriques, dirigée par l'agence de l'énergie (EMA) et l'agence du transport (LTA), a assigné Bosch à développer, opérer et maintenir les bornes de chargement pour le banc d'essais des véhicules électriques à Singapour. C'est la première fois que Bosch teste son nouveau produit baptisé eMobility en dehors de l'Allemagne. Singapour a investi près de 20 millions de dollars de Singapour, soit environ 11,2 millions d'euros, pour développer et intégrer un système de voitures électriques sur l'île. Ce banc d'essais est particulièrement pertinent à Singapour, car les longues distances, une des difficultés majeures des véhicules électriques, n'ont pas lieu d'être. Avec les technologies actuelles, un! e batterie pleine permet d'effectuer un trajet de 90 à 160 km selon les marques.>> Lire la suite >> Donnez votre avis
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Balises: agence de l'énergie, Bosch, eMobility , Singapour, véhicules électriques
Cette table ronde, destinée à éclairer les enjeux du compteur électrique évolué avant que le Gouvernement prenne une décision quant à son éventuelle généralisation, réunira des représentants de la CRE, d’ERDF, de la CNIL, de l’ADEME, des associations de consommateurs, de la FNCCR, de Voltalis, d’EDF et de l’administration. Cette table ronde est ouverte à la presse et au public. Le compte rendu de cette table-ronde sera disponible dès le samedi suivant sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/economie.html
Elle sera retransmise en direct sur le site du Sénat et les images de ces auditions seront également disponibles en VOD sur le site du Sénat : http://videos.senat.fr/video/index.html
Contact presse : Ali Si Mohamed 01 42 34 25 11 [email protected]
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Balises: ADEME, associations de consommateurs, CNIL, compteur électrique évolué, CRE, EDF, ERDF, FNCCR, groupe d’études de l’énergie, Ladislas Poniatowski, Voltalis
L’UFC-Que Choisir s’alarme de la perspective de l’adoption en l’état du texte par l’Assemblée Nationale, qui aboutirait à une explosion des tarifs réglementés de l’électricité pouvant atteindre 28% d’ici 2015. La loi Nome avait pourtant un objectif initial louable et affiché : maintenir les tarifs réglementés pour les particuliers et continuer à faire bénéficier à l’ensemble des consommateurs du coût de production compétitif du parc nucléaire historique, tout en se mettant en conformité avec Bruxelles en permettant à la concurrence de se développer. Cependant, le projet de loi a été détourné de son objectif initial par des amendements « cousus main » pour EDF. EDF doit vendre une partie de son électricité nucléaire historique à ses concurrents mais le prix de vente est fixé, par le texte, à un niveau trop élevé, bien supérieur à ses coûts de production.
Plus précisément, le texte prévoit de fixer le prix de l’électricité nucléaire historique « en cohérence » avec le TaRTAM1, soit à 37 euros par mégawatheure selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), voire 42 euros selon les prétentions d’EDF. Dans tous les cas, ce prix est très au dessus des coûts de production et du niveau actuel intégré dans les tarifs réglementés, estimé à 31 euros par mégawatheure par la CRE. Comme les tarifs réglementés à destination des particuliers seront désormais fonction du prix de vente de l’électricité nucléaire d’EDF à ses concurrents, ce texte, s’il est adopté en l’état, va mécaniquement les faire exploser. L’augmentation de la facture d’électricité sera, selon le niveau retenu, de 7% à 11% dès la mise en place de la loi et de 21% à 28% d’ici 20152.
Les craintes émises par l’UFC-Que Choisir au moment de l’ouverture à la concurrence et partiellement dissipées par le maintien des tarifs réglementés ressurgissent aujourd’hui de manière aggravée. De surcroît, il n’existe plus aujourd’hui de garde-fou sur l’évolution des tarifs réglementés. Le principe d’une augmentation limitée à l’inflation était présent dans le contrat de service public signé entre l’Etat et EDF mais les deux co-contractants n’ont pas respecté cet engagement valant entre 2005 et 2010, sans que les consommateurs n’aient eu de recours. Pour que tous les consommateurs bénéficient effectivement d’une telle garantie, le principe doit être repris par la loi !
L’UFC-Que Choisir demande donc aux députés de modifier le texte afin de garantir aux consommateurs le bénéfice de tarifs reflétant les coûts réels de production. Pour cela, le texte doit :
- Fixer, au départ, un niveau de vente de l’électricité nucléaire historique au coût de production actuel.
- Prévoir un encadrement permettant de garantir une évolution raisonnable des tarifs réglementés pour le consommateur.
1. TaRTAM : Tarif Réglementé Transitoire d'Ajustement du Marché. C’est est un tarif transitoire instauré pour les entreprises ayant quitté les tarifs réglementés et qui, échaudées par la forte augmentation des prix de marché, ont souhaité y revenir. Il est supérieur aux tarifs réglementés de 23 % pour les tarifs verts, de 20 % pour les tarifs jaunes et de 10 % pour les tarifs bleus.
2. Chiffres issus des estimations de la Commission de Régulation de l’Energie.
Rédigé à 10H16 dans Consommation, Electricité, Loi Nome | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Assemblée Nationale, Bruxelles, Commission de Régulation de l’Energie, concurrence, consommateurs, députés, EDF, Loi Nome, UFC-Que
Compteurs Alors que les compteurs électriques Linky s’apprêtent à entrer dans les foyers, la polémique ne désenfle pas, tant sur leur efficacité que l’éventuel surcoût qui pourrait affecter les ménages. Et pourtant, 35 millions de foyers auront usage de ce fameux boîtier entre 2012 et 2017. L’expérimentation des compteurs intelligents, qui a porté sur 300 000 installations, prendra fin au 31 mars prochain. Mais d’ici-là, serons-nous plus avancés ? Car ces compteurs soulèvent de nombreuses interrogations, dont un possible doublement de la facture électrique, jusqu’à 8 milliards d’euros. Ainsi, l’association UFC-Que Choisir dénonce une expérimentation qui « n’a pas le temps de faire ses preuves », et victime d'un « passage en force du gouvernement ». électriques intelligents : La question reste entière
Dans d’autres pays européens, comme aux Pays-Bas, la mise en place du boîtier a été déprogrammée, du fait d’un risque sur la confidentialité des données. Car, selon Les Echos, « si une directive européenne souhaite que 80 % des clients soient équipés de systèmes intelligents d’ici à 2020, elle souligne que leur mise en place peut être subordonnée à une évaluation économique à long terme de l’ensemble des coûts et des bénéfices pour le marché et pour le consommateur ». Ce qui fait que si le test de ces machines n’est pas concluant, il n’y a pas d’obligation de s’en pourvoir.
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Balises: Compteurs électriques intelligents
Oyez la véridique histoire du compteur électrique… Elle démarre poétiquement avec une directive européenne : selon cette directive, il faut qu’en 2020 au moins quatre foyers européens sur cinq soient équipés de compteurs com-mu-ni-cants.
Imaginez un compteur relié à un grand ordinateur central, auquel il enverrait en temps réel vos chiffres de consommation : génial, non ? Du coup les agents ERDF (la filiale de distribution d’EDF) n’auraient plus à passer chez vous : quelle économie de transport ! Voilà qui est bon pour la planète ! En plus, affirment les promoteurs de ce nouveau compteur, vous pourrez connaître votre consommation à la minute près. Donc faire moult calculs malins, et vous adapter en conséquence, dîner à 2 heures du matin pour bénéficier du tarif de nuit par exemple… ERDF prétend que sur une facture annuelle de 400 euros vous pourrez économiser 50 euros. Là encore, qui vous dit merci ? La planète. Et c’est parti. Pas moins de 180 000 « compteurs intelligents » baptisés Linky sont en train d’être installés en Touraine et dans le Lyonnais. Et avant même d’attendre le « retour d’expérience », comme on dit, de ce test grandeur nature : Borloo a décrété qu’à partir de janvier prochain tous les vieux compteurs devront être remplacés. Soit 35 millions, à plus de 120 euros pièce, faites le calcul…
Léger hic : ce sont les consommateurs qui paieront. Mais puisque c’est pour leur bien… Autre léger hic : à partir des données fournies par Linky, distributeurs et fournisseurs pourront savoir à quelle heure vous éteignez, vous vous levez, vous prenez une douche, vous vous servez du four, de la bouilloire, du toaster… Le 5 août dernier, la Cnil s’en est inquiétée et a réclamé « des garanties sérieuses sur la sécurisation de ces données et leur confidentialité ». Mais on sait à quel point les recommandations de la Cnil sont respectées. Troisième léger hic : après examen du test en cours, l’Ademe vient de s’apercevoir que Linky sera très utile aux fournisseurs, qui pourront adapter leurs grilles tarifaires et facturer au prix fort les périodes de forte consommation, mais guère à l’usager. Un, la moitié des compteurs sont à l’extérieur des logements, il faudra donc s’acheter un boîtier supplémentaire pour avoir accès aux infos ; deux, Linky « ne restitue pas du tout les données qu’il relève aux consommateurs, donc il ne leur offre aucune garantie d’économie d’énergie » !
On l’aura compris : une fois de plus, l’écologie revue et corrigée à la sauce Grenelle permet, derrière de vertueux discours de façade, de fliquer les usagers, de leur faire les poches et de les rendre encore plus dépendants d’une bureaucratie dernier cri. Point de détail, sur lequel les promoteurs du compteur trop malin n’insistent guère : couper l’électricité des mauvais payeurs pourra désormais se faire à distance, d’un simple clic. Merci Linky !
Le Canard Enchaîné N° 4700 du 24 novembre 2010
Rédigé à 10H04 dans Compteurs intelligents, Smart Grid, Smart Grids | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: consommateurs, distributeurs, données, fournisseurs, Linky, économie d’énergie
EnergyAustralia plans LTE smart grid network
EnergyAustralia has contracted Ericsson to supply, initially, WiMAX equipment to support a WIMAX network for its smart grid rollout, but says it will later upgrade this to LTE. The network will connect some 150 EnergyAustralia sites in Sydney, Central Coast and Hunter and will transmit data between 12,000 smart monitoring devices, up to 3000 mobile field computers and 200 major zone substations. EnergyAustralia's Smart Grid, Smart City project covers five locations: Newcastle, Scone, Ku-ring-gai, Newington and Sydney CBD. EnergyAustralia managing director, George Maltabarow, said: "We are now rolling out a WiMAX communications network and will begin trials of an LTE platform at 15 sites next year, with the plan to move to a full LTE network. By using the same LTE technology as mobile carriers, we will benefit from economies of scale for chip, device and equipment pricing as 3G networks around the world migrate to LTE." Under the agreement, Ericsson as prime integrator will provide equipment, software and services to operate the network at 150 sites. Ericsson will supply Airspan Networks' WiMAX equipment. Ericsson said it would "leverage the Melbourne-based Ericsson Global LTE Competence Centre, and Ericsson's deep local expertise in network design, planning and integration."
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Balises: EnergyAustralia, Ericsson, LTE, smart grid, WiMAX
Rédigé à 09H29 dans Compteurs intelligents | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: CNIL, compteurs électriques "intelligents", gestion des données
Linky, le compteur électrique qui fâche
Alors que le gouvernement français vise un déploiement national entre 2012 et 2017, associations de consommateurs et fournisseurs d'électricité dénoncent un « passage en force ». Mais pour ErDF le temps presse : Google et IBM entrent dans la course.
Un happy end dont rêve Michèle Bellon, la nouvelle patronne d'ErDF, le gestionnaire du réseau de distribution électrique, en charge du déploiement des compteurs intelligents dans l'Hexagone. Depuis le début de l'expérimentation, en mars, le nouveau compteur Linky a lui aussi défrayé la chronique. A Lyon, certains modèles ont pris feu, apparemment par accident… Surtout, le distributeur n'est pas parvenu à éteindre complètement la polémique sur un doublement possible de la facture, jusqu'à 8 milliards d'euros. Question clef pour le consommateur, qui doit financer le projet via les tarifs.
Face aux critiques, la filiale d'EDF est désarmée. « Nous ne savons plus comment communiquer sur Linky, admet un manager. Nos messages ne passent pas. »
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Balises: compteur électrique, EDF, ERDF, Linky
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